christophe colombe a découvert l'amerique ! voila !!!!!!!!!!
@+
lol
1451 - 1492
En ce XVème siècle, les voyages dans le vieux continent ont déjà été réalisés. Marco Polo a atteint la Chine. Mais les besoins économiques, les ottomans qui bloquent les accès vers l'Asie, poussent l'Europe a faire de nouvelles découvertes maritimes, d'ouvrir de nouvelles routes. Si le Portugal semble être le candidat idéal pour ces découvertes, c'est d'Espagne que tout commencera. Un homme va changer la perception du monde. Il s'agit de Christophe Colomb.
Christophe Colomb (voir l'image) est un personnage entouré de mystères. Le premier concerne sa naissance. On le voit catalan, corse, portugais ou juif. En fait, il vient au monde dans la ville de Gênes en 1451, dans une famille d'artisans, son père Domenico Colombo étant tisserand. Christophe Colomb, jeune garçon plein d'intelligence mais sans aucune culture, ne souhaite pas se cantonner à la vie de petit artisan qui lui est promise. Il désire vivre des aventures bien au-delà des horizons de la ville de Gênes. Pourtant cette ville va lui permettre de réaliser ses rêves car elle est un important port européen foisonnant de bateaux qui agitent l'imagination du jeune Christophe Colomb.
Cela soulève un autre mystère. Quand Christophe Colomb a-t-il pris le large, quittant sa destinée toute tracée ? Ce qui est sûr, c'est qu'il fait partie d'un équipage partant vers une île de la mer Egée en 1471-1472. Il sait maintenant que c'est dans ce domaine qu'il veut réussir. Pour cela, il complète son expérience de la navigation par un apprentissage de connaissances en comptabilité, en cartographie et en cosmologie. A l'âge de vint cinq ans, il embarque sur les navires des grandes familles génoises, les Centurioni, les Spinola et les Negroni, en direction de l'Angleterre et des Flandres. Christophe Colomb est blessé au cours d'une attaque des français au large de Gibraltar (voir l'image). Une fois soigné au Portugal, il reprend la mer. Et là encore le mystère plane sur les destinations qui seraient l'Angleterre et l'Islande. Dans ces pays du nord, Christophe Colomb entend des récits de terres lointaines vers l'ouest, des récits de noyés découverts et qui avaient les yeux bridés. Christophe Colomb croit que ces terres sont celles de Gengis Khan. L'observation de fortes marées à l'automne 1476 le pousse à penser qu'il doit exister d'autres terres pour expliquer leur puissance. On lui rapporte également les récits vikings et la découverte d'une autre terre appelée Vinland (qui serait le Labrador d'aujourd'hui).
Aussi, en 1478, il regagne Lisbonne, ville maîtresse de l'océan Atlantique, mais également ville de science dans laquelle on souhaite élucider les questions en suspend sur le monde de l'époque. Dans cette ville qui a connu Henri le Navigateur, Christophe Colomb travaille avec acharnement afin de parfaire ses connaissances. Après la lecture d'une étude de Ptolémée, il est persuadé que la Terre est ronde. D'où il pense qu'il peut trouver une route vers les Indes en passant par l'Atlantique. Ses motivations sont scientifiques (il croit en la rotondité de la Terre), d'intérêt pratique (il veut trouver une nouvelle route des épices vers l'ouest) et personnelles (il souhaite faire fortune). Il demande à son frère Bartolomeo de le rejoindre afin de l'aider à cette tâche. Colomb apprend le latin, consulte cartes et livres de géographie, s'initie à l'étude de l'Univers. Mais toutes ses investigations qui nourrissent son esprit, ne nourrissent pas son corps. Christophe Colomb accepte donc de conduire un navire plein de sucre de Madère à Gênes, sa ville natale.
En 1479, de retour à Lisbonne, il épouse Felipa de Perestrello, issue de la noblesse portugaise, mais sans argent. Elle permet cependant au navigateur de s'introduire dans ce cercle fermé de la noblesse de ce pays. Ils s'installent sur l'île de Porto Santo, gouvernée par le frère de Felipa. Pendant ce séjour qui dure de 1480 à 1483, leur fils Diégo verra le jour. Regardant l'horizon de l'océan Atlantique, Christophe Colomb croit dur comme fer que la Chine se trouve de l'autre côté. Cette conviction aurait été renforcée par l'échouage d'un madrier décoré d'une façon inconnue en Europe et par les mots d'un marin mourrant qui disait venir d'une terre de l'ouest inconnue. Cela est peut être seulement une légende ; encore un mystère. Profitant de son séjour, Christophe Colomb apprend à naviguer dans les latitudes tropicales, se rendant plusieurs fois au Ghana.
Colomb rentre à Lisbonne en 1483, avec Felipe et Diégo, accueilli par son frère Bartolomeo qui se consacre dorénavant à la cartographie. En 1484, il est reçu par Jean II, roi du Portugal (voir l'image). Ayant écouté les explications du navigateur, le souverain réunit une commission qui refuse le projet de Colomb. Jean II le relit mais ne préfère pas s'engager, le Portugal étant déjà investi dans l'exploration de l'Afrique. De plus, Christophe Colomb a des prétentions importantes, souhaitant en autre être anobli et obtenir le grade d'Amiral. Un autre explorateur fait la même proposition au roi du Portugal. Il s'agit de Ferdinand Van Olmen. Cependant ce dernier finance lui-même son expédition. Jean II accepte. Parti en 1487, ce flamand ne réapparaîtra jamais.
A cette époque, Christophe Colomb a quitté Lisbonne. Couvert de dettes, il part pour l'Espagne, laissant sa femme qui mourra peu de temps plus tard, sans qu'il l'ait revue. Il est en Andalousie en 1485, accompagné de son fils Diégo. A cette époque l'Espagne a fini sa Reconquista, assiégeant la dernière ville aux mains des arabes : Grenade.
Colomb confie son fils au père Marchéna, au monastère de la Rabida (voir l'image), souhaitant une bonne éducation pour son fils. Il évoque son projet aux religieux qui, intéressés, finissent par en parler à la reine Isabelle de Castille. Cette dernière le reçoit le 20 janvier 1486. Colomb expose d'une façon enflammée son projet, qui est à nouveau soumis à un conseil de scientifiques, qui comme au Portugal, affirment que le navigateur s'est trompé. Va-t-il encore être oublié, l'Espagne étant engagée dans d'autres combats ?
A Cordoue, Colomb fait de Béatrice de Arana sa maîtresse, qui lui donne un fils, Ferdinand. Ce dernier sera plus tard admiratif de son père et écrira sa biographie. Bien que très religieux, Colomb n'épousera jamais Béatrice. En effet, cette dernière n'a pas la même position sociale que sa première femme.
Devant le silence royal qui dure plusieurs mois, Colomb demande et obtient une audience. La reine, plus préoccupée par l'expulsion des arabes de la ville de Malaga, ne se montre pas du tout enjouée pour d'éventuelles explorations au-delà de l'Atlantique. Mais Colomb s'entête et continue d'étudier, persuadé que la Terre est de taille moindre que celle en vigueur. Il est certain que L'Europe et l'Asie ne sont pas si loin l'un de l'autre. Christophe Colomb, apprenant l'infortune de Ferdinand Van Olmen, propose à nouveau ses services au roi du Portugal, Jean II. Ce dernier répondant favorablement, le navigateur repart pour Lisbonne. Mais Bartolomé Dias a réussi à ouvrir la voie vers l'Asie en passant par le Cap de Bonne Espérance. Jean II ne souhaite plus investir dans d'éventuelles aventures maritimes et Christophe Colomb s'en repart pour l'Espagne.
Son frère, Bartolomeo, se rend en Angleterre, mais n'y trouvera aucun soutien. Il vient ensuite exposer les vues de son frère au roi de France, Charles VIII. Colomb y voit dans celui son dernier espoir. Mais ce dernier refuse également, bien que Bartolomeo devienne son cartographe. Colomb s'impatiente quand, à l'aube de ses quarante ans, en 1491, le père Pérez, responsable du monastère de la Rabida demande une audience à la reine dont il a été confesseur. Après avoir convoqué cet homme de l'église, elle accepte de donner une audience à Christophe Colomb. Celle-ci se déroule bien et à son issue une commission de savants est consultée pour avis. Cette fois-ci, il est favorable.
Grenade tombe aux mains des espagnols le 2 janvier 1492 (voir l'image). Christophe Colomb est appelé à faire part de la procession qui entre dans la ville arrachée aux arabes. Dans l'ivresse de cette victoire, Colomb expose au Conseil Royal ses projets mais avec une grande assurance énonce ses prétentions : l'anoblissement, le grade d'amiral, le gouvernement des terres inconnues qui deviendront la propriétés de la couronne d'Espagne et des revenus importants. Et ses prétentions, il les réclame pour lui, mais aussi pour ses descendants. Mais ces dernières exposées avec tant d'orgueil ont provoqué l'indignation, et pour une fois que Colomb allait aboutir, la chance lui passe devant.
Christophe Colomb prend le chemin de l'exil. Mais à peine sorti de la ville de Grenade, il est rattrapé par un messager de la reine qui lui demande de revenir. En effet, le 17 avril 1492, le couple royal signe à Santa Fé les accords qui donnent à Christophe Colomb ce qu'il demande. Un revirement miraculeux ? Surtout dû à l'intervention auprès de la reine de l'évêque Deza qui évoque l'évangélisation des peuples rencontrés, de Luis de Santangel, secrétaire du roi Ferdinand et qui démontre que l'expédition ne coûterait à la couronne que deux ou trois navires et rapporterait énormément avec les richesses découvertes. La reine finit par être séduite par ces arguments et accepte les conditions de Christophe Colomb. Ce dernier débarque en mai 1492 à Palos (voir l'image). Martin Pinzon, armateur et marin aguerri, lui fournit deux caravelles : la Nina et la Pinta. Colomb loue une autre embarcation à Jean de la Cosa qu'il baptise Santa Maria. De ce dernier navire il sera le commandant.
Nombreux sont les curieux qui assistent aux préparatifs du voyage. Parmi eux se trouve un marin, Vasquez de la Frontera qui raconte à Colomb et Pinzon qu'en 1452, un capitaine portugais s'était lancé à travers l'Atlantique et qu'il avait été arrêté par une barrière infranchissable d'herbes avant de revenir vers les Açores. « Continuez droit devant vous, et j'en suis sûr, vous découvrirez des terres » leur dit-il. Les explorateurs s'en souviendront. Christophe Colomb emmène environ une centaine de personnes. En plus des marins il y a un interprète, un notaire et un contrôleur royal. Il est à noter que Colomb, croyant, n'est pas accompagné d'un prêtre.
faut faire ces devoirs petit !
2007-01-01 22:39:20
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answer #1
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answered by Le président de yahoo Q/R 7
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