English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

2007-01-01 20:43:45 · 11 réponses · demandé par Anonymous dans Arts et sciences humaines Histoire

11 réponses

Le mot féminisme, longtemps attribué à tort à Fourier, ne date que de 1874, mais c'est pendant la Révolution française qu'apparaît le mouvement de revendication sociale et politique qu'il désigne, de nombreuses femmes prenant part aux actions et aux débats révolutionnaires, et des hommes et des femmes réclamant l’égalité entre les deux sexes du statut politique et social.

Malgré les contributions féminines à la rédaction des cahiers de doléances et le rôle que jouent les femmes du peuple parisien notamment lors des manifestations d’octobre 1789 pour demander du pain et des armes, les femmes ne se voient pas attribuer de droit particulier dans la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen et si le nouveau régime leur reconnaît une personnalité civile, elles n'auront pas le droit de vote.

Elles n'en continuent pas moins à investir l'espace public, organisées dans des clubs mixtes ou féminins et des sociétés d’entraide et de bienfaisance, et participant, comme les hommes, avec passion à toutes les luttes politiques de l'époque. Parmi les personnalités féminines les plus en vue des débuts de la Révolution, il faut retenir Olympe de Gouges qui publie en 1791 la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne et Théroigne de Méricourt qui appela le peuple à prendre les armes, participant à la prise de la Bastille, ce dont elle sera récompensée par le don d'une épée par l'Assemblée nationale. C’est par des femmes comme Claire Lacombe, Louison Chabry ou Renée Audou que fut organisée la marche sur Versailles qui finit pat ramener Louis XVI dans la capitale.

Toutes deux proches des Girondins, elles connurent une fin tragique : Théroigne de Méricourt devenant folle après avoir été fouettée nue par des partisanes de leurs adversaires et Olympe de Gouges étant guillotinée. Il est à remarquer que si les femmes ont été privées du droit de vote, cela ne les a pas préservées du sort de nombreux hommes et beaucoup connurent la prison ou l'échafaud. Ce qui d'ailleurs n'est pas surprenant puisque ce qu'on leur a alors reproché n'était pas un vote, qu'elles n'ont pas été autorisées à émettre, mais une action politique ou autre, qu'elles ont effectivement entreprise.

À partir de 1792, l'entrée en guerre de la France conduit quelques-unes à se battre aux frontières tandis qu'en 1793 se développe à Paris un extrémisme féminin, porté par des femmes du peuple parisien proches des sans-culottes. Les deux cents femmes du Club des citoyennes républicaines révolutionnaires créé le 10 mai 1793 par Claire Lacombe et Pauline Léon, les « tricoteuses », occupent les tribunes publiques de la Constituante et apostrophent les députés, entendant représenter le peuple souverain. Leurs appels véhéments à la Terreur et à l'égalité, leur participation à la chute des Girondins et les autres manifestations spectaculaires des « enragées » allaient leur valoir une image de furies sanguinaires qui nourrirait longtemps les répulsions du pouvoir masculin. Claire Lacombe propose d’armer les femmes.

Cependant, plus que les excès d'une violence largement partagée à l'époque, ce sont d'abord les réticences des hommes au pouvoir qui excluent ces femmes de la sphère politique. La plupart des députés partagent les conceptions exposées dans l’Émile de Rousseau d'un idéal féminin restreint au rôle de mères et d'épouses, rares étant ceux qui, comme Condorcet, revendiquent le droit de vote des femmes au nom de la lutte contre le despotisme et l’esclavage.

En novembre 1793, toute association politique féminine est interdite, mais les femmes vont cependant continuer à jouer un rôle jusqu'à l’insurrection du printemps 95, dont le mot d’ordre est « du pain et la Constitution de 93 », avant que la répression généralisée qui marque la fin de la Révolution ne mette un terme provisoire à cette première prise de parole politique, pour les femmes comme pour les hommes.

2007-01-01 21:47:16 · answer #1 · answered by Shaky 5 · 2 1

les "tricoteuses" ou "caquetteuses" sont les femmes qui participent aux événements révolutionnaires à partir de 1789 et également aux débats du Tribunal Révolutionnaire. Sans rien y comprendre, elles signent des actes qui envoient des innocents à l'échafaud...

2007-01-02 04:50:34 · answer #2 · answered by Noos071 6 · 2 0

Les femmes ne font pas l'Histoire.

Ce n'est pas sexiste de le dire, mais pour une femme qui reste dans l'Histoire, il y a cent hommes. Et c'est vrai encore aujourd'hui, les femmes restent dans l'ombre.

2007-01-09 06:56:38 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

mis à part charlotte corday . à cet époque olympe de couges femme lettré à fonder la première sociétéde femmeet elle à reclmer l'émancipation des femmes , elle fut guillotinés pour avoir défendue louis xvi ,le femmes ont milités et exprimer leur revendictons .si tu veux en savoir plus vas sur goo tu connais al suite et tape les femmes et la revolution fançaise .

2007-01-02 05:31:59 · answer #4 · answered by boubounette 7 · 0 0

Beaucoup jouèrent de leur influence sur l'oreiller
Il y eut aussi Charlotte Corday, celle qui a assassiné Marat

2007-01-02 05:11:57 · answer #5 · answered by Kachina Doll 3 · 0 0

la femme n'avait de place qu'au foyer, mais on écoutait ce qu'elle avait à dire. Ce sont surtout les femmes des hautes classes sociales qui ont toujours été un peu plus considérées que les autres, mais une femme reste une femme et il a toujours été difficile pour elle de se faire entendre et suivre...
Mais il ne faut pas croire non plus que les femmes de l'époque étaient soumises, car c'est totalement faux. Régine Pernoult a écrit sur les femmes à travers l'histoire et elle porte de nombreuses réponses aux questions que l'on se pose sur elles.

2007-01-03 05:36:24 · answer #6 · answered by Mousseline 3 · 0 1

Même si elles ont dû attendre plus de cent cinquante ans pour obtenir des droits civiques, c'est au moment de la Révolution que les femmes ont commencé à se battre. L'impact de la civilisation judéo-chrétienne était bien chevillé.
Il existe de nombreux sites de référence concernant ce sujet.
Bonne année à tout le monde !

2007-01-02 05:03:31 · answer #7 · answered by dauphinoise58 4 · 0 1

à la popotte !
bon, qu'est-ce qu'on mange ?

2007-01-02 04:52:12 · answer #8 · answered by melvilledandy 2 · 0 1

L'"Autrichienne" en a su quelque chose!!!

2007-01-02 06:42:25 · answer #9 · answered by Maxime 4 · 0 2

Demandes a Marie-Antoinette,elle en a perdu la téte !

2007-01-02 04:46:53 · answer #10 · answered by Anonymous · 2 4

fedest.com, questions and answers