par exemple, je ne te connais pas du tout mais en lisant ta question, je pourrais me dire:
- tu es impoli (ni bonjour ni au revoir, une ligne et allez, bossez pour moi bande de cons)
- tu es un branleur (même pas une idée de réponse ou ce que tu pourrais penser toi-même sur le sujet)
alors qu'en fait, je suis sûr que tu dois être un mec super sympa. plein de bonne volonté toussa toussa.
une simple question formulée à la va-vite et hop, on est mal vu.
triste, hein ?
2006-12-28 21:21:29
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answer #1
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answered by jean pierre v 3
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La peur de l'inconnue...
Pour résumer simplement, tout ce qui nouveau ou n'est pas en accord avec nos propres codes peut être ressenti comme un danger potentiel, et l'on se défend "préventivement"...
C'est instinctif, je pense. Simplement, certains en reste à cette impression, et se ferment comme des huîtres, restant sur leur première impression, cloîtrés dans leurs si rassurantes convictions...
Le but est bien évidemment de passer outre cette première impression, et d'étudier le sujet pour éradiquer l'éventuel appréhension que l'on a eu de prime abord...
Ou de confirmer cette impression (influences sectaires, pratiques intolérantes,...)
Je pense que ce premier réflexe est salutaire. Combien de gens tombent dans le piège de discours séducteurs...
2006-12-29 05:28:12
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answer #2
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answered by Anonymous
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Oui, quelqu'un qui va voir un Noir pour la première fois avec des baskets rouges va penser que tous les Noirs aiment les baskets rouges, alors que non tous les Noirs n'aiment pas les baskets rouges: c'est un ignorant qui à partir d'un cas donné va faire une généralité et coller une étiquette sur un groupe tout entier: cela s'appelle aussi avoir un Q.I tres bas pour rester polie!
2006-12-29 05:09:26
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answer #3
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answered by Papriкa ♔ 7
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Tu crois qu'on va te faire ton devoir de philo?
2006-12-29 05:03:05
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answer #4
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answered by Anonymous
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ben c'est pas compliqué, l'ignorance étant la cause de tous les maux elle est forcément la cause des préjugés mais c'est assez facile de dire que les préjugés sont la conséquence de l'ignorance alors qu'ils sont plutôt produits par une mauvaise utilisation des énergies du 5° ou du 7° rayons...
2006-12-29 15:30:06
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answer #5
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answered by maricimaraj 7
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il faut d'abord définir le mot "préjugé" car l'exemple de l'ami yahoonaute sur les noirs qui aimeraient les baskets rouges n'est pas un préjugé!
tout part de la notion de stéréotype : ensemble de croyances à propos d'un groupe social (définition d'Ashmore et Del Boca). Le stéréotype est partagée par le groupe social et s'applique aux autres groupes sociaux ou au sien propre.
Le préjugé concerne la dimension affective et désigne un sentiment en général négatif à l'égard d'un groupe. Il n'a pas de contenu précis. Allport définit le préjugé comme une attitude négative ou une prédisposition à adopter un comportement négatif envers un groupe ou les membres de ce groupe, qui repose sur une généralisation erronée et rigide.
La discrimination concerne la dimension comportementale. C'est un comportement négatif à l'égard des membres d'un groupe envers lequel nous entretenons des préjugés. La discrimination se nourrit des préjugés mais n'en résulte pas automatiquement.
Les stéréotypes résultent donc de la non-connaissance des particularités individuelles puisqu'on perçoit tous les membres d'un même groupe comme similaires. Les stéréotypes proviennent de la catégorisation sociale, en particulier des effets de contraste (exagération des différences entre deux groupes; ex :les français et les italiens sont très différents)et d'accentuation (on exagère la ressemblance des membres d'un groupe entre eux ; ex: tous les italiens sont pareils : macho, dragueurs, parlent avec les mains...).
Il faut aussi noter l'importance du favoritisme endogroupe ou intragroupe (préférer son propre groupe au détriment des autres groupes) qui existe par la constitution minimale de groupe (c'est-à- dire que le seul fait d'appartenir à un groupe, même si ce groupe est fait par hasard, va entraîner un favoritisme endogroupe).
N'oublions pas l'illusion de corrélation qui amène à percevoir comme liés entre eux des événements minoritaires qui n'ont pourtant aucun rapport. En fait, les événements négatifs sont plus rares que d'autres ; ils atirreront donc davantage l'attention et on aura tendance à établir une relation de cause à effet entre ces événements rares. Ex : les minorités ethniques sont...minoritaires et la délinquance est minoritaire. On aura donc tendance à associer la délinquance aux minorités ethniques.On surestimera les comportements minoritaires du groupe minoritaire de manière illusoire.
2006-12-29 11:21:39
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answer #6
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answered by **** 3
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Dans les livres d' histoires,
la nature humaine
et génétique des hommes
tout autour de la terre
et de toutes couleurs
ne vous en apprendrons RIEN !
Voyagez! Partez ! TRAVAILLEZ
à l' étranger et vous pourrez
vous rendre compte par vous
même de toutes ces différences
qui ne nous unissent pas toujours
mais.......nous apprennent à mieux
comprendre, et ainsi mieux agir,
et non juger de but en blanc,
par les médias ou les on-dit .
2006-12-29 10:19:43
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answer #7
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answered by ... 5
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Pas besoin d'argumenter, il suffit de survoler questions/réponses et cela devient évident, surtout dans la rubrique "politique" !
2006-12-29 08:06:35
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answer #8
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answered by adaf75 4
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Le savoir penser cultive l'esprit d'analyse..... chassant ainsi les préjugés hâtifs de l'obscurantisme...
2006-12-29 07:05:43
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answer #9
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answered by Eurydice 7
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l’ignorance peut entraîner des préjugés pouvant aboutir à l’intolérance, laquelle risque elle-même de déboucher sur des discriminations et des violations des droits de l'homme.
Pour ne citer qu’un exemple, la connaissance de l’Islam est faible à l’heure actuelle dans plusieurs pays européens, où les musulmans font par conséquent l’objet d’un traitement discriminatoire.
L’idéal serait que des réunions de dialogue interreligieux comme celle de Kazan soient organisées au niveau national. Le but en serait de faciliter la compréhension mutuelle et de définir des mesures concrètes pour améliorer l’enseignement des religions.
Le respect mutuel est inséparable non seulement de la prévention des tensions et conflits, mais aussi de la protection de la liberté de religion, une des pierres angulaires de tout le travail en matière de droits de l'homme. La Convention européenne des Droits de l'Homme formule ce droit dans les termes suivants :
« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites. »
« Toute personne », cela signifie tout le monde. Ce droit doit donc s’appliquer sans discrimination aucune à l’encontre de toute religion ou croyance. à cet égard, les pays où il existe une religion d’Ãtat, ont une difficulté à surmonter : comment veiller à ce que des individus se réclamant d’« autres » religions ou croyances aient la même possibilité de les manifester « par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites » ?
Le même dilemme se pose aux Ãtats laïques où une religion est dominante. Au sein de ces deux types de société, l’enseignement portant sur les autres religions tend à être particulièrement opportun. Dans la réalité, la lutte pour la liberté de religion ou de croyance (y compris l’athéisme) est souvent liée aux droits des minorités.
Il va de soi aussi qu’aucune liberté ne saurait être totale. La Convention européenne admet qu’il peut y avoir des limites au droit de manifester sa religion. Cela ne doit se régler, cependant, que par voie législative et lorsque c’est nécessaire, par exemple pour protéger les droits d’autrui.
Parmi les « autres » il y a les enfants. La Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant vise à établir un équilibre entre le droit des parents et des gardiens de guider l’enfant pour ce qui touche à la religion et celui de l’enfant de se former ses propres opinions et de les voir respecter. Les « capacités d’évolution de l’enfant » constituent à cet égard une expression-clé : plus l’enfant est grand et mûr, plus il possède, à l’évidence, une liberté individuelle de pensée, de conscience et de religion.
Pour que cela passe dans les faits, il importe que l’enfant puisse s’instruire à l’école sur la religion, y compris les croyances des « autres ». La Convention des droits de l’enfant vient à l’appui de l’esprit de Kazan, selon lequel les enfants ont le droit de connaître leur identité culturelle, mais aussi les cultures et civilisations différentes des leurs.
Ces deux aspects vont de pair. Grâce à une image plus claire de leurs cultures, les gens deviennent plus ouverts aux messages qui démystifient l’inconnu. Le but devrait être non seulement de promouvoir la tolérance mais aussi le respect d’autrui.
2006-12-29 05:39:09
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answer #10
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answered by mahaura 3
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