Le politiquement correct l'avait supprimé du vocabulaire. Il revient et enlève la chape de plomb qui voulait cacher une misère qui a toujours existé
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Un exemple précis. Les ouvriers agricoles. Avez vous vu dans quelles conditions ils ont toujours été logés ?
Les ouvriers en foyers autour des grandes villes ?
Un des responsable également la volonté de sécurité à tout prix et de confort. Il ne faut pas se voiler la face, les logements insalubres disparaissent mais, ils étaient un logement accessible, je n'ai pas dit acceptable, pour ces personnes.
Je connais à Paris des personnes qui vivent à 14 dans un deux pièces minable pour 100€ par moi et par personne. C'est inadmissible mais, ces personnes ne sont pas à la rue. Ces logements existent depuis des décennies, maintenant on les démoli au titre de la sécurité et de l'hygiène mais, en remplacement on propose des loyers de 400 à 700€ par mois. Alors la solution.... la rue
2006-12-28 20:19:53
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answer #1
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answered by Al91 7
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Ils existent epuis qu'on prone le liberalisme sur le marché du travail.
On admet l'expression parcequ'ils sont de moins en moins une minauroté.
2006-12-28 20:19:36
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answer #2
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answered by Hélène 3
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Qu'est ce que tu veux, on s'americanise. Là-bas, le concept n'est pas nouveau et est tres repandu. L'Angleterre n'est pas epargnée n'on plus et on commence a en parler en France.Je doute malheureusement qu'on en reste là.
2006-12-28 20:18:40
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answer #3
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answered by Natlo ♀♀ 7
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Je pense que c'est super récent. Je ne pense pas que cela soit antérieur à 2000 tellement cette notion avait disparue de notre culture.
Mais elle est de retour!!!!
2006-12-28 20:18:02
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answer #4
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answered by Starbuck 6
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Travailleurs pauvres...est récent. Ce terme a tout au plus quatre à cinq ans...Il est contemporain de la mise en pièce à peu près réussie du code du travail ainsi que d'une mauvaise application des trente-cinq heures.
Naguère était apparue l'expression "les nouveaux pauvres", plutôt jeunes, solitaires ou en couples. Ils avaient une image de noceurs, menant une vie de bohème, d'artistes maudits...de gentils rebelles. Et on pensait presque qu'ils n'avaient pas trop envie de rentrer dans la vraie vie.
Aujourd'hui "travailleurs pauvres" évoque le retour du lumpen-proletaria, les prolétaires en haillons.
Pour répondre à ta question, cette expression que nous entendons depuis quelques années nous est imposée. Les médias, manipulateurs de symboles (et le langage en est un) ont trouvé seyante cette oxymore. Elle satisfait ceux qui se réclament de l'ordre moral (travailleur, donc ça travaille....), elle valorise à peu près ceux qui s'y reconnaissent (ils ne sont pas fainéants, ils bossent).
Sauf que quand même, s'il y a des travailleurs pauvres, c'est qu'il existe des patrons radins, ou trop payés.
Faudrait-il relire Marx?
2006-12-29 00:38:05
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answer #5
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answered by Gatsby 4
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