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2006-12-28 00:28:57 · 9 réponses · demandé par Anonymous dans Actualités et événements Événements

9 réponses

Grand bluff !
quand ça va se développer à 75 %, il n'y aura plus de ressources ni de matières premières à combler la croissance à deux chiffres du pays. Donc si ça devient n°1, on peut prévoir une surchauffe puis un effondrement. Comme en Argentine.

2006-12-28 00:33:50 · answer #1 · answered by machrouh f 1 · 1 0

Nonm, la chine etait bien en route pour devenir le numero de l'economie mondiale mais l'Inde est en train de prendre la tete et ce pour un moment...ils ont les cerveaux, la mains-d'oeuvre, le savoir faire, la precision d'execution et aussi une communication hors pair.

2006-12-28 08:45:18 · answer #2 · answered by Spirit411 6 · 1 0

Il est fréquent désormais, même si ce n’est guère réaliste, d’entendre parler à propos de la Chine d’un taux de croissance d’environ 10 %. Cet optimisme est compréhensible en un sens : les chiffres officiels de la Chine, sur lesquels la plupart des estimations sont fondées, donnent effectivement des taux de croissance de cet ordre. Mais il ne faut pas oublier que le système de comptabilité nationale de la Chine repose sur des méthodes soviétiques dépassées, qui se réfèrent principalement aux bilans communiqués par les entreprises et les unités de production des régions rurales. Or ce système est approximatif et hasardeux et ne peut être exploité que pour certains calculs. En appliquant les procédures comptables normalisées de l’OCDE pour évaluer la croissance du PIB de la Chine en parité de pouvoir d’achat, on obtient néanmoins un résultat remarquable, quoique plus modeste : un taux de croissance de 7,5 % par an depuis 1978.

Pour que la Chine parvienne à égaler la première puissance économique mondiale que sont les États-Unis, il faudrait que son taux de croissance annuel soit à peu près de 5,5 % jusqu’en 2015 environ. A la lumière de l’expérience passée, cela paraît du domaine du possible, surtout si le dynamisme dont fait preuve la Chine continue de lui permettre de s’adapter aux exigences de la concurrence internationale. Il lui faudra pour cela continuer d’améliorer l’efficacité de l’allocation de ses ressources en capital humain et physique, s’ouvrir encore davantage à la technologie étrangère et l’adapter à ses propres besoins, et s’efforcer de recenser et d’exploiter ses avantages comparatifs.

Le nombre impressionnant d’entreprises d’État déficitaires demeure un handicap pour l’économie chinoise et celles-ci devront être soit réformées, soit fermées. Dans l’ex-Union soviétique et dans d’autres pays ayant effectué la transition d’une économie dirigée vers une économie de marché, ce processus a créé des difficultés et entraîné une instabilité politique. La Chine devra se montrer avisée dans le règlement de certains problèmes, notamment celui du chômage, étant donné que les emplois dans le secteur public assurent actuellement des avantages sociaux, tels que l’accès aux soins et au logement, indispensables aux travailleurs en l’absence d’un système de substitution à l’échelon national. Les suppressions d’emplois risquent dans ces conditions d’avoir des conséquences sociales dramatiques.

La nécessité de réformer le système bancaire et financier est elle-même liée au problème du manque de rentabilité des entreprises d’État. Pendant les premières années d’ouverture de l’économie chinoise, les autorités monétaires ne sont pas parvenues à maîtriser l’évolution du système financier. Cette situation a contribué à entretenir les tensions inflationnistes, ainsi qu’une allocation inefficace de l’épargne. Si le système bancaire, qui n’a cessé de renflouer des entreprises d’État déficitaires au moyen de prêts improductifs, est resté aux mains de l’État, un système parallèle d’intermédiaires financiers non bancaires s’est mis en place pour mobiliser une partie de l’épargne privée au profit du secteur non étatique.

Ces institutions non bancaires – sociétés de gestion de portefeuille et d’investissement, coopératives de crédit urbaines – ont permis de répondre à la demande des entreprises en quête de capitaux pour financer leurs investissements et ont bénéficié de transferts de volumes importants d’épargne drainés par les banques d’État désireuses de mettre à profit les compétences propres aux intermédiaires du secteur non étatique. Il en est résulté une création excessive de crédit. Les réformes engagées en 1994 ont dans une certaine mesure remédié à la situation, mais l’équilibre doit encore être trouvé et il reste aux intermédiaires financiers non bancaires à se donner les moyens de devenir de véritables concurrents des banques grâce à une rationalisation et à une réhabilitation du système financier tout entier.

Enfin, il faut absolument assainir la situation budgétaire du gouvernement central. Les relations actuelles entre les administrations centrale et régionales pour ce qui est du prélèvement des impôts devront être clarifiées et la base imposable devra être élargie afin que l’on puisse se passer des ressources extrabudgétaires qui complètent actuellement les recettes fiscales.

Dans l’ensemble, à l’aube du 21e siècle, la Chine demeure un pays pauvre. Cela lui donne bien entendu d’autant plus de chances d’atteindre des taux de croissance élevés, mais cela veut dire également qu’il lui reste un long chemin à parcourir avant d’espérer un revenu par habitant équivalent à celui-ci des États-Unis et des autres grands pays de l’OCDE. Le PIB par habitant a augmenté au rythme annuel moyen de 6 % entre 1978 et 1995, et l’on peut penser qu’il continuera de progresser à un rythme plus modéré (bien qu’encore très honorable) de 4,5 % d’ici à 2015. La Chine devrait ainsi se hisser à peu près au niveau de la moyenne mondiale, mais restera encore très en deçà de la moyenne des pays de l’OCDE et à un niveau de revenu cinq fois inférieur à celui des États-Unis. Si l’on table sur une croissance du PIB mondial de 5,5 % sur la même période, la Chine représenterait 17 % du PIB mondial, ce qui lui donnerait un poids mondial nettement plus important qu’aujourd’hui. Il en résulterait un accroissement des exportations de la Chine, mais aussi une augmentation dans les mêmes proportions de ses importations, ce qui stimulerait l’activité économique à l’échelon planétaire. En dépit des difficultés que rencontrent actuellement les économies d’Asie dites dynamiques, il semble que la région dans son ensemble devrait renouer avec la croissance et prendre davantage d’importance dans l’économie mondiale à moyen terme. Sous réserve qu’elle demeure ouverte sur l’économie mondiale, la Chine jouera un rôle essentiel dans la détermination de la cadence et de la forme que prendra ce processus de redressement.

2006-12-28 08:30:11 · answer #3 · answered by HpX 2 · 2 1

C'est possible à la seule condition que l'occident accepte bien que les autres évoluent dans le monde comme elle avant eux.

2006-12-28 09:17:26 · answer #4 · answered by saint bernard 2 · 0 0

sortis de quelques grandes villes la chine c'est encore le moyen âge, charettes à buffles et habitat insalubre, leur nombre est un atout mais aussi un inconvénient, faut les nourrir, les éduquer, les soigner, etc... et c'est loin d'être le cas et l'ouverture au capitalisme fait déjà des dégâts (taux de chômage, prostitution, délinquence), j'ai même entendu qu'ils sous-traitaient au vietnam pour être encore plus compétitifs !
beaucoup à dire après un voyage là bas tant les paradoxes sont nombreux mais là je dirais bluff.

2006-12-28 08:59:16 · answer #5 · answered by aloha 7 · 0 0

Inévitablement et c'est dans pas longtemps.
Avec un taux de croissance de 10 à 12 % /an alors qu'il n'est que de 2 à 3 % en Occident, il ya lieu de le croire. En plus, l'Etat fait tout pour freiner la croissance pour éviter la surchauffe de l'économie sinon le taux de croissance de la chine serait encore superieur. Le problème de ce pays est de maitriser sa croissances pour ne pas créer un grand fossé (ou fracture sociale comme dirait Chirac) entre les mondes rural et citadin.
Déjà les inégalités entre les classes sociales sont importantes.
Perso, je crois en le génie chinois. Parce que dans les années 70 on parlait de chinois qui mourraient de faim. Il n'y avait ni electricité ni barrages. Les télés occidentales montraient des chinois qui portaient sur les épaules des petits couffin plein de terre pour construire un barrage.
Bref, ce génie chinois provient du fait que étant soumis à l'embargo mondial parce que communistee, la Chine a appris à compter sur ses propres sources et énergies. Et çà c'est très important.

2006-12-28 08:52:45 · answer #6 · answered by hammadimo 6 · 0 0

Elle est encore trés loin du N°1, trop loin pour dire si un jour elle le dépassera !
Mais si ça croissance ne faiblit pas elle pourrait y arriver dans 30 ans(calcul fait avec une extrapolation de la croissance actuelle) ! Mais si il y a une chose que nous a appris l'histoire c'est que l'on ne peut pas la prévoir !

2006-12-28 08:36:21 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

Ah NON, tout démontre qu'ils seront n°1 bientôt. Ils ont la culture de la re-copie à moindre coût, de l'envie de devenir capitaliste après des années de communisme façon Marxiste à la mode Mao!

2006-12-28 08:32:52 · answer #8 · answered by maxantso 3 · 0 0

possible! mais les USA se laisseront-ils faire?je ne crois pas, en tout cas la lutte sera tendue

2006-12-28 08:31:53 · answer #9 · answered by lionnel 2 · 0 0

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