Le réalisme submerge l’idéal
L’oeuvre n’est pas romantique mais appartient à un néoclassicisme qui se fissure : la
peinture de genre est traitée comme la peinture d’histoire et le « réalisme » submerge
l’idéal. Les souffrances de l’être humain accèdent au rang de la peinture d’histoire, au
grand genre réservé aux épisodes bibliques, aux exploits des héros grecs et romains et
aux hauts faits des monarques. Parmi ces naufragés, Géricault aurait pu faire figurer un
exemple de courage spartiate ou de résignation stoïcienne. Or il n’en n’est rien.
Hommes et femmes souffrent, mus par le seul instinct de conservation. Ils sont
dominés par une souffrance toute animale. Le schéma davidien est transformé.
Les limites de la souffrance
Géricault s’inspire de la Bataille d’Eylau de Gros pour mettre au premier plan les
souffrances des hommes dans des circonstances extraordinaires. Géricault choisit un
moment de forte tension : à l’horizon un navire se profile ; les survivants rassemblent
leurs forces, agitent des linges. Rien ne nous dit que les signaux seront perçus.
Géricault se révèle un exceptionnel dessinateur et un prodigieux constructeur de
l’espace pictural, ajoutant à son oeuvre une tension dramatique violente et une force
des éclairages venant des peintres baroques napolitains et du Caravage.
Un drame de l’incurie
Inspiré d’un événement récent, que Géricault analyse « à chaud », cette oeuvre évoque
le naufrage du bateau la Méduse, coulé le 2 juillet 1816. L’affaire défraye la chronique,
cent quarante-neuf rescapés s’étant entassés sur un radeau de fortune, à bord duquel
ils devaient souffrir vingt-sept jours avant d’être sauvés par un autre navire, l’Argus,
qui ne recueillit en définitive que quinze survivants. Tout dans cet épisode provoque
le scandale : le contexte politique avec la mise en cause d’une administration qui a
laissé un capitaine inexpérimenté diriger le vaisseau, les scènes d’anthropophagie
sordides qui eurent lieu à bord du radeau et la noirceur générale de l’histoire.
2006-12-27 04:56:48
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answer #1
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answered by Omega 2
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c'est une piece de theatre aussi non?
2006-12-27 04:28:25
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answer #2
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answered by vero v 3
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Ta question n'est pas très claire, mais tu trouveras en dessous un lien qui te permettra peut être de comprendre un peu
2006-12-27 04:13:24
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answer #3
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answered by ♥-Ker-Sherry 7
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Pourrais-tu reformuler ta question ? Et si possible en français, merci. Ainsi on aura une chance de te comprendre, et donc de te répondre.
2006-12-27 03:59:26
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answer #4
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answered by Jeanne38 3
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je ne suis pas sure d avoir tout compris à ta question...
2006-12-27 03:59:07
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answer #5
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answered by julie d 5
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le radeau de la meduse à était peind par gerico
il n'est pas un symbole mais l'ilustration d'un evenement réélement passé, un grand naufrage à l'époque ou les gens se sont entretué sur le radeau il y en avait qui avait des armes il y a eu du canibalisme, et en fin un navire les a trouvé tous celà est exprimé dans ce tableau l'espoir, la folie, la méditation, etc..
il existe des récits de l'epoque qui ont été écris par les survivants
une anegdocte le peintre était trés perfectionniste il n'arrivait pas à fair les pieds comme il le souhaitait du coup c'est pour celà qu'il a mis des chaussettes a ses figurants.
2006-12-28 23:12:59
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answer #6
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answered by sylvie 529 2
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Vous pouvez répéter la question !!!!
2006-12-27 09:55:35
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answer #7
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answered by Anonymous
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pourrais tu reformuler ta question parce que là ca va pas être possible stp
2006-12-27 04:25:51
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answer #8
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answered by messa 3
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Tu le fais exprès ou c'est naturel?
2006-12-27 04:20:39
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answer #9
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answered by LUD.VAN B. 5
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