Stricto sensu, ils n'ont pas rassemblé une majorité de français dans quelque élection que ce soit.
Par contre, ils ont été presque de tous les gouvernements de républiques parlementaires, ça oui, mais tout simplement parce que, comme il s'agissait de républiques parlementaires, il fallait souvent pour former un gouvernement recourir au parti se situant au milieu de l'échiquier politique.
En fait le parti radical est réellement né avec la troisième république, comme parti représentant la laïcité contre le parti catholique, la république contre les monarchistes, et maniant une certaine rhétorique de "progrès" qui collait bien à l'époque avec l'industrialisation de la France.
Mais on peut considérer que, en tant que parti d'importance, il est aussi mort avec la troisième république dont le naufrage fut consommé par le vote des pleins pouvoirs à Pétain.
Il s'est survécu à lui même sous la IV° République parce que cette dernière était aussi une République parlementaire et que les restes du radicalisme pouvaient jouer encore ce rôle charnière.
La V° République est elle une république d'abord présidentielle, et pousse à la bipolarisation : le parti radical a donc fini par se scinder logiquement en deux, la "charnière" parlementaire se trouvant éclatée entre la droite et la gauche, le parti radical 'valoisien' qui rejoindra l'UDF et le parti radical 'de gauche' qui s'alliera avec le PS.
2006-12-22 05:54:22
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answer #1
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answered by JG 1
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La réponse de JG est excellente, il a répondu bien mieux que je pourrais le faire à ta question, fort intéressante.
Le parti radical était depuis la troisième république, situé à gauche, mais une gauche modérée et parfois affairiste. Il ne faut pas oublier au départ que la SFIO après la scission avec les communistes, en 1920, n'avait que peu d'audience. La gauche devait donc compter avec eux. De nombreux présidents du conseil étaient des radicaux, Chautemps,par exemple, que l'affaire Stavisky a contraint à la démission en 1934, mais qui a cependant succédé à Léon Blum en 1937 dans la période du front populaire.
Après la seconde guerre mondiale, le parti radical a également compté des membres éminents comme Henri Queuille, et même Mendès-France. Pour situer ce parti hétéroclite, il faut signaler également que Chaban-Delmas fut radical (!) avant de rejoindre le parti gaulliste.
2006-12-22 06:12:27
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answer #2
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answered by AVOINE anti censure 6
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a ma connaissance ils n'ont pas rassemblée la majorité... sauf dans le cas de l'exclusion des étrangers...
2006-12-22 05:54:23
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answer #3
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answered by Carrie 3
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