2006-12-22
03:16:26
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8 réponses
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demandé par
nikita
1
dans
Actualités et événements
➔ Événements
je vous laisse mon témoignage. Et je précise qu'avant de faire ce métier, l'idée de mettre des surveillants dans chaque classe, des militaires etc. me paraissait casi-fachiste... mais vu de l'intérieur c'est très différent...
je suis prof dans un collège "ambition réussite" comme celui de Meaux, et je peux t'assurer que la plupart des profs revent d'avoir un surveillant dans chaque classe...
tu n'imagines meme pas l'ambiance de ce genre d'établissement ; les élèves sont très violents, très souvent dans l'agressivité, qu'elle soit physique ou verbale... Ils passent la moitié du cours a s'insulter, a se mettre des "taquets", a voler la trousse de l'un pour le provoquer...
mardi je me suis faite traiter de "pute" et de "salope"
mercredi un des élèves dont je suis prof principal a fait une tentative de suicide car il n'a pas supporté qu'une élève l'humilie en classe en lui baisssant son pantalon en plein cours...
aujourd'hui j'ai eu une bagarre a cause d'un pb de table... en les s
2006-12-22
03:17:38 ·
update #1
eh bien mamie viens faire un tour dans ces classes et tu comprendras pourquoi les profs n'ont guere plus d'autorité dans ce genre d'établissement :
1 - ils ont très peu de respect pour l'adulte, et encore moins entre eux (70% de ces élèves)
2 - ils pensent que l'école ne leur apportera rien (70%)
3 - ils gagnent plus en volant, ou en surveillant les clients...que leurs profs (10?mais du coup nous sommes dévélorisés)
4 - aucune des sanctions ne leur fait peur : ils ne viennent pas en retenue, ne rendent pas leur punition... et il n'y a rien de prévu par l'état pour les contraindre !
2006-12-22
03:28:24 ·
update #2
J'ai passé mon année de PCL2 en ZEP-zone violence & heureusement que je n'avais que 4 heures, parce que sinon je serais mort & enterré depuis longtemps.
Les élèves étaient des animaux & l'établissement se trouvait entre 2 cités rivales...
Je te laisse imaginer la suite....
Je leur ai tourné une fois le dos& je peux t'assurer que je ne me suis pas risqué à le faire une 2e fois.
Bon courage à toi.
PS : pour Mamie B, quand on ne sait pas de quoi on parle on a au moins la décence de se taire,merci.
2006-12-22 03:30:04
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answer #1
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answered by Anonymous
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Quels pouvoirs aurait ce surveillant?
Si on commençait par rendre le pouvoir aux profs?
A force de trouvers des droits aux personnes, on a négligé les droits de la société! Faire une remarque devient du harcèlement moral!
On n'envoie pas les soldats au front sans armes et pourtant ce sont le plus souvent de jeunes profs qui doivent affronter le problème avec très peu de moyens. C'est à l'école que les jeunes font leur apprentissage de la vie sociale... et ils ont vite compris le système en place. Il ne faut pas seulement les instruire mais les éduquer (ce qui théoriquement est le devoir de la famille et non des profs)! Heureusement, les jeunes ne sont pas tous comme cela (il y a beaucoup de bon sens dans la plupart des réponses Q/R)mais la faiblesse des bons fait la force des mauvais!
2006-12-22 12:01:38
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answer #2
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answered by yourilou 4
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Mamie B , ta réponse montre ta méconnaissance du sujet !
les élèves ne sont plus de "gentils garnements" comme dans ta jeunesse !
J'ai été prof 5 ans en région parisienne dans un lycée professionnel classé en ZEP et zone sensible à l'époque ! j'ai eu droit à des insultes, des menaces de mort, des élèves suivis judiciairement , des dealers venant faire leur "business" au lycée ....
Je comprends ta situation ma grande , crois-moi ! ce n'est pas une question d'autorité ! ces gamins n'ont aucune limite et aucun repère ! ne remets surtout pas tes compétences en doute à cause de la remarque de Mamie B !! j'ai eu aussi ce sentiment d'insécurité permanente.
La solution serait de ne pas faire preuve de laxisme au niveau administratif et de soutenir les profs qui demandent des sanctions et des exclusions ! l'académie nous obligeait à garder ces gamins parce qu'elle préférait les savoir parqués dans une salle de classe plutôt que dehors ! résultat ? une classe sacrifiée par trois ou quatre individus pour garantir la paix sociale !
2006-12-22 12:21:40
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answer #3
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answered by Florence 4
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Dès l'an 2000, on a commencé à réinstaurer le vouvoiement dans des écoles francophones, notamment au QUEBEC. On a fini par comprendre que le respect est une condition essentielle à l'éducation.
En FRANCE, on a des gens instruits, certains ont de la formation, mais les gens éduqués nous font cruellement défaut. Et on s'étonne que les enseignants soient victimes de manque de respect et parfois même de violence dans les écoles.
Notre amour de l'égalitarisme et nos désirs sentimentaux nous ont amenés à croire que notre société serait bien meilleure si les parents et les enseignants étaient amis avec les enfants plutôt que porteurs d'autorité.
C'est l'éducation, l'instruction et la formation qui donnent à l'individu son autorité et non le simple fait de vivre. L'enfant est un petit être parfois charmant mais toujours sujet à ses pulsions. Le considérer sur le même pied d'égalité que l'adulte éduqué déprécie l'éducation si difficile à acquérir mais nécessaire pour vivre harmonieusement en société. Ãa nous aura pris trente ans de réformes expérimentales et romantiques pour s'en rendre compte.
Le bilan est plutôt désastreux: nous nous retrouvons avec deux générations d'individus sans notion de bienséance et qui ne savent souvent ni se présenter ni même répondre correctement au téléphone.
Votre téléphone sonne et vous répondez.
— Allo!
— Ouais!, Cé qui qui parle?
En personne bien éduquée et observant la Charte des droits et libertés, dois-je accepter d'être dérangé chez-moi par un individu inconnu qui n'a même pas la décence de se nommer lorsqu'il se présente?
Le droit d'être accepté tel que l'on est donne aussi le droit de ne pas participer à une société qui nous impose des exigences. Ãa donne le droit de refuser l'éducation. Et si cette société ne nous donne pas de travail parce qu'on refuse d'y participer, elle donne cependant droit à l'assistance financière. Une personne qui refuse d'en nourrir une autre enfreint le droit au secours. Et si une personne vole pour manger elle pourra dire qu'on a refusé de lui porter secours. La boucle est bouclée, nous avons le droit de voler pour manger et vive les droits et libertés! Heureux sommes-nous de vivre une époque d'abondance sans cataclysme naturel sérieux, sinon, je n'ose imaginer les barbaries auxquelles nous nous livrerions les uns sur les autres. Droit à l'instruction, droit au refus de l'éducation, droit à l'assistance financière et obligation de porter secours, tous ces droits font que ceux qui acceptent de s'instruire et de s'éduquer deviendront les riches qui auront l'obligation de porter secours à ceux qui auront choisi l'ignorance la fainéantise l'oisiveté et la pauvreté.
Ce problème remonte loin. Dans mon enfance, nous pensions beaucoup de mal des gens éduqués remplis de mauvais sentiments. Nous pensions que la solution consistait à cultiver nos bons sentiments. Nous ignorions qu'une société remplie de bons sentiments mais sans éducation n'est qu'un autre type d'enfer. L'équilibre n'est pas facile à trouver.
Je pense que si nous avons fait la vie trop facile à nos enfants, c'est aussi parce que, dans une société où les deux parents travaillent sans cesse, nous manquons du temps et de l'énergie nécessaire à entretenir certaines difficultés formatrices. Lorsque je me suis astreint pendant toute la journée, tout comme ma conjointe, à travailler sous la pression imposée par la productivité, revenu chez-moi le soir, je n'ai plus envie d'en rajouter. Devenir à mon tour le bourreau de mes enfants me répugne. Tout ce que je veux, c'est la paix et un peu d'affection. Autrefois, le besoin d'ordre naissait dès le départ puisque avec une famille nombreuse, l'ordre et l'autorité étaient nécessaires sinon il aurait été trop difficile de vivre ensemble. Les micro-familles repoussent ce besoin beaucoup plus tard. Les enfants sont formés à tout recevoir comment pourraient-ils comprendre le besoin de se discipliner.
Pendant trente ans, on a perdu ce point de vue. Chacun y a gagné en autonomie et en liberté personnelle. Mais le peu d'éducation des nouvelles générations entraîne des problèmes qui nous obligent à nous poser ces questions: « Comment vivre ensemble? », « Comment éduquer nos enfants? ». Je loue aujourd'hui mes éducateurs qui misaient autrefois sur la force que j'allais bâtir en faisant face aux obstacles qu'ils avaient le courage d'ériger devant moi pour m'éduquer. Je les loue d'autant plus qu'ils se posaient courageusement en bourreaux devant affronter ma haine. Ils se privaient de mon affection pour m'obliger à me dépasser. Aurions-nous ce courage pour permettre à nos enfants d'être mieux éduqués? Leur abnégation était admirable puisqu'ils vivaient alors pour un idéal dont certains ne devaient pas vivre assez longtemps pour en voir les fruits.
En contrepartie, ceci m'amène à regretter amèrement l'attitude douceâtre, voire romantique que nous entretenons depuis les trente dernières années avec nos enfants. Nous n'avons pas eu le courage de leur donner l'éducation solide qu'on a reçue. Je les vois démunis comme si nous les avions négligés. Nous avons tout fait, pour qu'ils ne vivent pas les inconvénients que nous avons dû supporter quand nous étions jeunes, en pensant les aimer. Ils n'ont manqué ni de vêtements, ni de nourriture, ni de gîte, ni d'amour, mais ils me semblent si démunis. Aujourd'hui, ils sont devenus irresponsables et esclaves de leurs pulsions.
Aimer ses enfants de manière à ce qu'ils soient toujours heureux en leur donnant tout ce qu'ils nous demandent afin de leur éviter toute frustration est l'idéal en vogue. Cette vogue est issue du courant psychothérapeutique qui, depuis trente ans, nous met en garde de "traumatiser" nos enfants en bas âge: nous serions criminels. Et puis, ça nous apporte leur affection si prisée par les temps qui courent où les enfants sont rares. On ne se pose pas de question. On a la conscience nette et un bénéfice immédiat. Mais les résultats à long terme nous montrent combien nous sommes petits à côté des titans qui nous ont éduqués. Peu importe que nous les privions de notre affection, nos parents, enseignants et éducateurs travaillaient pour un idéal plus élevé : faire en sorte que nous devenions des gens éduqués. Ils ont été cependant si durs avec nous, que nous avons tout fait pour éviter d'être comme eux avec nos enfants.
Comment éviter l'oscillation entre une éducation trop permissive et trop répressive? Comment donner aux jeunes le goût de la discipline et leur faire ressentir le plaisir des bénéfices apportés par l'observation des règles de bienséance? Le respect de soi, le respect des autres, l'honneur et la dignité sont-ils des concepts vide de sens? Comment concilier amour et autorité? Toutes ces questions, pour moi, visent la recherche d'une solution à cette question cruciale à laquelle nos jeunes auront à faire face: Comment pourraient-ils trouver un équilibre pour faire en sorte qu'une bonne éducation passe tout en donnant le goût à leurs enfants de répéter leur méthode sur leurs enfants à venir? Trouveront-ils le moyen d'éviter les écueils extrémistes sur lesquels se sont buté leurs parents et leurs grands-parents?
2006-12-23 17:13:09
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answer #4
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answered by ted_laparty 1
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Je ne suis pas dans le métier, mais je comprends tout à fait que des profs comme toi puissent en avoir marre !
Un surveillant par classe, pourquoi pas, mais je ne sais pas si cela résoudra vraiment le problème : le vrai problème, c'est que se sont des enfants livrés à eux-même pour lesquels même leurs propres parents ont "démissionnés".
Et après, c'est facile de tout mettre sur le dos des enseignants : de nos jours, certains parents se reposent beaucoup trop sur l'école, le collège... pour élever leurs enfants : c'est leur rôle à eux aussi et ils ont tendance à l'oublier !!
Il faudrait les responsabiliser un peu plus.....les parents !! (et les jeunes aussi bien sûr !) : une petite réduction des allocs quand leur jeune à vraiment depassé les bornes les motiverai sûrement un peu plus pour s'occuper de leur progéniture !!
2006-12-22 11:41:21
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answer #5
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answered by masacie2 4
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Et vive le collège unique! Quand je pense que les profs le demandaient il y a une quarantaine d'années au nom de l'égalité des chances (et le SNES en particulier)! Et bien maintenant,ça y est, vous les avez les fils de prolo! De quoi vous plaignez vous? vous les avez réclamés à corps et à cris. Je me souviens de collègues communistes qui allaient découvrir l'enseignement en RDA et qui revenaient emballés par ce qu'ils avaient vu et surtout par ce que la propagande avait bien voulu leur montrer.Vous redécouvrez ce que les anciens (que vous preniez pour des cons) disaient. Tant qu'on obligera les établissements à garder des délinquants,que le conseil de discipline ne servira qu'à déplacer les F..de M d'établissement en établissement, ce sera comme ça et les choses empireront encore. Tu dis toi même que tu criais au fascisme à chaque fois que quelqu'un s'efforçait de ramener un peu de discipline. Si ça pouvait te servir de leçon, à toi et tes pareils! Si au moins tu prenais conscience que ce qu'il faut au pays c'est la TRIQUE! tout ce que tu endures servirait à quelque chose. Réfléchis à ça avant de déposer ton bulletin dans l'urne! Quant à un surveillant par classe, ne rêve pas. Le mammouth va maigrir, c'est obligatoire ...pour cause d'endettement national massif.
2006-12-22 13:33:51
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answer #6
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answered by Jean Cadre 6
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tu n'as pas un devoir de réserve ???
2006-12-22 11:22:11
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answer #7
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answered by ? 3
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Comment en est -on arrivé à avoir un surveillant dans chaque classe....... ça me laisse rêveuse.
Les profs laissent-ils leur autorité à la porte des écoles ?
Comment des adultes ne peuvent-ils être totalement incapables de se faire respecter et de faire respecter un règlement ?.... Ça ne laisse vraiment rêveuse!........
2006-12-22 11:21:42
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answer #8
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answered by MamieB suspendue 2 fois !.... 7
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