Pourquoi dit-on 'Sabrer le champagne' ?
On dit "sabrer" le champagne car cela consiste en une technique pour ouvrir une bouteille de champagne... avec un sabre.
Cette technique consiste à faire glisser le tranchant du sabre le long du corps de la bouteille et de frapper d'un coup sec le col du goulot qui se sépare du restant de la bouteille avec netteté.
Sabrer le champagne est un usage traditionnel dont l'origine remonte aux régiments de cavalerie de plusieurs armées du monde, à commencer par les célèbres hussards de la garde napoléonienne.
Au retour de la bataille, les officiers de ces glorieux centaures sabraient le champagne pour rendre un hommage vibrant à la victoire, à la vigueur, à la virilité et aux dames... Ainsi ouvraient-ils les bouteilles d'un geste spectaculaire et magistral.
2006-12-21 20:03:03
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answer #1
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answered by Dany 7
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SABLER LE CHAMPAGNE
Beaucoup de choses ont été dites ou écrites à propos de cette expression. Beaucoup de bêtises aussi. On est passé par exemple, par l’histoire du tas de sable humide qui maintenait au frais les bouteilles avant l’invention de la glacière...
SABRER LE CHAMPAGNE
Là aussi, que d’inepties entendues. La plus belle étant la confusion entre cette expression et la précédente. Mais non ! Sabrer le champagne nécessite de manier... un sabre.
“Sabler” ou “Sabrer” le Champagne... ?
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, sabler, qui s'appliquait à tous les vins, avait la signification suivante : c'était faire cul sec. Reprenant en effet en 1728, en la précisant, la définition du Dictionnaire de l'Académie de 1964, le Dictionnaire de la langue française, ancienne et moderne de Pierre Richelet, revu par Pierre Aubert, disait ceci : «Sabler un verre de vin». Ce mot se dit par quelques personnes pour dire l'avaler d'un coup. De même que l'on jette précipitamment la matière fondue dans le moule, on jette du vin dans le gosier et c'est par cette ressemblance que l'on dit «jeter en sable» ou «sabler un verre de vin». Constant, le valet de l’Empereur Napoléon Ier écrit dans ses mémoires : ... il prit fantaisie au général Dorsenne de donner un grand souper; les vins du Rhin et de Hongrie furent sablés, le punch vint ensuite...".
L'origine de l'expression n'est donc pas, comme certains l'ont soutenu, l'habitude prise au XIXe siècle par les aristocrates russes d'adoucir le champagne qu'ils trouvaient trop sec en humectant de leur haleine l'intérieur de leur verre et en y déposant du sucre en poudre pouvant évoquer le sable blanc de la mer Noire et se dissolvant dans le vin qui y était versé. Tous les dictionnaires du XVIIIe siècle, y compris l'Encyclopédie ont confirmé la définition du dictionnaire de Richelet.
C'est donc dans ce sens que l'employaient Diderot et Voltaire, le premier lorsqu'il écrivait, dans Jacques le Fataliste, que son héros, « en chemise et pieds nus, avait sablé deux ou trois rasades sans ponctuation, comme il s'exprimait, c'est-à -dire de la bouteille au verre, du verre à la bouche », le second dans son Epître à Madame Denis, La vie de Paris et de Versailles, où on peut lire :
« Ce vieux Crésus, en sablant du champagne
Gémit des maux que souffre la campagne,
Et cousu d'or, dans le luxe
Plaint le pays de tailles surchargées. »
De son côté Marmontel, dans Le Philosophe soi-disant, un de ses Contes moraux se demandait « combien une femme de cinquante ans pouvait vivre encore en sablant tous les soirs sa bouteille de champagne », tandis que Mirabeau écrivait dans Le Libertin de qualité : « Je n'aime pas ce Glück ; il n'y a pas le mot pour rire dans sa musique, pas un petit air qui aide à sabler gaiement son vin de Champagne. »
Changement de sens de l'expression au début du XIXe siècle, sabler le champagne, veut désormais dire : boire en abondance, pour laquelle le dictionnaire Le petit Robert donne comme exemple « Sabler le champagne, boire du champagne en abondance lors d'une réjouissance ». En 1827, Antoine Caillot raconte dans ses Mémoires pour servir à l'histoire des mÅurs et usages des Français l'histoire d'un joyeux plaisant en précisant que “malgré le champagne qu'il sablait au dessert, et l'hilarité générale qu'il excitait, il gardait un sérieux et un sang-froid imperturbables”.
Sabrer le champagne est un usage traditionnel dont l'origine remonte aux régiments de cavalerie de plusieurs armées du monde, à commencer par les célèbres hussards de la garde napoléonienne.
Au retour de la bataille, les officiers de ces glorieux centaures sabraient le champagne pour rendre un hommage vibrant à la victoire, à la vigueur, à la virilité et aux dames... Ainsi ouvraient-ils les bouteilles d'un geste spectaculaire et magistral. D'un revers de lame, ils faisaient sauter le bouchon.
De nos jours, sabrer le champagne évoque de la même façon les uniformes éclatants, les festivités solennelles et l'ivresse poudreuse des grands bals où l'élégance, l'apparat et d'ineffables réjouissances agrémentent la vie d'une musique légère.
Dans son remarquable Livre d'Or du Champagne, François Bonal décrit ainsi l'opération « D'une main, on tient la bouteille par le corps, la paume en dessous, et de l'autre on fait glisser d'un coup sec la lame du sabre, à plat, sur la partie supérieur du fût, le côté non tranchant faisant face au goulot. Le sabre vient ainsi heurter la bague de la bouteille qui, en raison de particularités de fabrication, se sépare en entraînant le muselet et le bouchon. La cassure est parfaitement nette et il n'y a aucune chute d'éclats de verre dans le champagne.
Sabrer le champagne est inoffensif pour celui-ci, mais pas obligatoirement pour les spectateurs si l'opérateur est maladroit. Davantage encore qu'avec le saut du bouchon on risque de perdre mousse, pression et vin, et c'est pourquoi il vaut mieux, pour cette opération, que la bouteille soit glacée. La pression sera moins grande et les risques un peu moins importants.
Toutefois, il est préférable de déboucher en douceur, ce qui procure le plaisir délicat d'entendre le murmure de satisfaction du vin, tellement heureux de s'échapper d'une bouteille où il est resté si longtemps
le site d'où j'ai récupéré mes infos :
http://www.maisons-champagne.com/encyclopedie/vignes_au_plaisir/sabler_sabrer.htm
chuis bon là ?
à surlekivi : vilaine copieuse, tu n'as pas honte de faire des copié-collé ?
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2006-12-21 20:09:46
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answer #2
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answered by Armel 2
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Au moins avec un sabre on n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Quoique ça marche aussi très bien.
Juste une précision : on n'utilise pas le tranchant du sabre. Il ne s'agit pas de couper le verre. Le revers du tranchant (le côté plat) vient alors buter contre le goulot. Le choc produit, en conjonction avec la pression intérieure de la bouteille, casse instantanément le verre juste sous le goulot.
Pour mes 20 ans, j'ai sabré (cuillèré?) une bouteille de champ avec le manche d'une cuillère à soupe. Le résultat a été génial (j'ai eu bcp de chance) puisque le verre s'est cassé parfaitement sous le goulot et qu'il est resté autour du bouchon (comme une bague). C'était génial.
2006-12-21 22:02:13
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answer #3
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answered by ? 4
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tout simplement parce qu'il s'agit d'ouvrir la boteille avec ... un sabre!
2006-12-21 20:12:22
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answer #4
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answered by jonafan 2
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“Sabler” ou “Sabrer” le Champagne... ?
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, sabler, qui s'appliquait à tous les vins, avait la signification suivante : c'était faire cul sec. Reprenant en effet en 1728, en la précisant, la définition du Dictionnaire de l'Académie de 1964, le Dictionnaire de la langue française, ancienne et moderne de Pierre Richelet, revu par Pierre Aubert, disait ceci : «Sabler un verre de vin». Ce mot se dit par quelques personnes pour dire l'avaler d'un coup. De même que l'on jette précipitamment la matière fondue dans le moule, on jette du vin dans le gosier et c'est par cette ressemblance que l'on dit «jeter en sable» ou «sabler un verre de vin». Constant, le valet de l’Empereur Napoléon Ier écrit dans ses mémoires : ... il prit fantaisie au général Dorsenne de donner un grand souper; les vins du Rhin et de Hongrie furent sablés, le punch vint ensuite...".
L'origine de l'expression n'est donc pas, comme certains l'ont soutenu, l'habitude prise au XIXe siècle par les aristocrates russes d'adoucir le champagne qu'ils trouvaient trop sec en humectant de leur haleine l'intérieur de leur verre et en y déposant du sucre en poudre pouvant évoquer le sable blanc de la mer Noire et se dissolvant dans le vin qui y était versé. Tous les dictionnaires du XVIIIe siècle, y compris l'Encyclopédie ont confirmé la définition du dictionnaire de Richelet.
C'est donc dans ce sens que l'employaient Diderot et Voltaire, le premier lorsqu'il écrivait, dans Jacques le Fataliste, que son héros, « en chemise et pieds nus, avait sablé deux ou trois rasades sans ponctuation, comme il s'exprimait, c'est-à -dire de la bouteille au verre, du verre à la bouche », le second dans son Epître à Madame Denis, La vie de Paris et de Versailles, où on peut lire :
« Ce vieux Crésus, en sablant du champagne
Gémit des maux que souffre la campagne,
Et cousu d'or, dans le luxe
Plaint le pays de tailles surchargées. »
LIRE LA SUITE TRES INTERESSANTE SUR:
http://www.umc.fr/encyclopedie/vignes_au_plaisir/sabler_sabrer.htm
2006-12-21 20:12:08
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answer #5
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answered by surlekiviv 7
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Ben... Pour ouvrir le champagne, on utilisait un sabre (en fait, ca marche aussi avec un bon couteau).
Tu frottes le bout de la bouteille de haut en bas, et d'un coup sec, tu décapites le goulot...
Et là !! CHAMPAAAAAGNE !
2006-12-21 20:01:11
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answer #6
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answered by Anonymous
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C'est une technique peu utilisée aujourd'hui : avec un sabre, entailler le verre au goulot de la bouteille, puis faire glisser violemment la lame du sabre vers le haut de la bouteille. Attention aux doigts, ils ne doivent pas se trouver sur le trajet de la lame ! En percutant le goulot, la lame le fait sauter avec le bouchon encore dedans. C'est très esthétique, mais on perd la moitié du champagne dans le jet qui en découle...
2006-12-21 20:05:03
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answer #7
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answered by Païkan 2
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