D'abord parce qu'il faisait partie du courant réaliste, et donc s'interessait comme Zola, par exemple, aux "tares" de la société,pour dénoncer à sa manière les injustices subies par certaines catégories de personnes.
Donner le premier rôle de ses nouvelles aux "déclassés", à ceux dont les"bien-pensants" se détournaient était une façon 'agir contre l'hypocrisie ambiante.
Il y avait aussi peut-être l'influence des poètes "maudits".Voici quelques vers de Baudelaire illustrant le thème des prostituées:
-Si vous la rencontrez,bizarrement parée,
Traînant dans le ruisseau un talon déchaussé,
Et la tête et l'oeil bas comme un oiseau blessé,
Messieurs,ne crachez pas de juron ni d'ordure
Au visage fardé de cette pauvre impure
Que déesse famine a, par un soir d'hiver,
Contrainte à relever ses jupons en plein air.
Cette bohème-là, c'est mon bien, ma richesse,
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse.
2006-12-21 17:04:53
·
answer #1
·
answered by ? 7
·
1⤊
0⤋
pourquoi ne pas parler de chose qui existent ? Maupassent faisait parti des courants "realistes", comme Zola, ou les descriptions réelles, même choquantes, ne devaint plus être tabou... Pis les prostituées n'ont p'têt pas choisi ce travail pour le plaisir, elles restent des femmes, parfois des mères, prêtent à vendre leur corps pour continuer à vivre... Boule de suif, en l'occurence, donne son corps pour "sauver" des gens qui n'ont aucun respect pour elle... c'est une belle leçon ! elle est humble ! et pourquoi n'aurait-elle pas une image positive ?
2006-12-21 03:53:45
·
answer #2
·
answered by marine 3
·
2⤊
0⤋
Ce sont des victimes de la société, et on a pitié des victimes. Si elles pouvaient faire autrement, elles ne se prostitueraient pas.
2006-12-21 03:38:20
·
answer #3
·
answered by petrvss 6
·
2⤊
0⤋
parce que la société les avait rejeté, il faut bien que Maupassant les peint plus humaines afin que les préjugés tombent !
2006-12-21 03:45:29
·
answer #4
·
answered by Chais pas 3
·
1⤊
0⤋
Parce que personne n'est ni tout blanc, ni tout noir. Surtout quand la bien pensance vient se rajouter là-dessus. Boule-de-suif qui sauve la communauté de ce chef allemand et la façon dont elle est "remerciée". Terriblement bien vu.
2006-12-21 03:45:00
·
answer #5
·
answered by frenchbaldman 7
·
1⤊
0⤋
Pourquoi pas? Dans Boule de Suif il oppose même le comportement héroïque de la prostituée à la lâcheté des bourgeois, classe que Maupassant stigmatise plus souvent. Le roman abordait au XIXème des thèmes juste effleurés. D'ailleurs Zola dresse aussi un portrait sympathique d'une courtisane de luxe, certes avec Nana et on trouve une 20aine d'horizontales chez Balzac dont la plupart sont aussi sympathiques. La prostitution et les maisons closes étaient des sujets bien connus des auteurs et des lecteurs. Pourquoi les occulter ou les diaboliser?
2006-12-21 21:24:34
·
answer #6
·
answered by ladyowen2001 2
·
0⤊
0⤋
Maupassant a beaucoup fréquenté les prostituées. Il les aimait et les appréciait
2006-12-21 07:36:59
·
answer #7
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
Guy de Maupassant est connu pour son talent de conteur. Cet écrivain, attaché à la description des mœurs de son temps a côtoyé le vrai monde et les demi-mondaines, de même qu’il a fréquenté les prostituées des maisons closes et celles exerçant pour leur compte. Fort de son expérience il a écrit trois nouvelles qui traitent de ces trois sphères de la prostitution. Dans "Yvette" il peint admirablement le monde des femmes entretenues, dans "Boule de Suif", à qui il doit sa renommée, il décrit les malheurs d’une prostituée fuyant Rouen lors de la guerre de 1870, dans "La maison Tellier" il brosse le portrait d’une maison close de province et des pensionnaires qui la peuple. Ce dernier ouvrage est sans doute celui qui en apprend le plus à l’historien quant à la vie quotidienne des prostituées.
2006-12-21 03:44:52
·
answer #8
·
answered by l'inégale ^^ 7
·
0⤊
0⤋
et pourquoi pas?
le maison tellier je connais pas mais boule de suif je l'ai lu en seconde et je me souviens avoir bien aimé.
2006-12-21 03:40:02
·
answer #9
·
answered by so (chevalier de Futiland) 6
·
0⤊
0⤋