Il n'existe pas de banque d'échantillons d'A.D.N, comment peut_on alors savoir à qui appartient cet A.D.N?
2006-12-19
06:29:26
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7 réponses
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demandé par
Mère Nature
6
dans
Sciences et mathématiques
➔ Biologie
Merci pour vos réponses.
Pour ce qui est de l'identification d'un présumé coupable, ok, on a la personne sous la main.
Mais dans le cas, par exemple, d'un os que l'on repêche en mer, avec l'analyse dde l'A.D.N, on connait l'identité du noyé. C'est là, que je ne comprends pas...
2006-12-19
09:42:58 ·
update #1
Peut-on comparer avec de vieux vêtements
ayant appartenu à la personne, des années après
2006-12-19
09:45:21 ·
update #2
Si on analyse l'ADN d'un individu sans avoir d'autre échantillon auquel le comparer, en effet cela ne sert à rien. Mais l'analyse ADN repose sur une comparaison. Par exemple on compare l'ADN recueilli sur une scène de crime avec celui du suspect, ou l'ADN prélevé sur une victime de viol avec la banque ADN des criminels sexuels (et si, cela existe en France), ou encore pour une recherche de paternité on compare l'ADN du père présumé avec celui de l'enfant, pour y chercher des parties communes. Ces analyses sont fiables à 99,9%.
Mais tu ne peux pas identifier la personne à qui appartient cet ADN si tu n'as pas cette personne sous la main pour comparer. C'est ce qui se passe quand on recueille de l'ADN sur les lieux d'un crime ou sur une victime de viol mais qu'on ne dispose d'aucun suspect avec qui comparer cette empreinte génétique.
Suite à tes commentaires ajoutés : tu fais référence à l'affaire Gordart, eh bien là encore on a procédé avec une comparaison : lorsque la famille Godart a disparu il y a plusieurs années on a très probablement prélevé des éléments tels que des cheveux à leur domicile pour en isoler l'ADN, c'est comme cela que l'on procède en cas de disparition, pour pouvoir identifier d'éventuels cadavres. C'est comme cela que l'on a su qu'un premier crâne repêché en baie de St Brieuc était celui de la fille du Dr Godart, et que l'on vient d'identifier les ossements repêchés au large de Roscoff comme étant ceux d'Yves Godart. Pour un noyé anonyme, on peut rechercher des similitudes avec l'ADN d'un membre de la famille qui recherche le disparu.
Si on retrouve des ossements et que l'on prélève l'ADN qui y reste (dans la pulpe des dents ou la moelle osseuse), on a une empreinte ADN, mais elle ne suffit pas à identifier la personne si tu ne peux pas la comparer avec une autre empreinte ADN dont tu connais avec certitude le propriétaire. Donc c'est un peu comme pour les empreintes digitales, en beaucoup plus fiable. Pour ta question sur les vêtements, en fait pour trouver de l'ADN qà partir de vêtements, il faudrait que ces vêtements portent des éléments biologiques tels que des cheveux, du sang, du sperme ou de la salive fraîche par exemple.
2006-12-19 06:37:42
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answer #1
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answered by Actinia 5
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Sequencer l'ADN d'un individu est trop fastidieux, ca prendrait de l'ordre d'une année au moins pour un être humain. On peut donc soit utiliser des séquences hautement polymorphique (qui existent en un grand nombre de variables et sont souvent différentes entre individus) comme les marqueurs neutres (microsatellites,...) ou encore séquencer des fragments mais c'est beaucoup plus lourd comme méthode. Enfin, on peut utiliser les SNP, qui sont les variations d'une seule paire de bases. Ces techniques se basent sur la PCR qui est couramment et facilement utilisé pour ce genre d'application, le sequencage demande plus de traitement.
Petit exemple suite à tes précisions : on retrouve un corps et on se demande son identité. si il appartient à une famille, il aura toute une série de marqueurs polymorphiques identiques à son père et toute une série identique à sa mère. De plus le degré de parenté diminue, de plus les similarités diminue. C'est de cette manière qu'on a pu clarifier l'histoire de la "fille" d'Yves Montand ou encore d'une princesse russe.
2006-12-20 02:46:45
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answer #2
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answered by Iguagua 4
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grace a la méthode de sanger: qui permet le séquensage de l'ADN.
ensuite à la PCR (réaction en chaines par polymérases)
le but est d'emplifier une séquence d'ADN pour en avoir un grand nombres. on peut obtenir 10^6 copie d'ADN en quelques heures.
-> au départ il faut 1 ADN pur, sans nucléotides déficients.
il y a 3 phases
1) la dénaturation: à cette t° (95°C), les liaisons qui assurent la cohésion de l'ADN sont rompues pour donner 2 brins simples
2) l'hybridation: correspond à l'apparition de bases complémentaires sur chacuns des brins à une t° < à la t° de la dénaturation (72°C)
3) l'élongation: correspond aux extentions des amorces. les amorces servent de point de départ à la polymérisation du brin d'ADN complémentaire de l'ADN matrice.
voila si vs voulez plus de renseignement n'hésiter pas
2006-12-19 15:06:58
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answer #3
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answered by o0_belgium_0o 4
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mais si des banques d'ADN éxistent !!
en France tout mis en examen se voir prélever un échantillon de salive avec un coton tige dans la bouche(joue)
2006-12-19 15:02:38
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answer #4
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answered by ? 6
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Portrait-robot dans un chewing-gum
Précurseurs en la matière, les policiers britanniques ont créé un fichier dès avril 1995, «avec l’appui de groupes de femmes favorables aux technologies pouvant permettre l’identification rapide de violeurs», souligne Peter Martin, ancien responsable des laboratoires de Scotland Yard. «Parce qu’il a été ensuite établi que les violeurs avaient souvent déjà un casier judiciaire pour des délits plus mineurs», le fichier a été élargi. Au Royaume-Uni, toute personne arrêtée ou suspectée peut aujourd’hui être priée de donner un échantillon de sa salive pour que sa carte ADN soit dressée. Ce fichier centralise actuellement les «codes-barres» de quelque 700 000 individus et devraient atteindre cinq millions de fiches d’ici 2010, sur une population de 58,6 millions de Britanniques. En cinq ans, cette banque de données a déjà permis des milliers de rapprochements, qui ont conduit à l’identification de «plus de 260 meurtriers, 400 violeurs et 2 500 cambrioleurs», selon Peter Martin.
Par nature, la police de tout pays est avide du maximum d’informations possibles. Certains de ses représentants rêvent de pouvoir dresser le portrait-robot d’un criminel à partir d’un simple chewing-gum trouvé dans les parages du crime. Les analyses actuellement effectuées (sur l’ADN non codant) grâce à la méthode dite PRC3 permettent de déterminer le sexe mais pas l’âge, ni la couleur des cheveux ou des yeux de la personne concernée, par exemple. On y viendra, prédisent les scientifiques. Il faut d’ores et déjà arrêter tout fichage, affirment certaines organisations de défense des droits de l’homme, qui dénoncent l’insuffisance de garde-fous pour la protection des libertés individuelles.
Les débats les plus virulents font rage aux Etats-Unis, parce que le FBI met en place, depuis octobre 1998, un fichier national baptisé CODIS qui unifie les procédures biologiques et informatiques, permettant ainsi de relier les fichiers de chacun des 50 Etats américains. Le FBI affirme disposer de 260 000 fiches, qui auraient déjà permis d’identifier les coupables de plus de 200 crimes (sont uniquement concernés jusqu’à présent les agressions sexuelles et les crimes dits «violents»).
La bataille contre ces fichiers s’est structurée autour d’une question centrale: peut-on effectuer un prélèvement en vue d’une analyse ADN sans le consentement de la personne concernée? Le droit des pays occidentaux n’est pas toujours clair à cet égard mais le principe a été accepté — en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède, en France et aux Etats-Unis notamment — qu’un prélèvement forcé (de salive ou de sang) pouvait être effectué quand il était ordonné par un juge ou un policier dans le cadre d’une enquête.
2006-12-19 14:50:42
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answer #5
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answered by §^-_-^§ ╚i.a 5
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Il suffit de comparer des prélèvements entre eux. Exemple l'adn d'un suspect et l'adn prélevé sur les lieux d'un crime. S'il correspondent alors le criminel est le suspect. Dans le cas contraire il ne s'agit pas de lui.
2006-12-19 14:40:33
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answer #6
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answered by louis 4
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M'enfin Mireille, par plein de moyens ! Un poil, une clope, un froc, même un postillon... Puis on envoie le tout au labo et t'attends la réponse. Après paiement du chèque (c'est cher, j'en sais quelque chose, je travaille au Labo de la Police Judiciaire). Patience et tune. Pas de secret.
2006-12-19 14:34:27
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answer #7
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answered by Eric 2
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