Si elle osait Selma se boucherait les oreilles, elle ne supporte plus ces perpétuels ; "il faut, il ne faut pas". Elle a l'impression qu'on essaie de lui voler sa vie. Déjà quand elle était petite et que Mademoiselle Rose lui faisait répéter ses leçons de français : "toi tu es (ceci, cela...)"; elle entendait ; "toi tué". Toi, tu es, on te définit, te limite, t'épingle, fini de voleter, mon beau papillon, finie la liberté. Toi tu es, toi tué.
Kénizé Mourad : De la part de la princesse morte
2006-12-19 04:57:53
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answer #1
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answered by Sylvie D 2
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il s'agit d'un pastiche écrit par Samir Marzouki
"Sous le pont Mirabeau coule l'Hassen
et Mamadou
faut-il qu'il m'en souvienne
la joie venait toujours avant Le Pen"
extrait de l'oeuvre de S. Marzouki "Je ne suis pas mort".
2006-12-19 15:10:48
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answer #2
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answered by maher 2
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Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C'est vous, la tête en fleurs, qu'on croirait sans souci,
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi.
Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.
Alfred de Musset
2006-12-20 17:09:22
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answer #3
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answered by Sara 6
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"l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn"
Hugo - La légende des siecles
"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits
....
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir."
Baudelaire, Les fleurs du mal
sinon, des tas de LaFontaine
- haro sur le baudet
- que l'on soit puissant ou misérable, les jugements de cours nous ferons blanc ou noir
- les raisons sont trop verts
- Adieu veaux, vaches, cochons, couvées
etc.
2006-12-19 13:11:45
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answer #4
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answered by SgtPepper 3
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Des dieux que nous servons,connais la différence:
Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance
alors que le mien,quand ton bras vient de m'assassiner
m'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
VOLTAIRE -Alzir
2006-12-21 17:09:43
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answer #5
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answered by mimi 3
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"Je demeurais longtemps errant dans Césarée"
Racine ("Bérénice"), cité par Aragon dans son roman "Aurélien".
Pas vraiment de la "pensée" mais de la beauté...
2006-12-19 21:24:52
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answer #6
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answered by soir d'été 3
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"...ce que j'ai fait, aucune bête ne l'aurait fait..."
2006-12-19 08:37:15
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answer #7
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answered by Maxime 4
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je dirais que c'est la visite de bardamu dans une usine ford, c'est dans voyage au bout de la nuit
2006-12-19 06:14:37
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answer #8
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answered by Anonymous
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"Le prophète" de Khalil Gibran
2006-12-19 05:13:55
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answer #9
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answered by Mademoiselle Miaou 7
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"Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain."
Schiller
2006-12-19 04:20:10
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answer #10
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answered by Le terrible pirate Robert 3
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