Je voulais y répondre, mais vu la tartine de Calineur, y'a rien à rajouter, et même qu'il a peut-être réussi à faire votre devoir à votre place ?
2006-12-18 13:55:05
·
answer #3
·
answered by Mimi L 6
·
1⤊
0⤋
Oui : la concurrence est bonne car elle est moteur pour l'innovation (se différencier du concurrent).
Elle est donc source de progrès (portable, Télé LCD/Plasma,...)
Elle "protege" le client des abus (monopole et prix exobitant ; même si des fois il y a des accords de non concurrence).
Non :
on cherchera à faire moins chère que le concurrent --> diminution des coûts --> délocalisation / précarité sociale / contrefaçon
En résumé : Le monopole permettrait aux pays riches de conserver leurs richesses mais la concurrence permet l'ouverture sur le monde par l'échange - Est-ce bien ou pas bien à chacun de voir ?
2006-12-22 06:10:31
·
answer #4
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
Bonsoir Tania, voilà un approche pour t'aider :
Chaque fois qu'un consommateur décide d'acheter un produit ici plutôt que là, car le rapport qualité-prix lui convient le mieux, il fait jouer la concurrence entre plusieurs commerçants ; tel est l'aspect le mieux connu de la concurrence : la possibilité pour le client d'effectuer des choix.
Mais que faut-il entendre par concurrence ? Comment s'exerce-t-elle ? Quelles en sont les limites ? Quelles sont les pratiques qui entravent son fonctionnement ? Pourquoi y a-t-il une réglementation de la concurrence et quelle est-elle ?
Une libre concurrence
La concurrence en économie peut être comparée à la compétition sportive. De nombreux candidats sont sur les rangs, puisqu'en France toute personne est libre de créer sa propre entreprise si elle en a les moyens financiers et les capacités juridiques et commerciales. La liberté d'entreprise est la règle ; elle implique donc la multiplicité et la diversité des types d'activités.
L'enjeu : la clientèle
L'enjeu est la conquête d'une clientèle. Celle-ci, généralement exigeante et bien informée, souhaite trouver une gamme étendue de produits, un service de qualité et le "juste prix". Cet enjeu oblige les entreprises à sélectionner leurs fournisseurs, disposer d'un personnel compétent, pratiquer une gestion rationnelle et une politique de prix adaptée afin de rester constamment compétitives.
La nécessité d'une règle
Toute compétition, quelle qu'elle soit, a ses règles auxquelles chacun des concurrents doit se soumettre sous peine d'être pénalisé, voire exclu. Il en est de même de la concurrence.
La concurrence sans entraves peut aussi favoriser la monopolisation du marché par quelques entreprises qui disposent d'importants moyens financiers. Elle peut aussi entraîner des abus de toutes sortes : pressions sur les fournisseurs, publicités mensongères, soldes ou rabais trompeurs, incitations excessives à l'achat.
La réglementation de la concurrence
Le paysage économique français ayant considérablement évolué, notamment depuis 1960 avec l'apparition des formes modernes de distribution et de communication, une nouvelle réglementation a été mise en place par l'ordonnance du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence. Les prix sont désormais librement déterminés en fonction du marché, en tenant compte du prix de revient, de la concurrence et de la clientèle, dans la limite toutefois du respect de certaines règles. Ces règles visent à lutter contre les pratiques anti-concurrentielles. Le Conseil de la Concurrence a pour mission de rendre des avis sur toutes les questions concernant la concurrence mais surtout détient seul le pouvoir de décider des sanctions applicables pour la répression des pratiques anti-concurrentielles.
Les pratiques anti-concurrentielles
Afin de défendre la concurrence contre les pratiques susceptibles d'y faire obstacle, certaines actions sont strictement réglementées, voire interdites. Le fait d'y déroger contribuerait à fausser le libre jeu de la concurrence et exposerait tout contrevenant à des sanctions pénales. Il s'agit, notamment, des pratiques suivantes :
- les ventes et prestations avec primes : il est interdit aux entreprises d'offrir au client un service ou un article avec prime d'un achat qu'il n'aurait peut-être pas effectué sans cela.
- les ventes et prestations liées : l'entreprise ne doit pas contraindre son client à acheter une quantité de produits supérieure à ce qu'il souhaite. Le client doit impérativement avoir la possibilité d'acheter chaque article à l'unité. Toute forme de vente forcée est donc formellement interdite.
- le refus de vente : aucune entreprise n'a le droit de refuser de vendre un produit à un client.
- les ententes : toute entente susceptible de fausser le libre jeu de la concurrence, visant à contrôler les prix, est interdite. Par exemple, seraient en infraction les grossistes qui se concerteraient pour stocker un produit afin de provoquer une pénurie artificielle susceptible de faire monter les prix.
- l'abus de position dominante : on dit d'une entreprise qu'elle occupe une position dominante lorsqu'elle est en situation de monopole ou lorsqu'elle détient une part prépondérante sur un marché donné. La situation de position dominante n'est pas répréhensible en soi. Seul l'abus de cette situation à des fins anti-concurrentielles est illicite.
- la vente à perte : la vente à perte signifie, pour une entreprise, vendre un produit à un prix inférieur à son prix d'achat. Cette technique peut paraître étonnante puisque l'objectif d'une entreprise est de réaliser des bénéfices. Elle pourrait se révéler toutefois ponctuellement efficace pour attirer à un moment donné la clientèle en grand nombre et mettre les concurrents en difficulté. Aussi la vente à perte est-elle interdite, sauf exceptions définies très précisément par la loi. La vente "à prix coûtant", par contre, est permise et peut servir d'argument promotionnel.
- le prix imposé : la loi interdit formellement à un intermédiaire ou à un revendeur un prix minimum (ou maximum) pour la revente d'un produit ou la prestation d'un service. En revanche, il n'est pas interdit de "conseiller" un prix sans que le revendeur soit tenu de s'y conformer.
- les pratiques discriminatoires : sont désignées sous ce terme les pratiques qui consistent à traiter des clients ou des fournisseurs suivant des modalités différentes (prix, conditions de paiement, etc.). Ces pratiques sont rigoureusement interdites.
Le Conseil de la Concurrence
Créé par l'ordonnance du 1er décembre 1986, le Conseil de la Concurrence a une double mission. D'une part, il est habilité à donner des avis sur les questions de la concurrence lorsqu'il est consulté. D'autre part, il est investi d'un important pouvoir contentieux.
- un rôle consultatif très étendu : il doit être obligatoirement consulté par le gouvernement sur certains projets de textes réglementaires ayant directement pour effet de restreindre la concurrence. Il peut, par ailleurs, être consulté et rendre des avis sur toute question concernant la concurrence. Ces consultations peuvent être demandées par le gouvernement, les collectivités territoriales, les organisations professionnelles et syndicales, les organismes de consommateurs. Enfin, les juges de l'ordre civil et pénal peuvent saisir, pour avis, le Conseil de la Concurrence sur toute question d'entente, d'abus de position dominante ou de situation de dépendance, dont ils ont à connaître.
- un important pouvoir contentieux : le Conseil de la Concurrence détient le pouvoir de prendre des sanctions applicables pour la répression des pratiques anti-concurrentielles. Il est le gardien de l'équilibre du marché et des intérêts collectifs qui s'y attachent.
La D.G.C.C.R.F
La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes a pour mission de veiller au respect des règles fondamentales relatives à la concurrence, à la loyauté des transactions, à la qualité des produits, à l'information et à la sécurité des consommateurs.
La Direction Générale et ses Directions Départementales participent de deux manières différentes à la protection et à l'amélioration de la qualité de la vie des consommateurs :
- en agissant au sein de campagnes, telles "l'hygiène, c'est votre affaire" (pour sensibiliser le public à l'hygiène des produits alimentaires mis en vente) ou "la sécurité domestique" ;
- en exerçant une surveillance permanente au moyen d'enquêtes et de contrôles de sécurité. De même qu'une trop grande liberté peut conduire à l'anarchie, un encadrement trop rigide risque d'entraver le bon fonctionnement de la concurrence et d'être préjudiciable à l'économie de marché.
2006-12-18 10:58:55
·
answer #6
·
answered by Calineur 6
·
1⤊
1⤋