Vaste sujet. Alors je vais essayer de faire court.
Pour certains, c'est une volonté de lutter contre "l'oeil sec" (Pascal) du spectateur devant l'oeuvre : là, il l'attire, il le force à l'observation et même à l'usage (les artistes de l'Op Art, par exemple, qui interpellent et incitent au mouvement devant l'oeuvre)
Pour d'autres, cela répond à une volonté politique: l'artiste n'est pas un sur-homme, c'est un Homme comme un autre, il lance des pistes et veut rendre collectif l'acte de créer (le collectif du GRAV dans les années 60/70 en France)
Pour d'autres encore, c'est une façon d'approcher la technologie, en mixant son travail artistique avec des données plus techniques, une volonté de relier l'art et la science (déjà chez les cinétiques, et aujourd'hui beaucoup dans les nouvelles technologies) .
D'autres créent des environnements pénétrables qui doivent être expérimentés par le spectateur pour prendre tout leur sens (Agam, par exemple, ou Soto).
Je te conseille de lire "l'oeuvre ouverte" d'Umberto Eco (1966) ainsi que "art, action et participation", de Franck Popper, si tu veux en savoir plus. De bonnes pages dans "l'art contemporain en france" de Catherine Millet, aussi.
2006-12-18 19:15:55
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answer #1
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answered by saintegrrr 7
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Pour la beauté du concept...
la notion d'oeuvre change avec le temps, d'objet esthétique, c'est devenu un concept dont on peut faire ce que l'on veut.
La volonté derrière la participation du public est de faire évoluer le statut de l'artiste: en participant chacun(e) devient artiste et créateur...
De plus, ca permet de contrer la critique d'un art contemporain trop "intello" et éloigné de la "vraie vie". Faire participer les gens revient à donner une caution populaire à l'oeuvre.
On pourrait aussi mettre ce phénomène en lien avec la démocratie participative... l'art devenant un outil politique de développement des consciences citoyennes!
2006-12-17 21:18:06
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answer #2
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answered by Mythago 2
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Sans doute parce que l'Art rien que pour soi est une aberration.
Créér, c'est partager, donner et faire comprendre que chacun de nous est un créateur qui s'ignore parfois. Si tu prends l'exemple de l'art de la rue, le clown interpelle les badauds, il veut qu'ils participent, qu'ils entrent dans le jeu public parce que ça fait du bien. Dans le contexte d'une illustration collective, comme celle d'un mur de cité, c'est fantastique de créér une solidarité artistique, c'est riche et jouissif!
2006-12-17 21:19:25
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answer #3
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answered by maryse T 7
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pour se sentir moins seuls avec leur bide integral
2006-12-17 21:12:39
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answer #4
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answered by waxmoistp 2
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