D'abord, apprendre Latin.
Ensuite, savoir qu'à l'époque, inscription de quelques mots raconter vie entière de la personne. Exister excellents ouvrages sur sujet. (Vieux souvenir fac et note faramineuse à partiel sur sujet).
2006-12-15 04:59:54
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answer #1
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answered by Anonymous
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Je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué : l'alphabet latin est le même que le notre à une ou deux exceptions, et la langue latine est archi-connue et n'a jamais cessée d'être étudiée depuis l'époque romaine.
Comprendre des langues inconnues avec des alphabets inconnus est autrement plus complexe. Et pourtant certaines ont pu être déchiffrées.
2006-12-19 12:31:56
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answer #2
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answered by Kermadec 3
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Malheureusement c'est compliqué si tu ne connais pas le latin. Dans l'antiquité beaucoup de textes sont gravés sur la pierre (calcaire, marbre..) de la simple épitaphe (texte sur une pierre tombale) au texte honorifique ou au décret de loi. Certains symboles sculptés dans la pierre accompagnent parfois les textes (souvent sur les bases, stèles, certains ont une signification, d'autres ne servent que de décor). La très grande majorité des textes gravés sont abrégés et comportent donc des abréviations que les anciens comprenaient. Aujourd'hui quand tu lis R.F. sur le fronton de la mairie tu sais tout de suite que c'est République Française, SNCF (Société nationale des Chemins de Fer) etc...Pareil à Rome et dans les provinces, sur un texte tu verras IMP. pour imperator (l'empereur), H.S.E (Hic Situs Est = il (elle) repose ici).
Par contre il existe des ouvrages pour débutants afin de s'initier au régles de l'épigraphie la science qui t'enseigne à déchiffer puis à donner un sens à ces textes. Mais une connaissance des déclinaisons et de la grammaire latine est aussi nécessaire pour étbalir une traduction parfaite. Un ouvrage fondamental reste celui de "Cagnat" "l'épigraphie Latine". Va sur mon blog sur ma page 360° en cliquant sur mon avatar tu verras une de ces inscriptions. Tu peux m'écrire avec une photo d'inscription je suis aussi épigraphiste...
2006-12-19 12:05:10
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answer #3
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answered by Liberphil 3
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Je veux bien t'aider si tu as un exemple précis sinon cela fait appel à l'épigraphie latine, le latin sinon pour les symboles il faut se reporter à des études typologiques déjà existantes et connaître parfaitement la mythologie gréco-romaine. Je suis étudiante si je peux t'aider ...
2006-12-18 12:19:42
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answer #4
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answered by Omega 2
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En ce qui concerne les écritures, il faut d'abord savoir si on a affaire à un alphabet qu'on connaît ou pas. Si c'est le cas, la transcription graphie->phonème ne pose pas de problème mais la compréhension de la signification de ces phonèmes peut en poser car les mots ont évolué au fil du temps et, parfois, ont pris un tout autre sens de celui original (pour rester dans le latin, "religare" signifie à la fois "relier" et "relire" et il a donné "religion"). Des éléments "hors texte" sont donc nécessaires pour savoir de quoi on parle. Il peut s'agir de dates, de lieux, de civilisation présente à cette endroit à ce moment là, d'un évènement (la nuit pendant le jour, décrite dans les 7 plaies d'Egypte, est très vraisemblablement liée à une super éruption ayant eu lieu en Sicile et dont la fumée aurait obscurci le ciel jusqu'en Egypte).
Bref, si tu posèdes ces données, la compréhension du texte est relativement aisée.
En ce qui concerne les symboles, il n'y a pas de lien direct entre la graphie et l'objet physique ou intellectuel représenté et il faut souvent faire un peu de gymnastique intellectuelle en plus de l'analyse du "hors texte". Par exemple, pourquoi un poisson, au début de l'ère chrétienne, représentait-il Jésus? Parce que "poisson", en grec, se dit "icthos", abréviation pour "Iesus Christos THeos Omnis Salvator" ("Jesus Christ, Dieu, Sauveur de Tous"). Autre exemple, la chouette d'Athéna: cette déesse était, entre autre, celle de la sagesse, et la sagesse ne peut s'appliquer que si on est capable de tout voir, comme la chouette voit dans l'obscurité.
Bien sûr, ce sont là des symboles sur lesquels tout le monde est aujourd'hui d'accord, mais ils en existe encore plein qui font l'objet de controverses entre experts du domaine.
La compréhension des textes et symboles passés nous oblige donc à de multiples recherches qui entretiennent nos facultés mentales (quand elles ne les développent pas) et nous font endosser un temps les habits de Champollion et de Sherlock Holmes.
2006-12-17 20:23:41
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answer #5
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answered by Anonymous
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faut déjà identifier les caractères..
s'agit t'il de l'alphabet romain
ou de runes?
ou de caractères étrusques?
si le texte est assez long, faire une liste des différents caractères serait intéressant.
2006-12-16 02:00:14
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answer #6
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answered by mecene06 2
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C'est là le travail des archéologues.
A partir d'une bonne formation théorique qui passe par l'apprentissage du latin dans le cas des vestiges d'époque romaine, des abréviations couramment utilisées, des pratiques locales spécifiques (en Afrique du nord par exemple, l'accusatif latim en -um s'écrivait -u), les chercheurs peuvent comprendre presque toutes les écritures qu'ils rencontrent.
De plus, avec les datations, la mention d'un nom de consul, ou d'un fonctionnaire local dont l'existence est attestée par ailleurs, on arrive parfois à retrouver des infos illisibles ou à supposer des passages manquants (si la stèle a été abîmée par exemple). On se fonde pour cela sur les recherches nombreuses qui ont été effectuées depuis le XIXe siècle surtout et qui ont permis de rassembler des listes de fonctionnaires, de noms, de pratiques régionales etc. On procède aussi beaucoup par comparaison et rapprochement avec d'autres sources, qu'elles soient narratives (textes d'auteurs, poésies...), épigraphiques (beaucoup de stèles), qu'il s'agisse de mosaïques, de monnaies ou de statues qui recèlent de nombreux symboles et témoignent d'une idéologie particulière.
Pour les symboles, bien entendu, l'opération est plus complexe et il existe encore aujourd'hui des querelles entre savants à propos de tel ou tel symbole. Mais c'est ici aussi le contexte de la découverte (si région romanisée ou pas, si attestation de symboles similaires ailleurs ou juste dans cette zone, zone agricole forte ou pas, influence de la culture urbaine ou pas etc.) qui renseigne souvent, toujours à la lumière des données collectées par les générations précédentes et que l'on remet à jour en permanence.
Il est certain que cela demande une bonne expérience et beaucoup de pratique pour y arriver, mais c'est tellement intéressant que le jeu en vaut bien la chandelle, non ?
2006-12-15 13:28:44
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answer #7
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answered by Pline l'Ancien 2
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les lettres utilisées par les romains étaient les mêmes que les notres...
2006-12-15 13:03:14
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answer #8
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answered by et les shadoks pompaient... 4
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je me suis tjs poser la question, ils son tro for en tou cas! bcp dané de recherche surmen
2006-12-15 13:00:03
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answer #9
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answered by Mélia 3
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tu parles de quelle pierre?
2006-12-15 12:58:01
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answer #10
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answered by Frenchy 7
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