Aujourd’hui, une nouvelle forme de conflit est née entre certains parents et leurs enfants. Certains enfants prennent le dessus sur leurs parents, qui n’ont plus d’autorité ils les dominent. Les enfants profitent et décident dans la famille. Ils sont issus de toutes les classes sociales et ont des comportements violents dès leur plus jeune âge, ils se permettent de faire la loi. Les parents sont les principaux fautifs, ils ne refusent rien à l’enfant et sont peu autoritaires. Il y a de graves manquements à la discipline. Ces comportements sont dus à un trop plein d’affection ou d’anxiété des parents. L’enfant ne maîtrise pas ses pulsions, les parents ne lui ont pas transmis d’autres moyens de communication plus civilisés, les règles sociales et les interdits.
Parfois les mots ne suffisent pas pour mettre un terme à un comportement inacceptable, et une sanction n’a jamais traumatisé un enfant. A la condition qu’elle n’humilie, ne blesser, n’attaque pas un enfant dans son corps ou sa personne. Une punition est plus constructive et mieux accepté si elle est comprise et s’accompagne de paroles. C’est le préparer à vivre en société, une punition lui permettra d’intégrer les règles à respecter.
De nos jours ,on veut préserver l’enfant de tout, aussi bien des remontrances et des frustrations, de peur de perdre un peu de son amour. Les adolescents interprètent notre laxisme comme de l’indifférence, ce qui voudrait dire qu’un parent sévère les rassure, qu’éduquer c’est aussi frustrer, que sanctionner soit un signe d’intérêt et de protection.
Bien souvent certains parents pensent que l’extérieur est dangereux, et les affaires de pédophilie n’ont fait qu’ajouter des peurs exagérées. Ces peurs sont d’autant plus dangereuses, qu’il est important de préparer son enfant à quitter son nid douillet, tout en sachant qu’ils ne pourront jamais supprimer tous les risques.
De plus en plus les enfants trouvent ridicule de dire bonjour en se réveillant le matin, au revoir en quittant la maison, nous rencontrons dans l’ascenseur notre voisin et son enfant nous précèdent sans un sourire, un bonjour, un pardon un excusez-moi, un merci, un je vous en prie, une bonne journée, et ce n’est pas la peine d’espérer un bonsoir en revenant.
Lorsque nous avons eu des parents suffisamment bons, nous devenons parents à notre tour sans nous poser de questions existentielles. Nous ne pouvons pas neutraliser le monde extérieur, mais agir sur notre milieu familial.
La politesse s’inculque dès le berceau, lors des premiers échanges, nous parlons à notre bébé avec les yeux. Ensuite nous lui parlons correctement comme au reste de la famille. Le respect aux parents doit être présent dans la vie de l’enfant, mais les adultes n’ont pas plus le droit d’être grossiers.
La grossièreté est un jeu provocateur, celle où l’on retrouve des mots qui veulent blesser et des attitudes dures.
Nos anciens nous ont appris d’être polis et le savoir de mettre à l’aise les gens que nous rencontrons. Ils nous ont aussi appris que les gens ne se comporteraient peut être pas comme nous, et qu’il faudrait toujours garder cette éducation parce que c’est la clef de passage à la réussite et que de propager cela arrangerait la Fraternité.
Aujourd’hui, être polie c’est embarrassé, c’est mettre mal à l’aise.
C’est comme si notre interlocuteur se retrouvait devant un plateau de fruits de mer et ne retrouve pas sa cuillère, sa fourchette et son couteau de tous les jours. Il est urgent que nous transmettions aux enfants des valeurs et de leur donner les moyens de devenir des citoyens, capables de mesurer les conséquences de leurs actes sur leur environnement immédiat, mais aussi à une échelle globale.
La croissance démographique, les disparités grandissantes nous rappellent que l’éducation actuelle est intenable, aussi bien pour l’avenir de l’être humain que pour celui de l’humanité.
Il faut mettre l’accent sur le rôle essentiel de l’éducation qui n’est pas exclusivement le pouvoir de la femme.
Tout le monde sait que c’est l’enfant qui fait ses parents, que l’homme et la femme ne sont père et mère par l’enfant. C’est trois la sont inséparables et se nécessitent réciproquement.
Il est indiscutable que les pères s’investissent davantage auprès de leurs enfants. Ils viennent de plus en plus nombreux à la sortie des crèches, des écoles et des réunions de parents, mais beaucoup délèguent encore le soin des enfants aux mères.
L’éducation d’un enfant est aussi sur les liens entre individus. Lorsque deux personnes ne sont plus amoureuses, souvent ils se déchirent à travers les enfants jusqu'à les prendre en otage, il s’agit d’une forme extrême d’immaturité, des frustrations anciennes maquillés par la blessure du présent.
Pendant que l’un essaie de maintenir le cap sur l’autorité durant la semaine, l’autre, le week-end a tendance de jouer au Père Noël.
Alors ils oublient que la domiciliation des enfants attribuée à l’un exige à l’autre qu’il verse une pension alimentaire et que les deux continuent à éduquer les enfants pour qu’ils s’émancipent. Parce qu’être parent c’est montrer le chemin de la Vie à son enfant. Ce devoir de responsabilité que beaucoup de parents malheureusement ressentent comme étant uniquement financier. Cet argent n’est qu’une protection infime pour nos enfants. C’est le signe que nous assumons notre rôle, même si nous ne sommes pas présents physiquement. Ce lien est aussi matériel que symbolique.
Il n’est pas toujours facile de rester parent quand on voit ses enfants seulement un week-end sur deux. Pour aider l’un à maintenir ce lien parfois fragile, l’autre peut jouer un rôle. Dans l’intérêt de leurs enfants.
Il faut cultiver chez nos enfants le respect de soi. Sans quoi, ils auront beaucoup de difficultés à s’intéresser aux autres. Il faut une expérience de chaque jour pour doser amour et autorité, pour connaître les limites à leur donner pour qu’ils se construisent et le champ de liberté pour qu’ils s’épanouissent.
C’est un des piliers qui fera de l’école un lieu de vie et non un lieu d’obligation de venir avec une capuche sur la tête ou de garder son blouson pour faire une excursion jusqu'à l’âge de 16 ans.
L’apprentissage familial et scolaire ne suffit pas si l’on veut agir profondément sur les comportements. La participation de la société dans son ensemble, est nécessaire si l’on veut faire de nos enfants des citoyens responsables.
2006-12-13 22:00:06
·
answer #1
·
answered by enft de la Rep 4
·
0⤊
0⤋
non les parents ne sont pas seul responsables, je n'y crois pas, j'ai vu des parents, des gens honnêtes, débordés par leur gosse dès l'instant ou il a commencé a fréquenter le collège. Jusqu'ici il vivait dans un milieu plutôt protégé, au collège il s'est adapté au niveau ambiant et est devenu un vrai connard. L'éducation nationale marche à rebours.
2006-12-13 21:34:14
·
answer #2
·
answered by ? 6
·
2⤊
0⤋
c'est l'education parental qui est en cause
2006-12-13 21:19:39
·
answer #3
·
answered by BLEU LAGON 7
·
2⤊
0⤋
La société est en pleine mutation. Pendant des années, les gouvernement successifs ont essayé de maintenir le train de vie des français et l'économie française tels qu'ils étaient après guerre, seulement ceci n'est plus viable. La France doit, aujourd'hui pour remonter la pente, trouver un nouveau système de développement, avec selon moi, moins d'interventionisme de la part de l'Etat dans l'économie mais un accompagnement social plus performant. Celui-ci reposera beaucoup sur les individus notamment les ados, qui sont la relève, à travers la mobilité et l'esprit d'initiative. Cependant, éduqués par des parents habitués à l'ancien système, ils sont en proie au doute et à la peur. Lors de la crise du CPE, les statistiques ont montré que 70 % des 15_25 ans pensaient que la meilleure carrière était celle de fonctionnaire (sureté de l'emploi), et, ce week-end, d'autres stat ont donné un chiffre incroyable quant aux rêves des enfants. Plus question d'être astronaute ou pompier, ils rêvent de gagner beaucoup d'argent sans trop travailler avec la célébrité en prime (vu au zapping de dimanche)!!! Les jeunes sont à la fois les héritiers de la CGT et de la star ac'..... Est-ce qu'on peut être confiant dans ce cas alors qu'eux même sans avoir encore été tout à fait confrontés à la vie l'ont déjà perdu? C'est une vision certes plus économiste mais une société plus riche et sans crainte est le terreau de la paix
2006-12-13 21:48:34
·
answer #4
·
answered by jujube 1
·
1⤊
0⤋
A force de cultiver l'enfant-roi on a désormais une génération d'ados complètement privée de repères qui sont restés des gosses jouant à des jeux d'adultes.
Le sens des responsabilités, de la vie en commun, de l'autre tout simplement a pris une dimension plus que théorique dans la mesure où il n'y a que le petit égo qui compte.
Alors oui, un jour ils grandiront et auront des enfants. Quelle éducation vont-ils leur donner?
2006-12-13 21:24:43
·
answer #5
·
answered by Cap'tain Sprütz 7
·
1⤊
0⤋
Quand on voie les émissions pour ados aujourd'hui je te répondrais franchement que je suis bien content de ne plus êtres ados depuis un bout de temps !!!
2006-12-13 21:23:29
·
answer #6
·
answered by Bruce 5
·
1⤊
0⤋
Je partage ta crainte, mais seul l'avenir le dira. A nous d'essayer de ne pas faire la même chose en tant que parents, bien que cela soit extrêmement difficile de protéger les enfants de notre côté noir et de celui de la société (à l'école notamment avec les autres enfants, les professeurs...) Bon courage à tous
2006-12-13 21:21:58
·
answer #7
·
answered by Tomatogratte 2
·
1⤊
0⤋
juste cela... pour te donner l'avis de l'éducateur
ts, coups et violences +++
repli, troubles du comportement associé à des pathologies de + en + lourdes. les jeunes cumulent...
c'est mon quotidien. et c'est triste et inquiétant.
2006-12-13 21:20:31
·
answer #8
·
answered by Sade Masochté V pour Elezia ! 7
·
1⤊
0⤋
des graines mal semees dans un jardin donnent une pousse desordonnee
2006-12-13 21:18:54
·
answer #9
·
answered by joane 6
·
1⤊
0⤋
Oui, plus qu'il y a 10 ans. Ils comprennent qu'il faut du changement alors qu ela génération prcédente ne révait que de devenir fonctionnaire.
2006-12-13 21:53:18
·
answer #10
·
answered by kerlutinoec 7
·
0⤊
0⤋
Tous les adolescents ne sont pas de la graine de délinquant ou de chômeur professionnel, heureusement. Il en est pour preuve les bancs des universités, fort peu dépeuplés...
Il est vrai, a contrario, que nombre d'entre eux ont d'énormes difficultés à surmonter "l'enfer" de la scolarité. Certains se réfugient dans la drogue, trouvant ainsi un exutoire à leur mal-être. Peu ou pas de dialogue au sein des familles, des "camarades" violents... ils évoluent dans un environnement propice à la dérive... Cette situation risque fort de perdurer !
2006-12-13 21:37:26
·
answer #11
·
answered by Anthéa 7
·
0⤊
0⤋