"Je n'avais pas 15 ans que les monts et les bois
Et les eaux me plaisaient plus que la Cour des Rois"
A vous de jouer....une odelette à la nature ?pour ce dimanche matin ......
2006-12-09 19:07:23 · 8 réponses · demandé par PINEDE 5 dans Arts et sciences humaines ➔ Arts et sciences humaines - Divers
j'espérais des rires et des merveilles
à voir s'éveiller doucement le pâle soleil
la rosée était devenue humidité en ce matin
d'automne recouvrant la nature de satin
et je demeurai là, les yeux époustouflés
par ces arbres pris d'un rythme chaloupé
j'avançais, dans la brume, tout emmitouflé
inspirant les senteurs de bois coupé
2006-12-09 19:15:35 · answer #1 · answered by Sade Masochté V pour Elezia ! 7 · 4⤊ 3⤋
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle. »
Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom, de louange immortelle.
Je serai sous la terre et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
2006-12-10 06:30:04 · answer #2 · answered by Sondage 5 · 1⤊ 3⤋
J'habite en banlieue parisienne & je doute que te décrire la vue de mon appartement qui donne sur La Défense comble tes attentes.
Révérence tout de même à ce grand poète.
2006-12-10 05:52:33 · answer #3 · answered by ♥Lady L.♥ fragile & forte 7 · 1⤊ 3⤋
Amour, tu sembles ...
Amour tu sembles au phalange qui point
Lui de sa queue, et toi de ta quadrelle :
De tous deux est la pointure mortelle,
Qui rampe au coeur, et si n'aparait point.
Sans soufrir mal tu me conduis au point
De la mort dure, et si ne voit par quelle
Plaie je meurs, ni par quelle mouelle
Ton venin s'est autour de mon coeur joint.
......
......
Un autre:
Odelette à une jeune maîtresse
Pourquoi, comme une jeune Poutre,
De travers guignes-tu vers moi ?
Pourquoi, farouche, fuis-tu outre,
Quand je veux m'approcher de toi ?
Tu ne veux pas que l'on te touche,
Mais si je t'avais sous ma main,
Assure-toi que dans la bouche
Bientôt je t'aurais mis le frein.
Puis, te voltant à toute bride,
Soudain je te ferais la cours,
Et te piquant, je serais ton guide
Dans la carrière des Amours.
2006-12-10 03:26:05 · answer #4 · answered by cherry07 2 · 1⤊ 3⤋
Non merci ....voilà que je finis mon" Freud" ...et là , je n'ai plus faim......
2006-12-10 03:21:13 · answer #5 · answered by RW 5 · 0⤊ 2⤋
Et José Maria de HEREDIA alors ????
2006-12-10 03:10:03 · answer #6 · answered by Livreopus 7 · 0⤊ 2⤋
Mignonne,allons voir si la rose
Que ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil.
......
2006-12-10 03:18:04 · answer #7 · answered by Anonymous · 1⤊ 4⤋
RONSARD ! RONSARD !
HYMNE à la rose
HYMNE à l 'amour
Face à RONSARD
Révérences, Courbettes
Pouet ! pouet !
J' l' épous'rai bien, mais hélas.....
ensorcelé par les effluves
d'une d'entre-elles, depuis
n' a cessé de griffonner
sur les murs de sa vie
vers sur vers
verre après verre.....
tourmenté, subjugué,
n' a cesse de fumer
de humer, de sniffer
la rose du matin
peau de chagrin
rose dès ce soir
que de déboires
rose d' un jour
rose toujours
et EN COEUR
après moi:
-"rosi rosé rosa
rosarum ROSis Rosus!"
VIVE RONSARD !!!!
2006-12-10 14:55:17 · answer #8 · answered by ... 5 · 0⤊ 4⤋