Les victimes, bien sûr ! C'est même le fond de la stratégie des bourreaux. C'est parce que les bourreaux sapent consciencieusement l'amour-propre de leurs victimes que celles-ci restent en pensant "mériter" les coups. Ca s'appelle le "mécanisme d'emprise" et c'est connu de tout travailleur social digne de ce nom.
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Je crois sincèrement que toutes celles qui répondent "le bourreau" sont des candidates potentielles à la violence conjugale (au moment où j'écris ça, j'ai 2 avis positifs).
Felicité, fais gaffe, vraiment... je te le dis avec tendresse, sans aucune agressivité, fais vraiment gaffe à toi.
-- [là je suis à 3 avis positifs, toujours pas d'avis négatif]
locombia : "qu'on est battu-e", pas "qu'on se fait battre".
On "se fait" couper les cheveux, on "se fait" plaisir, on "se fait" violence...
Mais "on est" battu-e, "on est" violé-e, "on est" abusé-e, "on est" assassiné-e. ;-)
Utiliser cette forme langagière pour parler de violence, c'est donner une responsabilité à la victime dans ce qui lui arrive, c'est jouer (inconsciemment, sur le plan du langage -mais le langage fait le monde-) le jeu des bourreaux.
(Je n'ai pas "été frappé-e" : "il-elle m'a frappé-e")
2006-12-08 07:38:40
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answer #1
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answered by saintegrrr 7
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Les victimes c'est sur...
Les bourreaux ont sur leurs victimes un pouvoir dût à la persécution psychologique qu'il leur font subir... les "t'es qu'une connasse", les "tais toi ou je t'en mets une", les "c'est de ta faute c'est toi qui m'énerve, tu sais bien que j'ai les nerfs fragile et c'est pas la peine de pleurer maintenant", les "j'ai dit ta gueule"... quand tout ce que tu fais l'ot trouve que tu le fais mal et que t'es qu'une tache, alors que du coup tu fais tout ce qui est ton possible pour faire en sorte qu'il ne remarque pas la moindre erreur, ne fasse pas la moindre remarque.
Faut savoir que les gens qui battent leur conjoint, choisissent systématiquement le même type de personne... des personnes pas trop sur d'elle avec un passer souvent difficile qui leur enlève une certaine confiance en soi, assez facilement manipulable et voir même sans famille de façon à ce que le bourreau soit leur "bouée de sauvetage" et qu'elles en soit convaincu... de façon à être incapable de quitter le foyer (pour aller ou? pensent-elles ou alors si y'a des enfants au milieu pour ne pas les traumatiser).
C'est une grande remise en question pour les victimes que de quitter le foyer... d'abord parce que la majorité souligne surtout les bons coté du conjoint (même si ça fait un bon moment que le bon coté a disparu), elles leur trouve systématiquement des excuses et en plus parce que c'est pas facile d'admettre à son entourage ou même à soi même qu'on se fait battre par son conjoint... comme ces personnes ce font juger tous les jours par leur bourreaux, elles pensent que leur entourage vont les juger... et aussi il est très commun que cette relation l'ai isolé de son entourage et qu'elle n'ose plus faire le pas vers eux à nouveau de peur qu'on leur tourne le dos comme elles se sont senti obligé de le faire ("je veux pas te voir avec cette pute!!! T'as vu comment elle s'habille?! Je veux pas qu'on te voit avec elle! Après on viendra me dire que tu tapine comme ta copine!!!... voyez le topo?)...
Avoir du courage dans une situation pareil c'est plus facile à dire qu'à faire...
2006-12-08 16:01:26
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answer #2
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answered by locombia1980 3
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ça dépend de la manipulation dont font souvent preuves les bourreaux .
En réalité je n'ai jamais entendu un franche explication d'un mari (ou d'une femme) violent .
2006-12-08 15:42:29
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answer #3
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answered by MamilouP 3
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Je n'ai pas d'études précises en tête mais c'est vrai ! La "culpabilité" des bourreaux, quand il y en a, n'est jamais que très brève, comme un serment d'ivrogne. Combien de fois des femmes ont entendu "je ne recommencerai plus... " alors que peu de temps après ça reprend et encore et encore !
2006-12-08 15:41:32
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answer #4
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answered by F 16 6
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Les victimes bien sûr.
Le bourreau effectue un travail de destruction, il met au point toute une stratégie pour installer son pouvoir total sur la victime, il ne culpabilise pas ! même si il demande pardon à genoux après avoir mis sa partenaire KO et couverte de sang !
Il ne faut JAMAIS pardonner et partir tout de suite, après la première violence, ne fut-elle qu'une "simple" claque !
2006-12-08 15:52:34
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answer #5
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answered by ? 4
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Je ne sais pas .... tu sais parfois les bourreaux font ce qu'ils font car ils l'ont vecu donc pour eux c'est normal ....Et puis les victimes, elles se disent que c'est de leurs fautes .....
2006-12-08 15:43:44
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answer #6
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answered by Fée clochette 4
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je pense que la violence conjugale allie violence physique et psychologique, .les coups certes mais le fait de s'être fait frapper ou battre par la personne que l'on aime ou que l'on a aimer est une souffrance aussi. la question du "pourquoi" se pose.
pour les enfants la fessée ou autres punitions sont appliquées lorsqu'une bêtise a été constaté.
à mon avis le personne victime de violence pense avoir été battue parce qu'elle a commis une faute
2006-12-08 16:57:48
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answer #7
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answered by clarys87 4
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J'ai bien l'impression que ce sont les victimes qui culpabilisent le plus.
2006-12-08 15:38:52
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answer #8
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answered by girouette 4
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si c'est la faute de la victime elle peut se sentir coupable mais dans le cas contraire le plus souvent ce sont les bourreaux qui sont ronges par la culpabilite enfin si ils sont sinceres
2006-12-08 15:45:24
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answer #9
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answered by Felicite 4
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Les bourreaux, je dirais ,,
2006-12-08 15:38:02
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answer #10
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answered by ? 7
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