On peut s'interroger sur un tel motif (et on le fera), mais si ce préfet est logique avec lui-même, il doit demander (entre autres) :
1. La fermeture de toutes les charcuteries parisiennes, car « la présence de porc dans la viande constitue un message implicite de discrimination ».
2. L'interdiction de tous les commerces « hallal », car « la présence de viande hallal dans les consommations constitue un message implicite de discrimination » envers les non-musulmans qui, pour des raisons philosophiques ou religieuses, refusent de subventionner l'islam, la diffusion du Coran et les horreurs qui vont avec. En effet, toute viande déclarée hallal est non seulement tuée au nom de la divinité mahométane nommée Allah, mais elle fait l'objet d'une taxe finançant le culte musulman et la diffusion de son livre fondateur. Imposer à un consommateur cette taxe religieuse est donc discrimatoire, et s'apparente également à la coercition religieuse contraire à nos principes républicains de liberté de culte.
Si le préfet MUTZ ne prend pas cette dernière disposition, alors on serait en droit de lui reprocher son « message explicite de discrimination » envers les non-musulmans ou les gens dont les croyances philosophes ou religieuses condamnent l'islam et les horreurs de ses fondamentaux (Coran et Mahomet).
Le préfet MUTZ ne fait pas qu'appeler au boycott du porc : il use de son pouvoir pour forcer les SDF parisiens à ne pas profiter des soupes au porc alors qu'il n'interdit nullement les « chorba » populaires et hallal organisées par les musulmans.
Seule différence (et de taille) entre le porc et le hallal : les consommateurs de porc ne financent pas la diffusion d'une idéologie dont les effets néfastes (et parfois criminels) ne sont plus à démontrer, puisque les commandements de ces crimes et délits sont explicites dans les dogmes mêmes de cette idéologie.
Le préfet MUTZ a donc choisi non seulement de priver de repas chauds des SDF parisiens, mais également de favoriser une idéologie néfaste et de pratiquer une discrimination alimentaire, une véritable « charia » par la nourriture.
Qu'en pense le ministre de tutelle Nicolas Sarkozy, qui prétend renforcer la lutte contre le racisme et combattre l'introduction de la loi musulmane dans la France républicaine et laïque ? S'il a un minimum de cohérence et d'honnêteté intellectuelle, il doit démettre le préfet MUTZ de ses fonctions et annuler son décret discriminatoire.
En prenant l'exemple des juges, Nicolas Sarkozy réclame que tout fonctionnaire de l'Etat réponde de ses responsabilités dans l'exercice de ses fonctions. Qu'il commence à appliquer ces beaux principes dans son propre ministère, et qu'il demande donc au préfet MUTZ de réparer le préjudice causé à l'association SDF et aux sans-abris parisiens victimes de cette privation de soupe populaire. C'est, somme toute, la simple application du principe de base « qui casse paie » de notre législation civile.
A défaut, Nicolas Sarkozy se rend complice du préfet MUTZ et de son attitude discriminatoire.
Il n'y a nulle idéologie dans tout cela (et d'ailleurs je suis loin de partager toutes les opinions de mouvements comme Solidarité Des Français), mais une simple logique des plus laïques, basée au demeurant sur les lois et principes antiracistes et anti-discrimatoires en vigueur dans notre pays.
Du reste, on peut s'étonner que le Mrap, la Licra ou SOS Racisme ne se saisissent jamais de telles affaires, mais au contraire se joignent aux préfets et aux élus pour condamner les victimes de ces discriminations au lieu de poursuivre leurs auteurs. Et quand le Mrap s'offusque de nos appels aux boycott du « hallal » et condamne parallèlement les « soupes au porc », il affiche encore plus sa discrimination à raison de la non-appartenance à la religion musulmane. Mais bon, on savait déjà que le prétendu « antiracisme » du Mrap était des plus « racistes » !
Dernière remarque sur la décision kafkaïenne de ce préfet MUTZ : il est tout de même audacieux de prétexter une « discrimination » (« implicite » qui plus est, ce qui ressemble fort à un procès d'intention ou une police de la pensée, contraire à nos principes législatifs), pour une décision préfectorale dont le caractère discriminatoire est explicitement avéré, puisqu'aucune décision de ce type n'est prise par le même préfet quant aux nombreux commerces « hallal » ou aux distributions gratuites de nourriture « hallal ».
Incohérence, discrimination, police de la pensée, et favoritisme envers une idéologie néfaste… drôle de préfet tout de même que ce Pierre MUTZ, serviteur de l'Etat français !
SDF a reconduit sa distribution au 7 décembre soit le lendemain de celle annulée. Nous saurons donc vite si le préfet MUTZ récidive et aggrave son cas, ou s'il ne s'agit que d'une faute passagère. L'attitude du Ministre de l'Intérieur sera également symptomatique de sa capacité à appliquer ce qu'il promet, et donc de son aptitude à être Président de la République.
2006-12-08 02:26:40
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answer #1
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answered by kiki3116 d 2
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Marrant. Mais bon, même si tu remplaces le proc par du boeuf, ça constituera toujours une discrimination envers les végétariens...
2006-12-08 00:32:38
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answer #2
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answered by tyrkalaah 3
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question difficile...
en tout cas, rien n'empêche d'enlever le porc.
après, s'il faut que ce soit à la fois hallal et cacher, ça commence à devenir plus compliqué. il faudrait aussi dans ce cas une soupe populaire végétarienne ? et pourquoi pas une soupe populaire 0% de matière grasse ?
2006-12-08 00:35:19
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answer #3
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answered by Muslitos de pollo 2
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En l'occurence l'affaire est navrante.
Il est de notoriété publique que certains font exprès de servir du porc au pauvre pour empêcher les musulmans de bénéficier de leur sollicitude.
C'est au Préfet qu'il appartient de juger de l'intention.
Après, je ne suis pas sûr que l'Islam ne dispense pas de ce genre de préceptes quand on est dans la misère...
En tous cas judaïsme et christiannisme dispense de ce genre de précepte dans ces cas.
2006-12-08 00:36:45
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answer #4
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answered by Arnaud M 2
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Je ne pense pas qu'un SDF qui a le ventre creux se soucierait s'il y a du porc ou non dans une soupe quelque soit sa confession
2006-12-08 00:42:55
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answer #5
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answered by Anonymous
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Moi, je crois que le SDF qui prend la soupe populaire, il en a vraiment plus rien à foutre de Dieu, quel qu'il soit ! Mais c'est mon avis personnel...
C'est vraiment de la branlette intellectuelle, ces conneries ! De toutes façons, il va pas aller en enfer, il y est déjà !
2006-12-08 00:35:46
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answer #6
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answered by Guybrush Threepwood 5
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je vais certainement cumuler plein de pouces baissés mais je ne suis pas désolée de le dire : quand on crève la dalle on mange tout et n'importe quoi et on ne fait pas de difficultés.
à bon entendeur...
2006-12-08 00:50:30
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answer #7
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answered by Cass'têt malouine 5
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je trouve que ça ne dois pas poser problème aux gens qui sont vraiment dans le besoin. ils ne vont par trier la nouriture qui n'ont pas et il faut aider les gens dans cette situation même si "la soupe au porc" n'est pas trop de leur goût. croyer-vous qu'il va la refuser? moi pas.
2006-12-08 00:46:07
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answer #8
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answered by sirène 1
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On est de moins en moins en FRANCE, ici...
2006-12-08 00:45:16
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answer #9
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answered by Jeanne Pimangamour 7
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et les sdf vegetariens, personne n'y pense non plus
2006-12-08 00:39:30
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answer #10
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answered by tchatchatcha 2
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A lire les réponses j'ai l'impression qu'au même titre que le préfet cité dans la question il y a un tas de gens qui voient le mal partout.
- pensez vous que des associations caritative fassent de la discrimination volontaire en mettant du porc dans de la soupe ? parce que ce n'est que de la soupe, ce n'est pas une arme politique, financiere ou bacteriologique..........faut arreter
2006-12-08 00:51:14
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answer #11
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answered by ungars 4
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