Depuis l’Antiquité, l’habitude veut que l’on offre des cadeaux, en particulier aux enfants. Ces présents étaient dénommés « strenae », d’où provient le mot français « Etrennes. A l’époque il y avait des festins, et les maisons étaient décorées de plantes vertes qui défiaient l’hiver en gardant leur feuillage. C’était principalement des pins, sapins, et autres épicéas qui pour nos ancêtres représentaient tout ce qui ne meurt pas. Le sapin depuis longtemps un signe de victoire sur les ténèbres. Et souvent cet arbre était garni de pommes rouges symbolisant l’arbre du Paradis. Ils faisaient brûler une bûche en symbole du soleil renaissant, pour encourager le soleil et lui donner de l’énergie. La floraison du gui à lieu en hiver, il reste toujours vert et est le symbole de l’immortalité. Il était distribué et l’on le suspendait au cou en guise de protection ou à l’entrée de la maison ou l’on accueille les invités en les embrassant sur le gui pour leur porter bonheur.
Dans la soirée du 24 décembre tout le monde installe sa chaussure au pied de l’arbre, pour recevoir les cadeaux de Noël. C’est le moment de faire plaisir aux gens que nous aimons et qui nous entoure avec des petits cadeaux a petits prix qui illuminent les regards et marquent les visages de sourires. C’est le bonheur du geste qui signifie qu’on pense à eux et qu’on les aime.
Mais ce jour devient, pour certaines familles, la fête où les parents célèbrent leurs enfants : ils manifestent leur amour parfois par des cadeaux sans raison. Maintenant, que le commercial a pris le relais ce sont des cadeaux bien souvent fabriqués par des travailleurs des pays pauvres, qui sont la plupart des cas des enfants et des femmes qui travaillent à des cadences infernales jusqu’a 17 heures par jours. Un grand nombre de produits de l’artisanat, de souvenirs fabriqués par eux sont achetés sur les marchés, dans les échoppes.
Cette main d’œuvre est souvent invisible, souvent mêlée à celle de salariés légaux. Dans de nombreux pays on trouve parfois ces travailleurs sur les lieux fréquentés par des touristes. Nous voyageons dans certains pays sans voir cette réalité sociale, parfois sans même chercher à la combattre. Proche de nous, en Europe la forte précarité sociale fait qu’une partie de la population travaille dans les mêmes conditions. Ces salariés reçoivent des salaires de misère de leurs employeurs fournisseurs qui subissent le chantage de leurs distributeurs racketteurs. Longtemps certains d’entre nous ont cru que la mondialisation profitait au pays riche et exploitait les pays pauvres. Ces même distributeurs qui détruisent nos industries, nos moyennes et petites entreprises, nos commerces de proximité, le tissu social, l’accroissement du chômage tout en puisant dans les caisses de l’Etat c'est-à-dire nos impôts direct et indirect.
Mais aujourd’hui nous ne consommons plus les objets parce qu’on en a besoin, nous sommes dans la société du paraître. Le choix de l’alimentation, des vêtements, de la culture, nous est dicté par une logique de paraître et non plus de l’être. On a un portable, un habit, une voiture pas pour les avantages qu’ils procurent, mais pour une certaine reconnaissance sociale.
Depuis les délocalisations de certains secteurs qui augmentent le nombre de chômeurs dans notre pays, les bourses son devenues un casino pour spéculateurs détenteurs de gros capitaux. Lorsqu’ils auront totalement pris le contrôle de la mondialisation et fixé leurs règles de jeu, ils nous demanderont notre avis, mais il sera trop tard. Tout consommateur est un citoyen, qui a le devoir de s’interroger avant de consommer. C’est le citoyen devenu client, qui doit veiller à ne pas favoriser ce système de marché qui nous menace directement.
En cette période certains d’entre nous vont fêter Noël à l’autre bout du monde. Tous les voyageurs ne vont pas découvrir le ciel, le soleil, la mer, les safaris, les belles villes, la nature en plein hiver. Malheureusement, certains s’endurcissent au spectacle de la misère.
On ne s’étonne plus, que certaines destinations suscitent de plus en plus d’engouement pour le « commerce du sexe. Partout, l’exploitation sexuelle de mineurs, se dissimule derrière celle des adultes, les deux constituant un secteur économique qui prospère avec la complicité de toute les métiers du tourisme. Ces réseaux détournent des êtres humains adultes et enfants, qui fuguent, tentent d’échapper à la pauvreté en émigrant, se retrouvent dans la rue. Ces humains sont aussitôt prit dans les filets des proxénètes, et se retrouvent esclaves sexuels. En commençant de faire en sorte que tout les enfants, les adultes soient égaux que certains ne croulent sous les cadeaux et ceux qui n’en ont pas, plus d’attention portée sur les achats à la qualité social, et environnementale.
2006-12-07 03:14:11
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answer #1
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answered by enft de la Rep 4
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