C'est le dernier de la journée promis, juré Le héros est dans l'au delà en présence de son père mort d'un cancer, voilà les sentiments du fils après qu'il apprend que son père continue de souffrir.
Arrête ! Je t’en supplie, arrête ! François ne peut supporter les propos pleins de crainte de son père. Il se rappelle le cancer irréversible que ce dernier dut affronter sur terre et ses ultimes moments, enfermant dans la minute de l’adieu, l’amour le plus épuré d’un fils et son immense respect pour le malade déjà un peu ailleurs. La contrepartie fut si lourde, si contraignante, qu’elle lui vola son énergie pendant de nombreuses années. À présent, l’idée de devoir commencer une épreuve d’une même intensité émotionnelle lui fait peur, il ne peut souffrir de revoir son père dans ce monde-ci ressemblant comme un jumeau à l’ancien et cheminer avec lui, sur une autre « vía dolorosa ». il lui en veut alors d’être là, une fois encore tout frémissant d’une maladie qu’il juge trop avancée pour être terrassée. Il veut revoir son père mais au paradis, là où l’on est heureux et libéré des contingences humaines… trop humaines. Etre mort mais vivant et replonger dans un cycle de souffrances avec celui qui justement lui en causa bien involontairement de terribles, non, il ne le peut pas, il ne le veut pas.
2006-12-06
07:37:30
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5 réponses
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demandé par
Puma
6
dans
Arts et sciences humaines
➔ Livres et auteurs
C'est vrai que le passage est pessimiste mais tenez compte que c'est un roman et que c'est le début, il évolue normalement. Le pessimisme du début n'est peut-être que de façade.
2006-12-06
08:06:25 ·
update #1