La question est très simple, est-il permis dans l'islam de faire don d'un ou plusieures organes, en étant vivant et sans se porter un préjudice physique(exemple don d'un rein) et sans rien recevoir en retour. (par exemple don d'un frère pour son frère). si il ya un site merci de m'aiguiller.
2006-12-04
23:55:17
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9 réponses
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demandé par
BABYLONE
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dans
Societé et culture
➔ Religions et spiritualité
cette question s'adresse à des gens intelligents et cultivés : c'est à dire des personnes qui ont été à l'école et qui savent écrire le français (on dit RECEVOIR!!) blabla!!!
j'espère ne plus avoir à lire ce genre de réponses, je vous remercie de m'éviter de lire des conneries du genre la réponse de blabla dont je doute que ce soit un être humain, et en matière de don d'organe il faudrait lui donner un coeur et cerveau!!!
2006-12-05
00:19:44 ·
update #1
je voudrais préciser que j'ai entendu dire que Dieu nous avais donner un corps et que ce corps nous est confié qu'on a pas le droit de le modifier pour quelque raison que ce soit, de plus Dieu a déjà déterminé la date de décès de chacun d'entre nous et que ce don d'organe ne changera rien à l'échéance. Je connais pas grand chose de l'islam mais je retiens ce qu'on me dit et je ma pose des questions, c'est tout, merci à tous ceux qui m'ont répondu sérieusement et à ceux qui vont répondre.
2006-12-05
00:40:46 ·
update #2
recevoir des morceaux de musulman... beurk ! plutôt mourir !
Tiens je corrige pour te faire plaisir... Et au passage, j'en me fout royalement de savoir que tu me penses inculte ! Je voulais juste pourrir ta question car je commence à en avoir plus qu'assez des questions du genre de la tienne. Ce n'est plus yahoo Q/R ici, c'est www.interprétation.du.coran.com ! Va sur un forum de religion. Les musulmans ne peuvent donc pas comprendre la laïcité ? Pratiquement aucune question ne concerne les autres religions sur ce site !
2006-12-05 00:02:44
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answer #1
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answered by blabla 4
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Dans la mesure où l'on garde à l'esprit le respect de l'individu, l'Islam favorise le don d'organe. Pour ce faire il existe des règles à respecter qui permettent de protéger le donneur vivant ou décédé.
La règle principale est que tout dommage chez une personne doit être réparé dans la mesure du possible. Ainsi corriger une insuffisance rénale chez un individu en lui greffant un rein est un acte licite. De plus celui qui réalise cet acte a la récompense de Dieu puisque le prophète (BSDL ) a dit: "toute personne qui aide à la résolution d'un problème chez un musulman ici-bas Dieu résout pour lui un problème dans l'au-delà ". Et il a dit " il y a une récompense de Dieu dans l'aide de tout être vivant" c'est à dire homme (quelqu'il soit) ou animal.
Donc le don d'organe pendant la vie est autorisé en Islam à condition que cela ne nuit ni au donneur ni aux ayants droits (comme l'époux, l'enfant...)
Un musulman n'a pas le droit de donner un organe unique (comme le coeur ou la totalité du foie) car d'une part il ne peut pas vivre sans celui-ci et d'autre part il n'a pas le droit de supprimer un problème pour aboutir à un problème de même valeur ou pire.
Un musulman n'a pas le droit de donner un organe apparent comme l'oeil, la main ou le pied.
La prise d'organes d'une personne décédée est
En se basant sur les règles:
Compte tenu que le don d'organe d'une personne vivante est autorisé sous certaines conditions, il est logique d'autoriser la prise d'organe d'une personne décédée. D'autant plus que ce geste peut sauver une vie humaine et ne causer aucune nuisance au décédé.
Mais cette autorisation est limitée à ce :
Que la personne décédée ait légué ses organes pendant sa vie et donc autorisé le prélèvement.
Dans le cas d'absence de légation du décédé, il faut avoir l'autorisation de ses parents ou sa famille la plus proche. La réalisation du prélèvement sans leur autorisation peut les choquer et être psychologiquement mal accepté et laisser place à des conflits sociaux
Dans le cas d'un décédé non identifié, l'état a le droit , si besoins, d'autoriser le prélèvement.
Certaines précisions à apporter. Des ovaires ou testicules, si un jour cela devient scientifiquement réalisable, restera interdite du point de vue Islamique car cela entraîne un mélange de descendance.
2006-12-05 08:15:23
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answer #2
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answered by Phil Hip 5
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Pour avoir une réponse exacte, tu peux consulter l'un des sites suivants : http://www.islamtoday.net, http://www.islam.ws ou bien http://www.islamacademy.net . Les ulémas, qui sont des savants spécialistes dans les sciences de la religion, te répondront.
2006-12-06 04:46:31
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answer #3
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answered by Ziton 3
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Je ne suis pas très loin de blabla.
AYEZ du libre arbitre , PENSEZ par vous même.
Croyez vous vraiment qu'a l'époque de Mahomet on pouvait ,ne serait ce qu' imaginer que des dons d'organes puissent être possibles.
Ou plus simplement, pensez vous qu'au 7eme siècle après JC on abordait une question qui n'existait pas encore.
Tout ce qu'on vous met en tête a été interprété ou écrit bien plus tard.
Et pour ne pas me faire traiter de spartiate (qui prend parti) je trouve la position de l'Église Catholique face au telethon tout aussi nulle (Ils ne savaient ni ce qu'était un embryon ni une cellule souche).
VOUS ETES humains vous avez votre libre arbitre.Vivez en fonction de vous et non de vos religions.
2006-12-05 15:04:56
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answer #4
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answered by Anonymous
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Oui c'est tout à fait possible vu qu'il s'agira d'un geste pour sauver son prochain et c'est donc tout à fait approuvé par le Coran. Mais je te parie que plein de salafistes vont te sortir des versets prérédigés disant le contraire et totalement infondés.
2006-12-05 08:16:23
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answer #5
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answered by Miss Dark® revient? 4
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C’est un sujet qui a fait l’objet d’une recherche menée au sein de l’Académie Islamique de Jurisprudence, qui a aboutit à la résolution que voici :
Premièrement, il est permis de prélever un morceau d’un corps et de le greffer dans une autre région du même corps, à condition d’être sûr que le profit de l’opération l’emporte sur l’éventuel préjudice pouvant en découler et à condition encore que l’opération vise à remplacer un organe perdu, ou à lui redonner sa forme ou sa fonction normale, ou à réparer un défaut, ou à corriger une laideur qui provoque un préjudice psychologique ou organique.
Deuxièmement, il est permis de prélever une partie du corps d’une personne et de la greffer dans le corps d’une autre personne, si la partie prélevée se renouvelle comme le sang et la peau. Toutefois, il faut respecter les conditions du donneur et vérifier la conformité de l’opération aux normes fixées par la Charia.
Troisièmement, il est permis de tirer profit d’une partie d’un organe amputé du corps pour cause de maladie comme le prélèvement de la rétine d’un oeil enlevé pour cause de maladie.
Quatrièmement, il est interdit de transférer un organe vital comme le cÅur d’une personne vivante au profit d’une autre personne.
Cinquièmement, il est interdit de prélever un organe d’une personne vivante, si l’enlèvement de l’organe perturbe une fonction essentielle pour la survie, même si celle-ci n’en dépend pas, comme le prélèvement des rétines des deux yeux.
Si le prélèvement n’entraîne que paralysie partielle d’une fonction essentielle, la question fait encore l’objet de recherches et d’examens comme indiqué au 8e paragraphe.
Sixièmement, il est permis de prélever un organe d’un mort pour le greffer dans le corps d’une personne vivante dont la survie dépend de cette opération, ou quand celle-ci est nécessaire pour assurer une fonction essentielle de son corps, à condition d’obtenir l’autorisation du défunt ou ses héritiers après sa mort ou l’accord de l’autorité musulmane, si le défunt est un inconnu sans héritiers.
Septièmement, il faut tenir compte du fait que l’acceptation du transfert d’organes dans les cas expliqués ci-dessus est assujettie à la condition que le transfert ne se passe pas grâce à des organes achetés car il n’est pas permis à aucun cas que les organes humains soient l’objet d’une vente.
Quant au don d’argent de la part du bénéficiaire pour obtenir l’organe recherché en cas de nécessité ou pour honorer le donneur, il fait encore l’objet d’études et d’examens.
Huitièmement, tout ce qui relève du présent sujet et qui ne s’inscrit pas dans un des cas sus-indiqués doit faire l’objet d’études à la lumière des données de la médecine et des dispositions de la Charia.
Allah le sait mieux.
Résolution de l’Académie Islamique de Jurisprudence
2006-12-05 08:46:58
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answer #6
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answered by Khaldoun 3
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je crois que c'est permis selon macheikh contemporain pour en savoir plus consulter des cite de référence sur l'islam qui tu guiderons mieux que nous.
2006-12-05 08:42:26
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answer #7
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answered by Anonymous
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je pense que c'est permis. Toutefois, il y a une sourate qui dit que l'on doit se présenter entier devant Dieu.
Il faudrait demander à un imam
2006-12-05 08:37:21
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answer #8
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answered by quinquin3110 6
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Ma perception personnelle est que le don serait licite si le donneur (musulman) est vivant et illicite si les organes sont prélevés après le décès clinique (du donneur musulman). Merci pour avoir posé la question, ça m'incite à fouiller le sujet.
2006-12-05 08:18:13
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answer #9
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answered by tadjeddine 3
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