Emile Verhaeren
2006-12-04 21:18:28
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answer #1
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answered by Blablou 3
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Pareil, Blablou m'a devancé.
Astuce : pour trouver l'auteur d'une phrase il suffit de chercher cette phrase sur un moteur de recherche en la mettant entre guillemets. De cette façon, le moteur de recherche recherche l'expression entière plutôt qu'une liste de mots clés.
2006-12-05 05:22:36
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answer #2
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answered by Anonymous
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AUX SOLDATS MORTS
Ãmile Verhaeren
Vous ne reverrez plus les monts, les bois, la terre Beaux yeux de mes soldats qui n’aviez que vingt ans Et qui êtes tombés en ce dernier printemps Où plus que jamais douce apparût la lumière. On n’osait plus songer aux champs d’or Que l’aube revêtait de sa gloire irisée; Seule, la sombre guerre occupait la pensée Quand, au fond des hameaux, on apprit votre mort. Depuis votre départ, à l’angle de la glace, Votre image attirait et le coeur et les yeux; Et nul ne s’esseyait sur l’escabeau boiteux Où tous les soirs, près du foyer, vous preniez place. Hélas! Où sont vos corps jeunes, puissants et fous ? Où sont vos bras, vos mains et les gestes superbes Qu’avec la grande faux vous faisiez dans les herbes ? Hélas, la nuit immense est descendue sur vous. Vos mères ont pleuré dans leur chaumière close, Vos amantes ont dit leur peine aux gens du bourg, On a parlé de vous, tristement, tous les jours, Et puis un soir de juin, on parla d’autre chose.
2006-12-05 05:21:42
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answer #3
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answered by duanraD 3
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AUX SOLDATS MORTS
Ãmile Verhaeren
Vous ne reverrez plus les monts, les bois, la terre
Beaux yeux de mes soldats qui n’aviez que vingt ans
Et qui êtes tombés en ce dernier printemps
Où plus que jamais douce apparût la lumière.
On n’osait plus songer aux champs d’or
Que l’aube revêtait de sa gloire irisée;
Seule, la sombre guerre occupait la pensée
Quand, au fond des hameaux, on apprit votre mort.
Depuis votre départ, à l’angle de la glace,
Votre image attirait et le coeur et les yeux;
Et nul ne s’esseyait sur l’escabeau boiteux
Où tous les soirs, près du foyer, vous preniez place.
Hélas! Où sont vos corps jeunes, puissants et fous ?
Où sont vos bras, vos mains et les gestes superbes
Qu’avec la grande faux vous faisiez dans les herbes ?
Hélas, la nuit immense est descendue sur vous.
Vos mères ont pleuré dans leur chaumière close,
Vos amantes ont dit leur peine aux gens du bourg,
On a parlé de vous, tristement, tous les jours,
Et puis un soir de juin, on parla d’autre chose.
2006-12-05 05:20:34
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answer #4
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answered by Anonymous
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Emile verhaeren
Aux soldats morts
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2006-12-05 05:20:23
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answer #5
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answered by Anonymous
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Victor Hugo
"Vous ne reverrez plus les monts, les bois, la terre,
Beaux yeux qui n'aviez que vingt ans,
Et qui êtes tombés en ce dernier printemps
Où plus que jamais apparut la lumière.
Hélas! Où sont vos corps jeunes, puissants et fous?
Où, vos bras et vos mains et les gestes superbes Qu'avec la grande faux vous faisiez dans les herbes ? Hélas! La nuit immense est descendue en vous! "
2006-12-05 05:50:11
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answer #6
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answered by zazap 6
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