Peut-on débattre avec les extrémistes ? Faut-il débattre avec les extrémistes ?

Question

En 2002, Jacques Chirac a refusé de débattre avec Jean-Marie Le Pen. Pourquoi l'a-t'il fait ? Est-ce un aveu de faiblesse ou le constat du dialogue impossible avec des idéaux radicaux ?

Ce qui est valable avec l'extrème-droite, l'est aussi avec l'extrème-gauche.

Tout opinion dûment argumenté sera respecté ... enfin j'espère.

Pour savoir quels sont les conséquences des programmes du Front National ou de la LCR, faudrait-il encore qu'elles soient confrontés à d'autres programmes (socialiste, libéral, écologiste). Or ce n'est jamais le cas.

alp c'est ton point de vue, mais ce n'est pas le mien. Les extrémistes pour moi sont les personnes qui ont des solutions radicales aux problèmes. Qui n'ont rien de mesuré dans leur propos. Exemple : "Pour éliminer la pauvreté, il faut passer le smic à 1500 Euros" ou "Pour résoudre le chômage, il faut renvoyer tous les immigrés".
Raisonnement simplistes et populistes, voilà ce qu'est pour moi un extrémiste.

joane c : une autre marque de fabrique de l'extrémiste est d'avancer des vérités toutes faites sans les démontrer, les considérant comme évidence. Ce que tu fais fort bien.

Answer 1

On peut essayer mais c'est souvent peine perdue. Disons que ça a un intérêt en public pour faire comprendre l'inepsie des idées.

Answer 2

Oui, je pense qu'il faut débattre avec tout le monde, même les extrémistes de droite comme de gauche, qui se valent en matière de danger pour nos principes républicains et démocratiques.

Leurs fonds de commerce repose sur des incompréhensions, des peurs, des situations mal vécues, auxquelles leurs électeurs ont l'impression - mais l'impression seulement - que ces partis peuvent répondre.

Ce n'est qu'en dialoguant et débattant avec ces extrémistes que l'on pourra démontrer que les solutions crédibles ne sont pas dans leurs "programmes", que les problèmes motivant leurs électeurs peuvent être de vrais problèmes, mais auxquels ces partis ne proposent pas de vraies solutions viables et ne cherchent qu'à les tromper...

On a vu ce qu'à produit l'attitude de la gauche et de son emblême sacrée, Mitterrand, à l'égard du FN : l'instrumentaliser, le diaboliser ou nier le phénomène, selon les intérêts du moment.
Mais aussi ne surtout pas se pencher sur les sujets et thèses abordés par Le Pen, alors qu'ils pouvaient correspondre à des inquiétudes de certains concitoyens...

Résultat : son score en 2002et sa présence au second tour.
Rappelons que les sondages le donnent, hélas, au moins aussi dangereux en 2007 qu'en 2002 !

Alors que faire ? La même diabolisation/ ignorance que par le passé au risque de voir le "phénomène" s'amplifier et se retrouver à nouveau au second tour en 2007 ?

Je ne pense pas.

Answer 3

Bien sur que le débat doit se faire avec tout ces partis. Ils représentent plusieurs millions de français.
Si Chirac n'a pas voulu débattre avec Le Pen en 2002, c'est plutôt par raisons personnelles. il avait peur que Le pen lui rappelle certaines petites choses. (Dont une rencontre secrète entre les 2 hommes à l'elysée.)

Answer 4

Tout dépend si les idées dites "extrêmes" sont nuisibles à la nation. Inutile de débattre avec un nazi borné par son idéologie ou un islamiste aveuglé par sa foi.
En revanche, refuser le débat à des personnes sous prétexte que leurs idées ne conviennent pas à ceux qui tirent les ficelles est un signe de faiblesse. Chirac avait tout à perdre à affronter un Le Pen qui maitrise son sujet comme personne. Il nous a privé d'un grand moment de politique spectacle.

Answer 5

Il faut discuter avec les extremismes.
Mais un problème persiste.
La notion d'extremisme génére dans ceux qui le pratiquent le sentiment absolu d'avoir raison envers et contre tous.
Il devient difficile donc de discuter avec des gens qui pensent détenir la vérité.
Qu'en penses tu ?
A titre d'exemple, j'étais en fac et une nana est venu m'aborder en me parlant des problèmes du Proche Orient.
J'y suis allé et lui ai expliqué que rien n'étais aussi simple que ce qu'elle pensait. Je lui ai calmement démonté certains de ces arguments que j'estimais pré-digérés. Perdant pied, elle m'a asséné un argument massue, pour elle sans répliques : FASCISTE.
Moi !
Alors que je me suis pris des coups de battes dans la gueule quand je me tapais avec le GUD !
Voilà le niveau.

Answer 6

Il faut toujours accepter de débattre, c'est quand les extrêmes accepteront de se parler et de se supporter qu'il n'y aura plus de guerres.

Answer 7

Oui, Le Pen/Besancenot même combat.
Le Pen est jugé sur les antécédents historiques du mouvement dont il se réclame. Besancenot est trotskyste :Trotsky, chef de l'armée rouge est l'auteur de massacres non seulement contre les tsaristes mais aussi contre l'opposition interne (il a noyé dans le sang la révolte des main du Cronstadt et fait assassiner ses opposants). Son élimination et son exil n'ont certes pas permis de voir jusqu'où il serait allé dans l'élimination des adversaires s'il avait été au pouvoir mais on a de beaux débuts...
Il ne faut donc pas se laisser prendre au discours lénifiant du petit facteur (qui est "avec les gens"...)
D'ailleurs extrême-gauche (Bové entre autres, complice des intégristes musullmans) et extrême droite se retrouvent dans l'anti-sémitisme (que la dite extrême gauche utilise ici contre Sarkozy...)

Answer 8

...mais qui t'a mis dans la tête que LE PEN était un "extrêmiste" si ce n'est l'intox des médias...!!!...que t'as aussitôt pris pour argent comptant ?????...tout ça c'est du PIPO...la secte PS-UMP ne veut pas partager le gateau....et c'est toi qui paye...

Answer 9

Peux-tu définir l'extrémisme politique ? Le Pen, Besancenot même combat selon toi ?!?!

Answer 10

le pen n est pas du tout extremiste:c'est la VRAIE droite qui ,elle a viré a gauche