Pourquoi les parigots disent qu'ils vont "aux puces" alors que c'est qu'une brocante ?

Question

merci de m'apporter des précisions

genre, "je vais aux puces" alors qu'ils vont à la foirfouille ou "le faillitaire", voire Emmaus.
Merci beaucoup

Answer 1

Parce qu'ils sont parigots !

Answer 2

toi tu est du genre provincial poche -chocolatine , non ?

Answer 3

je ne suis pas de Paris mais je suis déjà allée à Saint-Ouen aux puces, c'est autre chose que la brocante de quartier. Il y a de jolis magasins, les objets sont présentés en situation et d'ailleurs certains vendeurs sont des antiquaires.

Answer 4

Je te rassure de suite, je suis d'un petit village dans l'est, et ici aussi nous allons aux puces lol

Answer 5

chaque région à ses termes dans le nord on appelle cela une braderie (de brader), les puces viennent surement du fait que ce sont des trucs d'occas et avant tu avais des puces sur les vieux matelas

Answer 6

ah bah, peut etre le parigot, ça lui change le fagot d'aller voir le bouseux sortir

Answer 7

On dit qu'on va aux puces quand on va aux puces!! A Clignancourt ou Montreuil par ex...
Sinon, on va à un vide grenier ou à une brocante!!

(y'a des La Foirfouille à Paris? 1ere nouvelle!)

Answer 8

c'est tout simplement l'abréviation de "foire aux puces" ou "marché au puces"
le nom vient du fait que c'est là qu'ont été autorisées dans le temps ce que l'on appelle maintenant les vide-greniers.

clique ici pour en savoir plus : http://www.parispuces.com/FR/historique/

Answer 9

Les parisiens c'est une autre façon de le dire tout simplement en fin je le penses je ne suis pas parisienne .Je vis dans l'est de la france .

Answer 10

parce que avant, onne lavait pas les barraques comme maintenant.
et l'hygiène corporelle laisserait franchement à discuter selon nos critères actuelles.
Les puces étaient des bêtes normales.
donc il n'était pas rare que quand quelqu'un achetait un truc d'ocas, il ramenait un sacré paquet de puces.
d'où l'expression "aller aux puces".

Answer 11

Dans les années 1880-1900, quand on sort de Paris
par la Porte de Clignancourt, on longe tour à tour
le glacis des fortifications, les cités de chiffonniers,
puis les baraques foraines et les guinguettes au
milieu des champs et des jardins maraîchers.
C’est sur cette toile de fond très disparate,
sur ce « passage » entre la capitale et la commune
de Saint-Ouen, que les Puces vont élire domicile…



L’histoire des Puces remonte à plusieurs siècles. Elle se
confond avec celle des chiffonniers, ce peuple de l’ombre
installé aux portes de la ville, au pied des « fortifs ».

Appelés « biffins », « chiftires », « crocheteurs » ou plus
poétiquement « pêcheurs de lune », les chiffonniers
parcouraient la ville la nuit à la recherche de vieux objets
jetés aux ordures qu’ils revendaient ensuite sur les marchés.
Souvent associés aux habitants des « cours des miracles »,
les chiffonniers sont chassés de Paris par de nouveaux
édiles à la fin du XIXème siècle.
Ils passent alors par petits groupes de l’autre côté des
fortifs et s’installent près des portes de Montreuil,
de Vanves, du Kremlin Bicêtre et de Clignancourt.
Peu à peu, certains « crocheteurs » plus astucieux que
les autres deviennent brocanteurs à leur compte.

Ceux qu’on appelle déjà les « puciers » décident de
s’associer. Bientôt, les parisiens viennent découvrir des
étalages d’objets hétéroclites disposés à même le sol
au delà de la barrière de Clignancourt. De fil en aiguille,
le nombre des curieux augmente, celui des marchands
aussi. Une mode est lancée attirant, parmi la foule
chapeautée du dimanche, des mondains collectionneurs
en guêtres immaculées qui viennent chiner autour des
étalages de bric-à-brac. Le marché aux Puces est né…