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2006-11-29 04:08:17 · 14 réponses · demandé par SarkBush 2 dans Politique et gouvernement Politique

14 réponses

l'Amérique Latine est un véritable espoir pour la gauche. malgré les efforts sanglants de la CIA, des militaires et de l'Eglise catholique dans les années 60 à 80, on voit que la gauche sud américaine est toujours là et bien!! :-))

2006-11-29 10:05:30 · answer #1 · answered by Ploum 7 · 2 2

Hasta la victoria siempre !

2006-11-29 12:10:09 · answer #2 · answered by &µ£€$ 7 · 6 3

Ce n'est qu'un début. Un tsunami rouge va balayer la planète.

2006-11-29 12:23:49 · answer #3 · answered by Anonymous · 5 3

L'Equateur, comme le Vénézuela, est bien le genre de pays où un régime de "gôche" pourra perdurer. En effet, à la différence d'autres pays dans lesquels il n'y a pas de matières premières et où il faut libérer les énergies individuelles pour générer du profit et donc du bien-être, où il faut faire preuve d'inventivité, de créativité, bref d'intelligence, de promotion au mérite parce que rien n'est acquis d'avance, bien souvent les prétendus pays de "gôche" qui vivent en fait comme les plus vils des capitalistes qu'ils dénoncent, ont besoin de conditions bien particulières, en l'espèce réunies en Equateur.
C'est que les régimes de "gôche", incapables de générer et de maintenir une classe moyenne pourvoyeuse de richesses, ont besoin de la rente de situation que constituent les richesses naturelles des pays où ils se développent, à l'instar de leurs prédécesseurs africains des années "post-indépendance". Ainsi le Vénézuela et maintenant l'Equateur, sont-ils des pays rentiers, comme les gros capitalistes, et ne travaillent-ils pas. Ils sont assis sur leur pétrole et leurs minerais comme les capitalistes sur leur propriétés ou sur leur fric et se contentent, comme eux, de profiter de leur position de monopole.
Toujours comme les riches, qui naissent après papa et reçoivent l'héritage, ils n'ont pas besoin, comme leurs pays frères en idéologie, de pousser les capacités de leur population au maximum pour bien vivre (en tant qu'Etats) car eux aussi, ils héritent de leur rente de situation et n'apportent jamais rien à l'humanité (on cherche vainement les contributions de leurs scientifiques, de leurs universitaires, de leurs concepteurs, etc.).
Et pourquoi ces régimes de "gôche" ne génèrent-ils pas d'élites dans les domaines où s'expriment les valeurs les plus hautes de l'humanité (sciences, arts, technologies..)? Parce que dans ces pays rentiers, il est plus tentant de faire des études de "parlote" (droit, lettres, socio, etc.) pour palabrer à longueur de journée afin d'investir la fonction publique, le social ou la politique et pour participer à la juteuse gestion de la manne des matières premières, que d'aller se farcir de longues et exigentes études dans les matières "dures". De plus ces exigentes études dans les matières nobles ne débouchent pratiquement sur aucun emploi dans le pays par suite d'un tissu économique réduit à la peau de chagrin et elles incitent en fait à une hypothétique émigration si on entend tenter sa chance pour être payé à la mesure des sacrifices consentis. C'est qu'en effet, quand on est un pays "héritier" comme le Vénézuela et l'Equateur on est sûr de pouvoir toujours rentrer du fric sans trop développer une classe moyenne avec son savoir-faire, ce qui fait la richesse des autres nations.
Par ailleurs, comme les capitalistes qui ne se préoccupent pas de l'impact écologique de leurs moyens d'existence (usines, etc.), ces pays de "gôche" contribuent objectivement à pourrir un peu plus la planète avec la mise en circulation de leurs hydrocarbures (Vénézuela, Equateur) ou avec la destruction de biosphères (comme le Brésil de Lula en Amazonie). Comme les capitalistes, ils n'ont cure de l'impact de leurs activités pourvus qu'ils en jouissent.
Enfin, comme les capitalistes qui bénéficient toujours de l'obséquiosité de vastes cohortes de courtisans aimant tout ce qui brille, ces pays ont eux aussi des cohortes de "groupi(e)s" qui les admirent et ne voient pas à l'oeuvre chez eux la même mécanique de fonctionnement que celle qu'ils dénoncent si volontiers ailleurs, comme le nazebroque qui a posé cette question.
Alors je ne sais pas si l'espoir renaît mais je suis cependant sûr que, si c'est ça l'espoir, je préfère alors la désespérance.

2006-11-29 13:20:57 · answer #4 · answered by MALPENSANT 3 · 1 1

Ce n'est pas parce qu'on s'est renommé "anti-libéral" à la place de communiste, marxiste, léniniste, alter-mondialiste ou anarchiste que l'achaïsme de la pensée a évolué pour autant.

Ce qui me choque plus que tout avec les anti libéraux, c'est qu'ils prétendent donner des leçons sous pretexte de grandes valeurs, de défense de l'environnement, d'égalité humaine, de coopération équitable, etc. Et ces leçons ils envisagent de les donner à tout le monde : à la majorité silencieuse qui fait jamais grève pour leur payer leur retraite, aux riches qui assurent presque 50% des fonds de solidarité en France, aux gouvernements au pouvoir (sauf si Marie-Georges Buffet, José Bové ou Oliier Besancenot arrivait au pouvoir), aux agriculteurs qui n'ont rien demandé et à qui on détruit le champ, etc.

Faut arrêter de vivre au XIXème sicèle les gars : si vous n'aviez pas de gens qui travaillent pour vous financer vos acquis, vous seriez dans la m... alors arrêtez d'être hypocrites

2006-11-29 13:09:43 · answer #5 · answered by Polymnie17 3 · 1 1

Il va falloir remplacer le vieil assassin Castro. Bientôt Cuba à droite et libre ? Ca vaut bien un sacrifice à Quito ?

2006-11-29 12:37:02 · answer #6 · answered by AVOINE anti censure 6 · 2 2

Dans les années 50 , la moitie des pays étaient de gauche ;il n'en reste plus que 2 ou 3.

2006-11-29 12:15:32 · answer #7 · answered by andre r 6 · 3 3

dans un monde plus capitaliste que jamais avec en prime la chine qui bascule a droite ??

2006-11-29 12:10:08 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 1

Nous y voilà, comme si tout pouvait se résoudre à quelques paroles tranchées, à quelques simplicités, quelques évidences lancées avec une négligente certitude.

Dictature prolétarienne, capitalisme sauvage : tout ça, aujourd'hui, devient confus. Le pire capitalisme que connaisse la planète actuellement est celui de la Chine communiste : quelques nouveaux mandarins y exploitent des forces de travail inépuisables et soumises. La Russie arrive sans doute juste derrière.

Alors, dire que l'espoir renait parce qu'un homme dit de gauche arrive au pouvoir en Amérique du Sud, c'est au mieux optimiste, mais plus vraisemblablement naïf. La dictature reste tapie dans les esprits et dans les moeurs: l'exemple de Fidel à Cuba en fait rêver certains. Et pourquoi pas Président à vie ?

2006-11-29 12:42:20 · answer #9 · answered by Alain C 3 · 1 2

Tu es facteur ?

2006-11-29 12:13:42 · answer #10 · answered by vince 4 · 3 4

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