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Et surtout, comment réussissez-vous à vous sauver ?

2006-11-28 05:10:06 · 6 réponses · demandé par Kaustie 4 dans Sciences sociales Psychologie

6 réponses

il ressemble à une nuit vide, humide et froide. Pour me sauver je puise dans mes richesses intérieures et je recrée le monde

2006-11-28 22:02:30 · answer #1 · answered by ocean 7 · 0 0

Mon spleen est baudelairien, toujours très baudelairien....
Je me mets à idolâtrer le désespoir, comme je le ferais d'une passion.
Descente dans le fin fond des ténèbres, puis pleine ascension vers les cieux.
Juste un tout petit coup de talon quand je touche le fond et zou..., je rebondis........ je réussis toujours à me sauver et à refaire surface !

2006-11-28 09:44:31 · answer #2 · answered by ninoue 7 · 0 0

Chocolat ou biscuits apéro devant séries débiles à la télé.

2006-11-28 06:58:18 · answer #3 · answered by A la Cannelle 5 · 0 0

Un petit air d'opéra, les yeux au plafond. Après une bonne cuite et ça repart.

2006-11-28 06:15:52 · answer #4 · answered by superwomen 4 · 0 0

je tourne en rond comme une âme en peine, je m'enpiffre et après je me sens nulle . on ne s'en sors pas, on a des moments de répits, c'est tout !

2006-11-28 05:30:08 · answer #5 · answered by quinquin3110 6 · 0 0

Mon spleen ressemble à ceci :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.



Et pour réussir à m'en sortir, je suis Conquérant :



Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

2006-11-28 05:20:38 · answer #6 · answered by Argos 6 · 0 0

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