Je serais là, debout, fixant au loin cet horizon teinté de rose orangé, brouillé par mes larmes. je serais là, attendant résignée, le courage. Je serais là et me prendrais à rêver une dernière fois, pire à espèrer que derrière moi se trouve une personne. Je me serais alors retournée, tout doucement et j'aurais vu sur son visage cette inquiétude, cette détresse de ceux qui sont impuissants, elle se serait avancée vers moi doucement, prudemment me tendant la main. Je sentirais alors la chaleur presque brûlante de mes larmes coulées sur mes joues.
Mon coeur rempli de gratitude et de compassion je lui aurais souri, j'aurais écarté mes bras et basculer en arrière. Ma chute aurait été lente comme au ralenti, les yeux encore ouverts j'aurais vu cette personne se précipiter vers moi le visage horrifié, puis de nouveau le ciel couleur indigo, rose, orange et ce point jaune encore lumineux fondu dans ce panache de couleurs. Les sons me parviendraient encore, de plus en plus inaudibles, puis...
2006-11-27
01:48:58
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17 réponses
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demandé par
Géraldine
4
dans
Sciences sociales
➔ Sciences sociales - Divers
puis plus rien, le silence. Je serais alors que lorsque j'aurais fermé les yeux, je ne ressentirais plus cette douleur insupportable qui vous ronge jusqu'à l'âme, je ne serais plus cette douleur. Je serais que lorsque j'aurais fermé les yeux je ne serais plus...et enfin libre...
Alors à ceux qui pensent que de se suicider est un acte de faiblesse ou de lâcheté, à ceux qui pense que le suicidé devrait penser d'abord à ceux qui laisse derrière lui,à leur douleur, leur peine, à ceux là, je vous invite à méditer sur cette réelle souffrance qui pousse un être à s'ôter la vie, sortez la tête de votre nombril et arrêtez d'être centré sur vous tel des égoïstes, faites preuve d'empathie et vous comprendrez...peut être...
2006-11-27
01:57:33 ·
update #1
Je constate qu'il y à d'indécrottables égoïstes, qui je suis sur, jouent les autruches lorsqu'ils perçoivent ce mal être chez quelqu'un, de peur que ça les projette trop dans leur impuissance.
Je voulais parler de ceux qui sont seuls face à cette souffrance, car certains (oui ça existe) ne peuvent pas concevoir d'ennuyer leurs proches et leurs infliger ce mal être existentiel,ce n'est pas par lâcheté, mais par amour et compassion.
Ma mère est atteinte d'une maladie neurologique incurable, qui l'amènera à l'état de légume, elle en est consciente et dans sa lucidité voudrait se suicider.Comment pourrais-je lui faire le reproche de vouloir mettre fin à cette souffrance, à cette déchéance?par soucis de mon propre bien être ? Mais quelle fille serais-je de lui en vouloir? par simple égoïsme ou le refus d'être confrontée si tôt à sa mort? Quel monstre serais-je de ne pas accepter par amour sa décision ?
2006-11-27
20:50:28 ·
update #2
j'ai été amener à y penser, jadis et maintenant j'y suis confronté pour ma mère...
2006-11-27
21:54:38 ·
update #3
Beaucoup de courage? Il en faut ceux qui disent non c'est qu'ils n'ont jamais essayé .
2006-11-27 01:59:12
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answer #1
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answered by broogers 6
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C'est surtout une preuve de grand mal-être, de désespoire.
2006-11-27 10:55:47
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answer #2
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answered by superwomen 4
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Une personne acculée au suicide n'est ni lâche ni courageuse. Sa souffrance (morale ou physique) est telle qu'elle dépasse l'entendement rationnel. Comme dans un état second, où le bien et le mal n'existeraient plus non plus que la morale, elle ne voit que cette fin qu'elle appelle de tous ses sens, seul remède à son martyre. L'instinct de conservation lui-même est annihilé. Nous ne devons pas juger ces malheureux, mais les plaindre.
2006-11-27 10:03:18
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answer #3
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answered by Anthéa 7
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le paradoxe dans le suicide est qu'il faut faire preuve d'un grand courage face à la mort mais aussi d'une grande lâcheté face à la vie.
2006-11-27 10:03:05
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answer #4
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answered by termaji 2
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Il y a pour moi deux théories:
Je pense que se suicider, c'est une solution de lâches. Ce sont des gens qui n'ont pas le courage de lutter pour affronter la vie. Ils sont border-line c'est à dire qu'ils sont dans une espèce de psychose et agissent en acte irréfléchi. Ils prèfèrent la simplicité plutôt que luter, c'est aussi un chantage vis à vis des autres. Généralement losqu'ils en arrivent à cette extrémité, c'est que personne n'a remarqué leur souffrance, ils auraient du être encadré par un psy.
Ou alors ce sont des gens qui ont du courrage mais pas la force. Et même s'ils ont du courrage et de la force, il en faut parfois beaucoup tant le vécu est difficile. Peut être ne doit on pas si facilement qualifier un sucidaire de lâche.
On peut même concevoir que certains déprimés, à l'image de Cioran par exemple, puissent être plus courageux que la plupart
d'entre nous. Ils ont le courage et la force de briser un certain nombre de cadres culturels pour voir la vie avec un oeil neuf et personnel. Ils ont le courage de pousser cette vision jusqu'à son extrémité. Ainsi, ils sont si courageux que lorsqu'ils entrevoient l'absurdité de l'existence, au lieu de fermer les yeux et de se détourner comme nous faisons souvent, ils ouvrent grand le voile et brûlent leurs ailes et leurs illusions, jusqu'au dégoût de l'existence. Pour un certain nombre d'individu, c'est peut-être justement ce courrage inoui qui les pousse à refuser le confort d'un monde rose et bien
ordonné. Un refus qui mène parfois à l'écoeurement.
2006-11-27 10:14:36
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answer #5
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answered by eyguirende 3
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Je comprends ton point de vue mais quand tu as eu quelqu'un de ton entourage qui s'est suicidé, (en plus bien prémédité) que tu n'avait pas vu venir le coup et bien tu passes par tout les états d'ame, d'abord tu as une peine énorme pour cet etre cher que tu as peru qui ensuite se transforme en colère en colère contre cet ami qui t'as laissé qui ne t en as jamais parlé! alors tu te rends compte que tu avais besoin de lui qu'il te manque et toi aussi tu déprimes mais au contraire tu te dis que toi tu ne feras jamais ca a tes amis alors tu gardes cette blessure en toi et tu continues a avancer.
Voila mon point de vue sur le suicide...
2006-11-28 05:22:20
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answer #6
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answered by gecko 5
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Il faut avoir un certain courage ET une certaine lacheté pour mettre fin à ses jours.
Le courage de se jeter dans le vide, de se tirer un balle dans la tête, etc...
Mais le suicide est une fuite.
On fuit ses problèmes, ses responsabilités.
On est égoiste on ne pense qu'a soi.
On se fiche du chagrin que l'on laisse aux autres.
On se fiche des problèmes que devront résoudre les autres à notre place du fait de notre suicide.
Mais le suicide c'est aussi l'aboutissement d'un mal être que personne n'a vu ou voulu voir.
Tu dis "...pire à espèrer que derrierE moi se trouve une personne..." :
c'est un appel à l'aide ! (retenez moi, aidez moi)
On a envie de dire par son suicide "vous ne m'avez pas vu, je suis là, je n'en peux plus".
Je ne sais pas si ta question et ton récit témoigne de ton état d'esprit, mais si c'est le cas, n'hésite pas à parler à quelqu'un.
(tu peux me contacter par mail dans mon profil yahoo)
Ne laisse pas s'installer ce mal être.
2006-11-27 10:10:43
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answer #7
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answered by Charlesta 5
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de la lacheté a mon point de vue
puisque je devais repasser...
dans le cas d'une grave maladie pour moi ce n'est ni lacheté ni courage juste etre realiste. ta mere a raison et meme si toi tu n'accepte pas trop
ca sera dur mais dis toi qu'une fois "transformée" en legume elle sera autant partie que si elle etait morte, tu n'aurai que sa presence physique et rien d'autre. Accepte son choix car elle le fait avant tout pour toi je pense.
2006-11-27 09:56:56
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answer #8
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answered by cat 2
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Oui, un courage énorme. J'en serais incapable, même pas en rêve.
2006-11-27 09:55:19
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answer #9
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answered by Alex43 5
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on se suicide pour ne pas affronter la dureté de la vie non?
pense t on au conséquence de cet acte sur notre entourage?
tu connais les réponses à ces questions non?
2006-11-27 09:55:09
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answer #10
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answered by Anonymous
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