Le terme « cryptage » serait un anglicisme, tiré de l'anglais encryption. En français, on doit employer le mot chiffrement. L'Académie française précise que le mot « cryptage » est à bannir et il ne figure pas dans son dictionnaire même si on peut le trouver dans des usuels. Toutefois, « crypter » est souvent employé, surtout au passif, dans le cadre de la télévision payante (on « crypte » des chaînes). D'ailleurs la racine grecque kryptô (caché) justifie pleinement son utilisation chaque fois que le chiffrement, c'est à dire la conversion en chiffres, est utilisé pour cacher le message, le déchiffrement constitue la conversion des chiffres en lettres pour retrouver le message, alors que le décryptage consiste à le découvrir.
Afin de répondre à l'interrogation « mais pour quelle raison ne pas employer ce mot ? », le premier argument consiste à reprendre les différentes définitions des mots chiffrer/déchiffrer et de décrypter (voir l'article cryptographie). Décrypter désignant le fait de « retrouver le message clair correspondant à un message chiffré sans posséder la clé de déchiffrement », l'usage tel qu'il tend à se développer du pseudo-couple crypter/décrypter va simplement les faire tendre à l'état de synonyme de chiffrer/déchiffrer (tout comme les anglophones avec encipher/decipher et encrypt/decrypt). Ainsi plutôt que de gagner un nouveau mot (en l'occurrence crypter) sans nouveau sens, nous perdrons un ancien sens, le sens actuel de décrypter. Ou comment perdre en croyant gagner...
[modifier] Deux principaux types de chiffrement
Un système de chiffrement est dit :
symétrique quand il utilise la même clé pour chiffrer et déchiffrer.
asymétrique quand il utilise des clés différentes : une paire composée d'une clé publique, servant au chiffrement, et d'une clé privée, servant à déchiffrer. Le point fondamental soutenant cette décomposition publique/privée est l'impossibilité calculatoire de déduire la clé privée de la clé publique.
Les méthodes les plus connues sont le DES, le Triple DES et l'AES pour la cryptographie symétrique, et le RSA pour la cryptographie asymétrique, aussi appelée cryptographie à clé publique.
L'utilisation d'un système symétrique ou asymétrique dépend des tâches à accomplir. La cryptographie asymétrique présente deux intérêts majeurs : Elle supprime le problème de transmission sécurisée de la clé, et elle permet la signature électronique. Elle ne remplace cependant pas les systèmes symétriques car ses temps de calcul sont nettement plus longs.
2006-11-25 18:31:51
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answer #1
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answered by Anonymous
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