L'HYMNE EUROPEEN
Joie discrète, humble et fidèle
Qui murmure dans les eaux
Dans le froissement des ailes
Et les hymnes des oiseaux.
Joie qui vibre dans les feuilles
Dans les prés et les moissons
Nos âmes blanches t'accueillent
Par de naïves chansons.
Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main
Vivre et s'entraider en frères
Pour un plus beau lendemain,
Plus de haine, plus de frontière,
Plus de charniers sur nos chemins
Nous voulons d'une âme fière
Nous forger un grand destin
Que les peuples se rassemblent
Dans une éternelle foi
Que les hommes se rassemblent
Dans l'égalité des droits.
Nous pourrons tous vivre ensemble
La charité nous unira
Que pas un de nous ne tremble
La fraternité viendra.
Joie immense, joie profonde,
Ombre vivante de Dieu
Abats-toi sur notre monde
Comme un aigle vient des cieux.
Enserre dans ton étreinte
La tremblante humanité
Que s'évapore la crainte
Que naisse la liberté
Joie énorme, joie terrible
Du sacrifice total
Toi qui domptes l'impossible,
Et maîtrises le fatal ;
Joie sauvage, âpre et farouche,
Cavalière de la mort,
Nous soufflons à pleine bouche
Dans l'ivoire de ton cor.
Joie qui monte et déborde,
Tu veux nos cœurs ? les voilà.
Et nos âmes sont les cordes,
Où ton archet passera
Que ton rythme nous emporte
Aux splendeurs de l'Eternel
Comme un vol de feuilles mortes,
Que l'orage entraîne au ciel.
Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven
2006-11-23 05:49:48
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answer #4
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answered by o_robelet 7
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De nombreux textes ont été écrits sur cette musique et de nombreuses traductions, fort différentes, faites du texte original en allemand :
Texte original de Schiller, et en dessous les traductions utilisées. la plus connue est celle de Folliet (la première)
Freude, schöner Götterfunken,
Tochter aus Elysium,
Wir betreten Feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum.
Deine Zauber binden wieder,
Was die Mode streng geteilt ;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der grosse Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein !
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund !
Und wer nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund !
Freude trinken alle Wesen.
An den Brüsten der Natur ;
Alle Guten, alle Bösentous
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund geprüft im Tod ;
Wollust ward dem Wurm gegeben
verUnd der Cherub steht vor Gottet
Froh ! Froh !
Froh, wie seine Sonnen fliegen,
Durch des Himmels prächt’gen Plan
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Heild zum Siegen
Seid umschlungen, Millionen !
Diesen Kuss der ganzen Welt !
Brüder ! über’m Sternenzelt
Muss ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen ?
Ahnest du den Schöpfer, Welt ?
Such’ ihn über’m Sternenzelt !
Uber Sternen muss er wohnen.
Traductions
"L’ode à la joie" de Schiller
Traduction la plus commune (je n’ai pas trouvé de qui elle est.)
Joie ! Joie ! Fille de l’Élysée,
Flamme prise au front des dieux,
Nous entrons l’âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Quand la mode en vain détruit ;
L’homme est pour tout homme un frère
Où ton aile nous conduit.
Si le ciel comblant ton âme,
D’un ami t’a fait l’ami,
S’il te donne un coeur de femme,
Suis nos pas au seuil béni !
Viens, si tu n’aimas qu’une heure
Qu’un seul être sous les cieux !
Vous que nul amour n’effleure,
En pleurant, fuyez ces lieux !
Bois la joie au bruit des chants,
Tous, de roses, sa parure,
Ont leur part,
Bons et méchants.
Elle a tout : raisins qu’on presse,
Sûrs amis, baisers de feu,
Donne au ver rampant l’ivresse,
Et le chérubin voit Dieu.
Fiers, tels les soleils d’or volent
Sur la plan vermeil des cieux,
Faites, frères, votre voie :
Gais, tels vont combattre
Les héros emplis de gloire !
Qu’ils s’enlacent tous les êtres !
Un baiser au monde entier !
Frères, au plus haut des cieux
Doit régner un tendre père.
Tous les êtres se prosternent ?
Pressens-tu ce père, Monde ?
Cherche alors le Créateur
Au-dessus des cieux d’étoiles !
Version française : Georges Picard
Etincelle, Oh ! Joie divine
Jaillie de l’Elyséum
L’allégresse nous anime
Pour entrer dans ton royaume.
Par ta magie sont unanimes
Des peuples jadis divisés,
Là où ton aile domine
Règne la fraternité.
Soyons unis comme frères
D’un baiser au monde entier
Amis bâtissons une ère
De paix pour l’humanité.
Version française de Folliet
Peuples des cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir,
Sentez-vous votre âme pleine
D’un ardent et noble espoir ?
Luttez-vous pour la justice
L’esprit de fraternité ?
Ah ! Qu’un hymne retentisse de paix pour l’humanité.
Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main,
Vivre et s’entraider en frères
Pour un plus beau lendemain.
Plus de haine, plus de frontières,
Plus de charniers sur nos chemins.
Nous voulons d’une âme fière
Nous forger un grand destin.
autre version aussi de Folliet
1
Joie discrète, humble, fidèle,
Qui murmure dans les eaux,
Dans le froissement des ailes
Et les hymnes des oiseaux,
Joie qui vibre dans les feuilles
Dans les prés et les moissons
Nos âmes blanches t’accueillent
Par de naïves chansons
2
Joie de l’être et de la vie
Sanglante comme un beau soir,
Éclosion infinie
Des rêves et des espoirs,
Dans notre coupe tendue
Verse-nous le vin vermeil
Où s’éclot, fervente et drue,
La puissance du soleil.
3
Joie limpide, joie austère,
Pâle fille du devoir,
Dont l’immaculé mystère
Se revêts de voiles noirs.
Ah, surgis, ardente et pure,
De l’œuvre de tous les jours
Pour lui donner la parure
Lumineuse de l’amour.
4
Joie immense, joie profonde,
Ombre vivante de Dieu,
Abats-toi sur notre monde
Comme un aigle vient des cieux.
Enserre dans ton étreinte
La tremblante humanité.
Que s’évapore la crainte,
Que naisse la liberté !
5
Joie énorme, joie terrible
Du sacrifice total,
Toi qui domptes l’impossible,
Et maîtrise le fatal ;
Joie sauvage, âpre et farouche
Cavalière de la mort,
Nous soufflons à pleine bouche
Dans l’ivoire de ton cor.
Joie qui montes et débordes,
Tu veux nos cœurs ? Les voilà.
Et nos âmes sont les cordes
Où ton archer passera.
Que ton rythme nous emporte
Aux splendeurs de l’Éternel
Comme un vol de feuilles mortes
Que l’orage entraîne au ciel.
Peuples des cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir,
Sentez-vous votre âme pleine
D’un ardent et noble espoir ?
Luttez-vous pour la justice
L’esprit de fraternité ?
Ah ! Qu’un hymne retentisse de paix pour l’humanité.
Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main,
Vivre et s’entraider en frères
Pour un plus beau lendemain.
Plus de haine, plus de frontières,
Plus de charniers sur nos chemins.
Nous voulons d’une âme fière
Nous forger un grand destin.
2006-11-23 05:45:37
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answer #6
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answered by Pacman 3
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Joie discrète, humble et fidèle
Qui murmure dans les eaux
Dans le froissement des ailes
Et les hymnes des oiseaux.
Joie qui vibre dans les feuilles
Dans les prés et les moissons
Nos âmes blanches t'accueillent
Par de naïves chansons.
Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main
Vivre et s'entraider en frères
Pour un plus beau lendemain,
Plus de haine, plus de frontière,
Plus de charniers sur nos chemins
Nous voulons d'une âme fière
Nous forger un grand destin
Que les peuples se rassemblent
Dans une éternelle foi
Que les hommes se rassemblent
Dans l'égalité des droits.
Nous pourrons tous vivre ensemble
La charité nous unira
Que pas un de nous ne tremble
La fraternité viendra.
Joie immense, joie profonde,
Ombre vivante de Dieu
Abats-toi sur notre monde
Comme un aigle vient des cieux.
Enserre dans ton étreinte
La tremblante humanité
Que s'évapore la crainte
Que naisse la liberté
Joie énorme, joie terrible
Du sacrifice total
Toi qui domptes l'impossible,
Et maîtrises le fatal ;
Joie sauvage, âpre et farouche,
Cavalière de la mort,
Nous soufflons à pleine bouche
Dans l'ivoire de ton cor.
Joie qui monte et déborde,
Tu veux nos cœurs ? les voilà.
Et nos âmes sont les cordes,
Où ton archet passera
Que ton rythme nous emporte
Aux splendeurs de l'Eternel
Comme un vol de feuilles mortes,
Que l'orage entraîne au ciel.
2006-11-23 05:44:55
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answer #7
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answered by Anonymous
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