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Mon fils a subi des violences graves de la part de sa femme. Au moment du divorce, elle l'a accusé, ainsi que mon mari et mon autre fils, de violences à son égard... et ça marche ; la Justice lui donne raison. Nous ne savons plus, malgré les avocats qui travaillent sur le dossier, que faire. L'avenir de trois petites filles est en jeu et elles risquent d'être sacrifiées à l'autel de la guerre que se livrent les parents.
La semaine sur les violences faites aux femmes me met dans tous mes états et pourtant... j'ai vu mon père battre ma mère (donc, je n'ignore pas que cela existe). La personnalité de mon fils s'est modifiée pour ressembler à celle de sa grand-mère (il y a donc un syndrome de la personne victime de violences).

2006-11-22 20:00:37 · 8 réponses · demandé par Box 7 dans Amour et relations Mariage et divorce

8 réponses

vois cet article, bonne chance et courage!

Les hommes battus

Les hommes battus, victimes oubliées de la violence conjugale ?
Pas plus que nous parlons, à SOS femmes Accueil, de "femmes battues", il ne s'agira pas ici d'utiliser les termes "hommes battus" (sauf pour citer d'autres auteurs qui, eux, usent de cette qualification). Ils sont impropres car cette dénomination est par trop restrictive : en effet, les violences conjugales ne sont pas seulement physiques (ce à quoi fait seulement référence le terme "battu-e"), elles sont psychologiques avant d'être physiques, elles peuvent être aussi économiques et/ou, au moins dans le cas des femmes, sexuelles (relations sexuelles contraintes, non consenties). Lire ici.
De même que pour les femmes, nous préférerons donc quant à nous parler d'hommes victimes de violences conjugales, ... même si c'est moins vite dit ou écrit. (Si nous avons utilisé les termes "hommes battus" en titre sur cette page, c'était pour utiliser le cliché et se donner l'occasion d'en discuter ... CQFD.)
L'homme victime de violence conjugale existe-t-il ?

Une travailleuse sociale suisse, Sophie TORRENT, diplômée du Département de travail social et des politiques sociales de l'Université de Fribourg, a réalisé une recherche (mémoire de licence, juin 2000) intitulée "L'homme battu. Analyse du phénomène de la violence de la femme envers son conjoint, de sa gestion par l’homme et de son processus de dépassement". Ce travail universitaire a donné par la suite naissance à un livre, publié en janvier 2003 par les Editions Option Santé : L'homme battu. Un tabou au coeur du tabou. ISBN N° : 2-922598-04-7.

Sur la base de témoignages laborieusement recueillis, Sophie Torrent montre que la violence psychologique est l’arme favorite de la femme. Cette violence s’exprime par voie directe sous forme de refus, d’insultes ou d’accusations non fondées. De façon indirecte et plus pernicieuse, en déferlant sur des êtres ou des objets auxquels l’homme est sentimentalement lié. La plupart des hommes interrogés ont aussi enduré des violences physiques. Chaises reçues au visage, coups de ciseaux dans le ventre ou morsures sont quelques-uns des exemples apportés dans les témoignages. A l’instar de la violence conjugale envers la femme, celle de la femme envers son conjoint "vise l’autre dans ce qu’il est". Or les rôles de l’homme et de la femme dans la société diffèrent. La violence conjugale envers l’homme se déploie certes pour une part dans le huis clos familial où l’homme est dénigré dans son rôle d’amant ou de père. Mais elle déborde systématiquement de la sphère privée à la sphère publique, lieu de réalisation masculine par excellence. La femme attaque l’homme sur son lieu de travail et cherche à l’isoler socialement. Conséquence de ces violences, l’identité de l’homme "est blessée de l’intérieur par la progressive dépossession de soi, et de l’extérieur par l’humiliation publique".
Face à cette violence, l’homme se sent très démuni. Il préfère souvent l’univers connu de sa relation conflictuelle à l’idée d’une nouvelle vie, solitaire et incertaine. S’il est père, il ne peut imaginer abandonner ses enfants à une femme violente. Conscient de la perception sociale de la masculinité, il hésite à chercher une aide extérieure. Plutôt que de prendre des mesures radicales pour mettre fin à son inconfortable situation, l’homme victime de violence conjugale développe des stratégies de gestion de son stigmate. "Au départ, il nie la relation de violence tant aux autres qu’à lui-même, en mettant en évidence les éléments positifs de la relation." Il relativise les actes violents ou minimise la responsabilité de sa conjointe. L’homme met aussi en place des stratégies d’adaptation. Il se protège en anticipant le danger. Il se surinvestit dans son travail. Il se dépasse en développant des aptitudes à la patience, à la compassion ou au pardon qui lui procurent un sentiment de valorisation personnelle. Reste que l’inévitable finit par se produire. Six des sept hommes violentés interrogés se sont heureusement séparés de leur persécutrice. Pour sortir de l’engrenage, "l’homme doit avant tout prendre conscience qu’il est battu", estime Sophie Torrent. "Il doit aussi y avoir un événement déclencheur qui rende inacceptable pour l’homme les attitudes de la femme." Une violence perpétrée au détriment des enfants, un harcèlement intolérable sur le lieu de travail peuvent être l’occasion pour l’homme de rompre la relation, de se poser en victime et, surtout, de reconstruire son identité.
Selon Sophie Torrent, une des formes de violence psychologique les plus insidieuses consiste à manipuler l'homme en l'incitant à la violence physique. Si l'homme passe à l'acte, la loi se retourne contre lui. La femme violente possède là un atout décisif : la société la croit fondamentalement victime, qu'elle le soit réellement ou non. Et elle peut, sans trop d'ingéniosité, faire croire à son entourage que c'est son conjoint qui est violent.
A la suite de ces agressions visant à éveiller sa violence, l'homme a avant tout peur de sa propre violence. Si l'homme frappe, la femme acquiert son statut de femme battue tout en pouvant continuer à violenter psychologiquement son conjoint qui, quant à lui, n'a pas d'armes juridiques immédiates pour être protégé de cette violence psychologique. La présence de ce potentiel de violence met l'homme dans une position de tension quotidienne. Il sait qu'un seul manque de maîtrise peut avoir des conséquence très lourdes. S'il est stigmatisé comme homme violent, il n'a notamment plus aucune chance d'obtenir la garde de ses enfants. Ce mécanisme est des plus violents car il fait de l'homme victime de la violence de sa compagne son propre ennemi. Il se met à craindre ses propres comportements et ses moyens de défense s'inhibent. "Je suis le plus fort, je dois me maîtriser".

Les femmes sont-elles donc capables de violence ?
Dans son livre polémique Fausse Route (Editions Odile Jacob, 2003), Elisabeth Badinter cite maints exemples de violences perpétrées par les femmes, de la participation active de femmes nazies à l'entreprise de destruction massive des camps de la mort pendant la Shoah aux maltraitances sur leurs propres enfants dont certaines femmes se rendent coupables, en complicité ou non.
Sur cette page du site, nous évoquons depuis longtemps les violences féminines et la violence conjugale féminine, même si dans le cas de figure en question il s'agit de couples d'homosexuelles. Quoique très peu fréquemment si l'on compare aux violences masculines, pareils faits sont régulièrement rapportés par des témoignages ou des demandes d'aide à notre adresse email ... On lira ce témoignage d'une femme agresseuse de son compagnon.
Violences conjugales féminines, quelle est l'ampleur du phénomène ?
En l'absence de toutes statistiques ou recherches approfondies et sérieuses sur l'ampleur du phénomène, il est difficile de se prononcer définitivement.
Néanmoins, il est raisonnable de penser - et ce n'est pas une façon de nier le problème - que le phénomène est statistiquement minoritaire. Les raisons sont essentiellement de nature culturelle : partage sexuel historique des rôles, culture de la virilité et du machisme, etc.
Sous réserve d'inventaire, les plaintes pour coups et blessures portées par une femme sur son conjoint et les cas de décès de conjoint masculin provoqués par le conjoint féminin sont très nettement minoritaires. Il n'est pas possible d'arguer d'une sous-déclaration des cas de décès. Quant au nombre de plaintes, s'il est exact que la démarche pose des difficultés particulières pour un homme, il existe aussi une sous-déclaration importante pour les femmes victimes.
Existe-t-il des services d'aide et de soutien spécifiques aux hommes ?
A notre connaissance, il n'existe pas de services spécifiques au bénéfice des hommes victimes de violence conjugale. Cela tient d'une part au fait que le phénomène demeure souterrain et mal connu, d'autre part au fait que, contrairement aux femmes (en France du moins), les hommes ne se sont jamais regroupés en association d'aide et de soutien, en tous cas quant à cette question particulière, peut-être aussi parce que le nombre de victimes est faible ...
Toutefois, il est utile de préciser que certains services sont bien entendu autant destinés aux femmes qu'aux hommes (par exemple, les associations et services d'aide aux victimes) et que certains autres, ciblant plutôt les femmes, sont cependant complètement ouverts aux hommes, à commencer par le réseau des Centres d'Informations sur les Droits des Femmes qui en accueillent régulièrement, quelle qu'en soit la raison.
Août 2003

2006-11-22 20:18:38 · answer #1 · answered by la Belle Strasbourgeoise 7 · 4 0

C'est arrivé à mon conjoint, au moment du divorce.
Son ex-femme une femme violente avec lui régulièrement a porté plainte contre lui pour violence.
Il a fait 1 jour de garde à vu.
Par contre lui avait porté plainte contre elle avant, elle l'avait frappé, elle n'a jamais fait de garde à vu ! il attend toujours !

Quand il a porté plainte, on s'est moqué de lui, la personne lui a dit,qu'il aurait du lui répondre, c'est un homme ! et elle se serait calmé !

Il n'y a pas d'égalité homme/femme dans ces cas la .

2006-11-23 01:17:03 · answer #2 · answered by itatsumia 3 · 4 0

c'est l'égalité entre les

2006-11-22 21:04:25 · answer #3 · answered by Anonymous · 2 0

c est aussi une atteinte publique a sa virilité!!!!
pour les hommes, c est plus difficile dans beaucoup de secteurs....
garde d enfants, encadrement etc...
Question d habitude...
On reste sur l idée d instinct maternel....
Pas d instinct PATERNEL..... Du moins, pas encore...C est tout!!!
Mais ca va changer!!!

2006-11-22 21:10:27 · answer #4 · answered by cacahouete 4 · 1 0

Ce n'est pas assez connu, malheureusement.

Regardez, rien que le cas de la garde des enfants par les pères lors d'un divorce. Il n'y a pas encore très longtemps, ce n'était même pas envisageable. Ils ont dû se battre pour qu'on les reconnaisse comme aussi bon éducateur, aussi protecteur, que la mère de leurs enfants.

Mais, comme vous avez l'air de savoir que votre fils se faisait battre par son épouse, pourquoi n'avez-vous pas réagi plus tôt, averti la Police et prévenir ce qui se passe aujourd'hui ? Je ne juge pas, je demande.

C'est malheureux à dire mais je crois que dans des cas de harcèlement, de maltraitance, de violence, enfin de tout ce qui est louche, il faut noter ce qui se passe et prendre des photos. Ce seront des preuves en cas de pépin.

Vous n'avez aucune preuve qui pourrait soutenir votre fils dans ses dires ? Personne n'a jamais vu faire en dehors de votre famille car bien évidemment, on ne doit pas vous accorder la bonne parole ?
Personne de sa famille à elle ne pourrait témoigner en votre faveur ?

Ah, et votre fils ne pourrait-il pas rejoindre et se faire soutenir par une assoc d'hommes maltraités ? Je suis sûre que ça existe. Vos avocats doivent bien en connaître.

Bon courage.

2006-11-22 20:13:26 · answer #5 · answered by Anonymous · 1 0

il ont plus honte de dire que ces leurs femmes qui les battent dans les deux sens cela n'aient pas normale

2006-11-22 20:04:53 · answer #6 · answered by Anonymous · 1 0

comme l'algérien qui dit a sa moukère le soir quand elle rentre dans le lit il lui dit "viens ma petite %." et le matin il lui dit "dégages ,grosse vache" vous aimez ça les algérienne etre bridées par vos hommes,sinon il passe pour une couille molle comme dit si bien l. a. grosse vache de Naila

2016-12-29 08:58:29 · answer #7 · answered by ? 3 · 0 0

Rien à ajouter à l'intervention de sylvie W (enfin, de SOS femmes accueil, quoi)

2006-11-22 20:45:29 · answer #8 · answered by saintegrrr 7 · 1 1

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