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2 réponses

bonsoir, c'est l'affaire du Juge Renaud qui qui fait abattre deavnt son domicile sur les hauteurs de LYON
François Renaud : le juge à abattre


Le 3 juillet 1975 « le shérif » tombait dans un traquenard devant son domicile lyonnais montée de l’Observance. Un crime impuni et de surcroît prescrit. Une cérémonie aura lieu aujourd’hui à 12 heures dans la salle des pas perdus de la cour d’appel

«Les assassins ne connaîtront pas de répit ».
La phrase du Garde des sceaux d’alors, Jean Lecanuet, résonne encore dans bien des mémoires mais ironie du sort n’aura eu aucun écho. Car la première exécution d’un magistrat français depuis la Libération est demeurée impunie. Pire, les faits sont prescrits et le zélé fonctionnaire n’aura jamais fait l’objet d’une citation à l’ordre de la Nation. Un comble pour ce magistrat, certes à l’allure et aux méthodes particulières, mais qui à n’en point douter est tombé sous les balles de ceux auxquels il livrait un combat sans merci.
Il faut se replacer dans le contexte. La fin des années soixante à Lyon est synonyme de « chienlit » à tel point qu’on surnomme la seconde ville de France : « Chicago-sur-Rhône ». En jouant un peu trop étroitement la carte de l’infiltration, la police se compromet dangereusement. Certains politiciens fréquentent les très fructueux bars à hôtesses, les filles de petite vertu et quelques truands qui mélangent règlements de compte et petits services électoraux.
Les grands dossiers criminels
C’est aussi le temps où le proxénète et meurtrier Guy Reynaud est tombé, où « Jeannot » Augé, le juge de paix et patron du SAC est flingué à Lyon-plage, que le gang des Lyonnais est démantelé et où « le petit prince de l’hôtellerie » Yves Marin-Laflèche est retrouvé mort un fossé quelques semaines après son enlèvement.
Toute ces affaires sensibles ont un point commun : elles trônent en bonne place sur le bureau du juge Renaud. Le magistrat play-boy qu’on surnomme le « shérif » utilise la détention provisoire comme une véritable arme. C’est parfois dans un langage de voyou qu’il mène parfois ses interrogatoires. Les flics le respectent et le milieu le déteste. Alors .
Ce 3 juillet, en pleine nuit, Renaud au bras de sa nouvelle compagne se gare devant son domicile montée de l’Observance dans le cinquième arrondissement. Deux hommes surgissent dans la nuit et lui logent deux balles dans la tête avant de s’évanouir dans la nature. Assez rapidement, les policiers acquièrent la certitude que l’assassinat a été perpétré par deux demis sels gravitant dans la sphère du gang des Lyonnais et agissant sous mandat d’un parrain exilé en Espagne.
Me André Soulier balaye encore aujourd’hui d’un revers de manche cette piste : « le gang n’a jamais eu de sang sur les mains. Les principaux protagonistes étaient en préventive. Ils n’auraient pas pris le risque de commanditer un meurtre à une époque où la peine de mort était encore en vigueur ». Partie prenante dans le dossier Marin-Laflèche, Me Gérard Thomassin s’interroge : « Le juge Renaud avait envisagé quinze jours avant d’inculper un homme proche de la majorité de l’époque ».
Accrochée à une seule piste
Contrat de truands humiliés ? Crime politique ? Le mystère reste entier. Six juges d’instruction se sont succédé pour tenter de trouver la vérité. Avec plus ou moins d’assiduité. Le dernier en date, Georges Fenech, a repris le dossier à bras le corps, auditionnant sans relâche mais trop tard. Sans doute avec les moyens actuels que possède la police scientifique, l’affaire aurait pu trouver une conclusion plus heureuse mais, en se focalisant dès le départ sur une seule piste, la justice s’est peut être laissée aveugler.
Et si François Renaud avait tout simplement été « flingué » par des petits voyous tout simplement désireux de se faire des galons en croyant rendre une fière chandelle à la voyoucratie locale ?

2006-11-21 04:13:42 · answer #1 · answered by ojmi89 3 · 0 0

Aucune idée

2006-11-21 04:03:17 · answer #2 · answered by octis 2 · 0 0

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