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15 réponses

On peut définir 4 zones urbaines d'habitations:
- Les places financières et bureaux.
- Les centre-villes "ghettos".
- Les ex-zones ou friches industrielles désertées en cours de réhabilitation.
- Les Banlieues dites "riches".

Bon peu de choses à dire sur les zones d'activités commerciales ou financières. C'est le premier cercle, pas toujours au centre géographique des villes.

Les centres des villes et leurs proximités immédiates, qui ont connu de fortes croissance d'activités fin 70's, ont vu leurs prix progressivement augmenter, et les conditions de vie devenir intenables. Les plus aisés ont commencé à partir vers des zones plus calmes, aussi bien desservis et plus sécurisés car moins "complexes" et plus éloignés des nuisances urbaines.
S'est effectué un inexorable mouvement d'exode urbain, et de migration "ex-urbis". Les logements exigüs, peu appréciés des plus riches, ont perdus très rapidement leur côtes immobilières, devenant rapidement des logements mal entretenus, mal famés, des squatts, insécurisés car insécurables. Cette 2e zone n'est devenue qu'une zone de transit entre les banlieues et les centres financiers et bureaucratiques.

Cette tendance de paupérisation des habitations en centre-ville tend à s'inverser dans certaines agglomérations (mais rien ne confirme, pour le moment, que le mouvement soit définitivement inversé). Les programmes de réhabilitation des zones centrales urbaines ont fait que les populations moyennement aisées regagnent les centres villes ou les ex- friches industrielles. Les prix restent abordables, les programmes aidant à la sécurisation de ces zones, les activités commerciales rouvrent et les "middle-class" peuvent réaménager des zones entières, proches des centres d'activités financières et pas trop éloignés de l'activité permanente des centres urbains. Les embouteillages et autres inconvenances liées à l'habitat en banlieue aidant à revenir.
Cela ne touche que les populations aisées type cadre moyen, n'ayant pas les moyens de la banlieue riche ou ne pouvant faire construire ou a cheter neuf, et ne voulant pas vivre dans les ghettos du 2e cercle. C'est le 3e cercle.

Il est important de noter que la propriété de moyen de trnasport personnel influe énormément sur ces mouvements d'ubranisation. Les plus pauvres ne peuvent se payer de voitures, et doivent emprunter les transports urbains, qui ne desservent que les zones intramuros des villes, les plus riches "banlieusards" n'ayant pas besoin de prendre le bus ou le mtéro, les compagnies n'installent donc pas de lignes extra-urbaines. Un cycle vicieux s'enclenche.

Les banlieues, terres vierges jusqu'à très récemment, ont permis l'établissement de zones de lotissements gigantesques, sécurisées, vivant quasiment en autarcie, sont en plein boum. Le prix est abordable, les surfaces beaucoup plus importantes, et la possibilité de vivre dans des environnements plus agréables primant énormément sur le choix de ce type d'habitation, loin des centres urbains. C'est les 4e cercle.

Rapporter les faits de "banlieues" nord-américaines avec les banlieues européennes est faire fausse route.
Tout d'abord les populations immigrées aux Etats-Unis (EU) n'ont pas été "importées" comme elles l'ont été par la France ou d'autres pays européens en reconstruction après la guerre. Elles sont venues de leur propre chef.
Ensuite, le Passé européen fait que les villes n'ont pas la même connotation que pour les nord-américains: depuis le Moyen-Age, la ville marque, dans l'inconscient populaire, une zone "protectrice", permettant, même aux plus démunis, de quoi subsister et loger. Ce sont les "restes" des cités fortifiées ou commerçantes, qui protégaient quiconque y venait. Les nord-américains sont plus attachés aux espaces ouverts, où les distances semblent plus protectrices que les zones urbaines, héritage des Colons britanniques et européens, et symbole du pouvoir colonial, central, royal ou de la métropole.
Par ailleurs, le terme "banlieue" en France, ôte une identification à ses habitants. Il y a Paris et la "banlieue", rendant anonyme toute personne vivant hors-les-murs de Paris (ce n'est qu'un exemple). Alors que les banlieues aux EU, n'étaient, jusqu'aux débuts des années 80, pas ou peu exploitées. Elles restaient des terres "commerciales" ou de loisirs ex-urbis. Elles n'ont donc pas pris de connotations péjoratives ou faussées, et restent "neuves" dans l'inconscient populaire.

Il ne faut pas mettre en comparaison les deux systêmes car ils ne sont pas comparables d'un point de vue objectif.

2006-11-21 03:42:26 · answer #1 · answered by Moon Pyo 3 · 2 0

Ca m'a toujours intriguée moi aussi. Je crois que c'est parce que les américains aiment avoir beaucoup d'espace (grande maison, grand jardin, grande avenue...) et leur culture fait que ça ne les dérange pas d'habiter loin de leur lieu de travail (grosse voiture... ;-) )

2006-11-21 02:54:37 · answer #2 · answered by Elaine Marley 4 · 2 0

Mon pere et sa famille vivent aux US et pour rien au monde, ils vivraient au centre ville - le centre ville c'est un lieu de travail, shopping et de fiesta la nuit - mais pour vivre ils preferent la banlieu- meme si il y a 2 ou 3 heures de voitures entre leur job et leur domicile - ils veulent jouir d'une jolie maison avec jardin ....
Les gens pauvres vivent au centre ville, car ils ont pas le choix - peuvent pas acheter une maison - et les SDF, c'est parce que c'est le seul endroit ou ils trouveront ""facilement"" a manger ou trouver un coin pour dormir - lorsqu'ils sortent de la ville - ben la pour eux ca devient galere .... je pense meme que cette situation est dans tous les pays comme cela - pas seulement aux US.

2006-11-21 03:36:02 · answer #3 · answered by Anonymous · 1 0

à cause du prix du m2 de terrain et de la constitution de ghettos urbains où règne l'insécurité. C'est un signe extérieur d'aisance que de posséder une maison individuelle et un jardinet. Mais les choses changent depuis une 10e d'année: les "petits blancs" aisés reviennent dans les centre ville réhabilités.

2006-11-21 03:02:23 · answer #4 · answered by Noos071 6 · 1 0

Parceque, dans les centres villes, l'espace est complet. Du coup, les familles aisées font construire là où il y a encore de la place: à l'extérieur. Ces constructions entrainent alors le développement de centres commerciaux, parcs, etc... Il y a alors de moins en moins d'investissement dans le centre des villes qui devient alors moins cher et donc plus abordable pour les plus démunis.
Les villes Américaines sont en fait souvent sous un modèle à 3 zones: au centre, une zone historique avec de vieux batiments (monuments, batiments municipaux), autour, une couronne pauvre entourée de la banlieue riche.

2006-11-21 03:01:31 · answer #5 · answered by bubble5102 4 · 1 0

société différente, organisation différente
société de l'évolution : les riches veulent du neuf, du beau, du "jetable", pas des travaux dans de vieux batiments

2006-11-21 02:54:59 · answer #6 · answered by antjpw 4 · 1 0

tout simplement parce qu'à l. a. campagne il y a pas les structures pour les accueillir Je pense qu'on peut être de droite et aussi humain dans ses propos Une personne dans l. a. rue désocialisée ne peut pas intégrer un travail du jour au lendemain, après il faut être nourri et propre pour aller au travail là ou tu crois que tout est easy en fait tout est extrêmement compliqué

2016-12-10 13:00:45 · answer #7 · answered by ? 4 · 0 0

Les américains ont peut-etre envie de vivre dans un coin assez vert, où ils peuvent profiter d'un jardin avec piscine et surtout loin du stress de la ville.
Ils n'ont pas les même visions des distances que nous (déjà que pour certains ici,aller bosser à 20 km, c'est le bout du monde!!!) et n'ont pas peur de se déplacer.

2006-11-21 03:00:11 · answer #8 · answered by belette 4 · 0 0

Est-ce que tu connais les prix au centre de Manhattan (New York), je crois que les pauvres peuvent pas s'offrir cela...

2006-11-21 02:54:05 · answer #9 · answered by Wet Watcher 6 · 1 1

Parce qu'ils ont mis ceux qui ont réussi autour de ceux qu'on estime s'être fait avoir. Pour ces derniers ça s'appelle être concerné.
(j'en pense pas un mot, c'était juste un prétexte pour en faire un jeu... de mot).

2006-11-21 03:01:08 · answer #10 · answered by Bouzou 6 · 0 1

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