Que l'homme soit seul à disposer d'une liberté dans la nature se défendra au sens de... l'anthropocentrisme.
Est-ce si sûr que la thématique de la conscience réflexive avec tous les développements de son arsenal philosophique : l'homme, ce sujet pensant... ne soit pas désormais questionnable ?
1 % de différence avec les grands primates et si peu avec les autres mammifères développés, oui, cette maigre différence ne nous inclinerait-elle pas à un supplément d'exploration de
la... vie intérieure des primates et des autres qui partagent notre lopin de terre ?
Qu'a donc demandé, Weeny, cette jeune chimpanzé que l'on a élevée avec le plus grand soin en poussant toutes ses facultés cognitives, y compris sur le langage, lorsqu'on lui a présenté un très beau prétendant ?
"Oh quelle est cette vilaine bête noire ?", - Il est vrai qu'elle a utilisé pour cela la langue des sourds-muets - On peut à l'évidence épiloguer sur l'éthique lorsque l'on sépare un être de la "nature" au point de s'identifier à l'être humain comme l'a fait Weeny. Reste que Weeny a employé toutes les catégories grammaticales par lesquelles s'affirme l'ego et, d'elle-même, les a enseignées à ses enfants, formant un groupe basé sur l'échange verbal articulant tranquillement volonté et désir - et bien sûr frustration - jusqu'à l'exigence.
Weeny dépourvue de liberté ? Je ne le crois pas.
Non plus que cette guéparde - cf. "Le repas du fauve" film vidéo régulièrement montré à la TV - qui, avant la mise à mort, s'arrête devant un faon nouvellement né (sa proie d'élection pourtant), hésite, le faon s'approche d'elle, la renifle et... tente de venir sous son ventre, comme si elle était sa mère. La guéparde le regarde un moment avec douceur et paisiblement s'en va. N'est-ce pas de la liberté ?
Ou encore ce morse, au Canada, un film lui a été consacré - assurant l'authenticité de la source - qui a été sauvé, puis adopté par une famille et, pendant 30 ans, est parti l'hiver en vagabondage océanique et, chaque été, ponctuellement, est revenu passer plusieurs mois avec les siens, partageant intimement les joies et les malheurs de la vie quotidienne et, de plus, pratiquant l'humour à outrance avec d'innombrables farces.
Ces histoires sont de l'ordre du charme, certes, et plaisent à chacun de nous - enfants, adultes : l'accent du monde s'y trouve amplifié dans la connivence.
La liberté est-elle ce mouvement qui nous porte à choisir parmi des alternatives et à ne point choisir l'évidence de la gratification de l'ego ?
La liberté est-elle autonomie de la volonté ?
La liberté est-elle disjonction de tout schéma pré-établi tel que l'instinct de conservation ?
La liberté est-elle cette distance à la spontanéité de la satisfaction des appétits ?
Alors, que fait un chien qui se jette à l'eau pour ramener quelqu'un jusqu'à la rive dans un effort épuisant ?
Que font ces dauphins, qui, en groupes, depuis des siècles, au début du printemps, par un rendez-vous ponctuel dont ils détiennent seuls l'agenda, poussent vers la rive d'une petite île entièrement dépourvue de ressources des bancs de mulets qui les feront vivre tout le restant de l'année ? (cf. un reportage de Cousteau, plusieurs fois montré, le groupe de dauphins, et sa joie de l'action, sont montrés longuement).
Il est de fort bonne circonstance que l'être humain dispose d'une liberté - y construisant sa filiation à la conscience, son lien de géméllité à la volition, son privilège de schématisation de l'éthique - et nul n'y recherchera certes une restriction -
et c'est par surcroît ontologique qu'animant enfin l'animal-machine de Descartes il apercevera, cet être humain de liberté, ses compagnons de route...
2006-11-20 05:54:21
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answer #1
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answered by Anonymous
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Il a le droit de choisir de mourir de faim.
Alors qu'un animal pousser par son instinct de conservation va chasser pour se nourrir.
2006-11-20 23:22:15
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answer #2
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answered by Algor 3
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Liberté quelle liberté c'est une plaisanterie ! Si l'on était libre puisque nous aspirons tous à connaitre le bonheur et à éviter la souffrance, nous ne ferions l'expérience que des sensations plaisantes. Mais en fait ce n'est pas le cas du tout, il y a beaucoup de souffrance parmis les êtres humains et les animaux.
2006-11-20 06:14:31
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answer #3
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answered by Yann 2
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De quelle liberté? Celle de tout detruire? Je ne crois pas que l'homme soit si libre que ça. S'il veut survivre il va falloir faire quelques sacrifices.
2006-11-20 06:10:23
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answer #4
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answered by fingo_01 4
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Si l'être humain est le seul, par rapport aux autres espèces, à disposer de la liberté, alors c'est aussi le seul être à se créer autant de chaînes. Il se prive donc de sa propre liberté.
La liberté n'est-elle donc qu'un rêve, une utopie à atteindre mais inaccessible ?
2006-11-20 04:07:50
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answer #5
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answered by rocco 2
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D'abord parce qu'il n'a pas de prédateur sinon lui-même,ensuite parce qu'il est le seul à concevoir la notion de liberté.
2006-11-20 03:56:47
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answer #6
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answered by Nanou 5
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Confrontée à des situations constamment changeantes l'intelligence de l'homme joue aux devinettes avec l'incertain et elle résoud -
Si j'observe les animaux je ne retrouve pas toujours cette intelligence d'improvisation qui nous vient de notre regard et de notre faculté à nous déterminer entre plusieurs solutions, face à un obstacle imprévu, avec des paramètres et des éléments annexes parfois invraisemblablement compliqués.
Ce libre-arbitre à choix multiples c'est notre liberté.
2006-11-20 03:28:17
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answer #7
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answered by Anonymous
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car toute personne est maîtresse de sa vie et donc de ses propres choix, on peut influencer, conseiller les gens mais la décision finale est propre à chacun
2006-11-20 03:19:09
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answer #8
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answered by Aifs 4
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la liberte dans la religion
2006-11-20 03:21:21
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answer #9
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answered by Supprimé 3
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Car la vie en société impose des règles et qui dit règles dit limites et qui dit limites ne dit pas liberté...
2006-11-20 03:18:08
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answer #10
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answered by Nanie 2
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