Le sionisme est une idéologie politique née à la fin du XIXe siècle, au même moment on est sept autres idéologies politiques de même caractère.
L'idéologie sioniste s'est donnée pour mission de rassembler en Palestine tous les juifs du monde dans la perspective de leur assurer une sécurité définitive. Elle repose sur deux données fondamentales et conjointes du judaïsme :
-- une donnée d'ordre religieux : le mythe biblique de la « terre promise » à un « peuple élu »
-- une donnée d'ordre juridique : la loi établissant la « race » juive
à cela on peut ajouter les textes xénophobes du judaïsme.
Pour ce qui est des origines religieuses, cela apparaît clairement, malgré le fait que le sionisme s'est voulu aux origines un mouvement laïc. Éli Barnavi (ancien ambassadeur d'Israël en France) lui-même le reconnut quand il dit : « on a beau vouloir évacuer dieu de l'histoire juive, le retour à si on reste, quoi qu'on en ait dit, une idée religieuse »
le deuxième point est plus intéressant encore. Alors que dans la plupart des religions ce qui fait le lien entre les croyants c'est justement une croyance et des pratiques communes, que l'appartenance est accessible à tous, le judaïsme a établi un lien d'ordre héréditaire. La naissance et le vrai critère d'appartenance, puisque le caractère de juifs est transmis par le sang maternel. Ce caractère est, de plus, indélébiles. En cas d'apostasie ou de mariage mixte, le sujet reste juif selon le Talmud et l'histoire rabbinique. On est donc fasse un critère binaire : on est juif ou on ne l'est pas. Il est intéressant de noter que c'est ce critère qui fit que pour l'Espagne, du XVe au XVIIIe siècle, un juif baptisé est converti rester quand même un juif, c'est-à-dire un « fils de Satan » ; c'est également un principe qu'auront en commun les sionistes et les nazis. Comme le dit le philosophe israélien Leibovitz, « la notion de juifs n'était à l'origine ni raciale, ni nationale mais religieuse », une évolution s'est produite : la condition raciale (l'hérédité) est nécessaire et suffisante pour être juif et citoyen de l'État d'Israël, la condition religieuse (la croyance) absolument facultative. Le point commun entre les juifs religieux Mea Shearim, les immigrés russes d'Ashkelon, et les jeunes athées de Tel-Aviv qui passent shabbat en discothèque, c'est la « race ».
Vient ensuite la question des écrits xénophobes ou exaltants la notion de race. Parmi les textes qu'on en trouve beaucoup qui incitent à respecter l'étranger, qui comportent une dimension universaliste. Par exemple, dans l'Exode 22 : 20 il est dit « n'humilie pas l'étranger, ni l'opprimé, car vous avez été étrangers en Égypte ! N'humilie jamais la veuve ni l'orphelin » mais le monde antique n'était pas un jardin d'enfants et l'on trouve donc à côté de ces textes d'autres textes moins humanistes. Les sionistes ont délibérément occulté ces textes pour ne garder que ce qui exalte l'ethnocentrisme ou le non juif reste un goy. Il est écrit dans Nombres 23 : 94 « Israël vivra en solitaire et ne se confondra pas avec les nations » dans le livre de Samuel, dieu ordonne le génocide du peuple d'Amaleq (Samuel 15 : 2,3), et ce texte a été réactivé en Israël en 2002 lorsque les rabbins déclarèrent qu'on pouvait légitimement identifier Amaleq à Ismaël : cela revient à dire qu'exterminer les palestiniens sait accomplir un commandement de Dieu. Caution religieuse à un génocide ! Dans la Halakha, il est écrit qu'un juif peut transgresser le shabbat pour sauver la vie d'un autre juif n'est pas celle d'un non juif.
L'État d'Israël a fait évoluer ce cocktail explosif dans un sens encore plus odieux. Quand on regarde les déclarations publiques que son journaliste, rabbins, hommes politiques en Israël on est effaré. Ainsi le rabbin Joseph Soloveichik : « si nous voulons défendre héroïquement notre existence historique, alors nous devons, parfois, interpréter l'injonction oeil pour oeil dans son sens le plus littéral. Nous avons perdu beaucoup d'yeux pendant des années d'exil parce que nous ne rendions pas coup pour coup. Il est grand temps de prendre la règle oeil pour oeil au pied de la lettre. » Une caricature de cette mentalité mêlant orgueil, esprit de domination, délire agressif, le général Effi Eitam : « le Grand Israël et l'État de Dieu ; les juifs sont l'âme de ce monde ; le peuple juif a pour mission de révéler l'image de Dieu sur terre. Un monde sans juif est un monde de robots, un monde mort. L'État d'Israël et l'arche de Noé de l'avenir du monde. Sa tâche est de montrer à tous l'image de Dieu » pour le Dr Katz, à l'époque député religieuse à la Knesset, il est nécessaire de maintenir « la pureté de la race ». La banalisation extrême de tels propos fit dire à Moshé Zimmerman, chef du département d'études germaniques à l'université hébraïque de Jérusalem, qui sévissait parmi les juifs d'Israël un judéo-nazisme populaire. Il comparaît aux jeunesses hitlériennes les jeunes colons juifs de Hébron à qui on apprenait dès l'enfance que tous les Arabes sont par nature mauvais et que tous les non juifs sont par essence antisémite. Ils en font des paranoïaques qui se considèrent comme une race supérieure. Pour avoir une bonne idée de ce que peut-être l'ambiance en Israël, le film du réalisateur israélien Avi Moghrabi « pour un seul de mes deux yeux » est plus qu'instructif, c'est la claire dénonciation d'un système raciste jusqu'à l'hystérie dans lequel sont embrigadés les jeunes juifs israéliens dès l'enfance.
Le sionisme du condamné en 1975 par les Nations unies, avec la doctrine d'apartheid, comme une idéologie raciste. Cette résolution fut plus tard annulée en 1991, sous la pression des sionistes, et dans l'euphorie « pacifiste » qui précéda la signature des accords d'Oslo.
yahyam, s'il te plaît, les protocoles des sages de Sion se sont, de notoriété publique, des faux créés en Russie au XIXe siècle. C'est un outil de propagande antisémite sans aucune valeur. Il y a suffisamment de faits avérés et objectifs pour condamner le sionisme sans se mettre à récupérer des outils de propagande qui ne pourront que des crédibiliser ton discours. Évidemment, cela demande un minimum d'esprit critique et d'analyse, mais tu trouveras autour de toi et sur le net beaucoup de textes sur le sionisme issu de basés sur l'observation des faits et non sur les fantasmes d'autre raciste du XIXe siècle. Combattre le sionisme oui, se tirer une balle dans le pied non
2006-11-18 18:42:28
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answer #1
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answered by Anonymous
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Le sionisme est un mouvement politique qui affirme le droit à l'existence d'un Ãtat juif.
L'idéologie sioniste, avec le mouvement qu'elle a suscité, s'est donné pour mission de rassembler en
Palestine tous les Juifs
dispersés depuis deux mille ans à travers le monde (Juifs de la diaspora), d'établir un territoire peuplé exclusivement de Juifs.
Elle s'est développée avec la seconde guerre mondiale et s'est concrétisée avec la création de l'Ãtat d'Israël en Palestine.
C’est pour fuir les sévices exercés par les chrétiens que les sionistes veulent créer un Ãtat indépendant, dans une région majoritairement musulmane, religion longtemps plus tolérante que les religions chrétiennes. Mais en se basant sur une notion nationaliste et religieuse, et faisant fi des populations autochtones.
C’est une doctrine (le sionisme) ségrégationniste, refusant l’égalité devant la loi pour toutes personnes. Elle peut mener au racisme.Le sionisme, idéologie raciale,énonce que les juifs doivent chercher leur Terre Promise.Il se fonde sur la loi rabbinique: le Talmud.
2006-11-18 17:39:44
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answer #2
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answered by marika 4
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Le sionisme est le nationalisme juif. Il paraît que c'est réducteur d'assimiler le sionisme à la récupération de la Terre promise, autrement dit: le sionisme c'est bien plus que ça. Quoi? je sais pas.
Yahyam, le protocole des Sages de Sion est un document antisémite réalisé par les Russes alors comme source valable...
2006-11-18 18:11:58
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answer #3
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answered by Mimi 4
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merci marika pour ce tour d'horizon. le sionisme à voir aussi dans ce livre très répandu: Protocoles de sages de Sion, là où ils décrivaient comment parvenir à leur fin, qui prévoyaient justement de mettre la main à l'échelle internationale, sur l'économie et les médias. Pour Momo, je pense que ce nom a été utilisé après l'occupation (colonisation de la terre des Palestiniens)
2006-11-18 17:50:30
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answer #6
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answered by yahyam 3
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