Gilgamesh, prince sumérien de la ville d’Uruk est dur et intransigeant. À la demande de ses sujets, la déesse Aruru lui confectionne avec de l’argile un double hirsute mais bon, Enkidu, qu’il rencontre en duel. Au terme du combat, tous deux comprennent leur complémentarité et s’allient pour accomplir de grands exploits. Mais Enkidu meurt et Gilgamesh, au comble de la tristesse, part à la recherche du secret de l'immortalité auprès d’Uta-Napishtim, qui lui fait l’étrange récit d’un déluge. Au moment de partir il lui révèle l'existence d'une plante de jouvence.
À peine Gilgamesh a-t-il pu se procurer la plante qu’il se la fait dérober par un serpent et comprend qu’il n’est pas dans la nature de l’homme de vivre immortel. Une telle quête est vaine et l’on doit profiter des plaisirs qu’offre la vie présente.
La beauté et la richesse symbolique du récit firent d'autant plus sensation lors de leur révélation devant la Société d'archéologie biblique de Londres en 1872, que l’épisode relatant le déluge ressemblait beaucoup, mais en plus étoffé, à l’épisode de Noé dans la Bible.
2006-11-17 05:14:37
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answer #1
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answered by Pulsar 6
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Parce que l'immortalité ne se conquiert pas, elle se reçoit. C'est la leçon de l'épopée qui montre bien que Gilgamesh, s'il n'a pu conquérir l'immortalité par ses propres moyens, l'a finalement reçu après sa mort.
2006-11-17 13:18:24
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answer #2
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answered by Anonymous
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