Assez hallucinant comme propos !
Ca doit être une première en France.
Je me demande ce que cela donnerait si on n'avait ni juges, ni chirurgiens, ni chercheurs ...
Il ignore qu'il y en a qui bossent le soir pour payer leur loyer
2006-11-17 02:23:53
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answer #1
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answered by Salatomatognon 5
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en effet, il ne fait pas toujours rire
comme le dit qqn plus haut, il se dévoile avec ses airs méprisants
mais quand il parle de bâtir un mur autour de la France pour empêcher les étrangers d'y entrer, que voulez-vous, je trouve que c'est digne d'un grand comique
pour revenir au sujet, et bien que n'étant pas d'accord du tout avec les termes de le pen, je pense qu'on n'oriente pas assez bien les étudiants
avoir fait sept ans d'études pour se retrouver sans travail, ça paraît invraisemblable
2006-11-17 15:34:30
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answer #2
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answered by Mary D 1
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Oui, je vois: on aura donc, d'un coté les enfants de la bourgeoisie UMP Neuilly- Auteuil-Passy bien au chaud dans leurs prépas et luxueuses écoles de commerces payantes, leurs stages de MBA aux USA, au final la reprise de la boite de papa...
pour les autres?...et bien tous en apprentissage bandes de fainéants! et vivent les métiers manuels!...
2006-11-17 11:12:22
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answer #3
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answered by Anonymous
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Le Pen, comme souvent, pointe du doigt un problème réel, mais en lui donnant une interprétation tendancieuse qui vise à faire parler de lui.
Il existe bien un problème en France, qui est de croire que réussir sa vie passe plutôt par des études longues. Or, de nombreuses filières n'offrent pas de débouchés suffisants, si on compare le nombre d'inscrits à l'université avec le nombre de places ou futurs emplois possibles. C'est ainsi que des jeunes se lancent dans des études longues sans décrocher de diplôme (un étudiant sur deux n'obtient jamais sa licence!) ou en décrochent sans qu'il y ait de débouchés. Il sont après obligés de se reconvertir dans des métiers à études dites courtes, dans ou hors de l'université. Le gâchis est énorme : pour l'Etat, puisque ce dernier finance des bourses étudiantes pour rien dans de nombreux cas, mais aussi pour l'étudiant lui même qui a perdu son temps et sa confiance en lui, alors qu'il aurait mieux valu bien l'orienter dès le début vers, par exemple, des métiers manuels. Pourtant, il ne faut pas en conclure que les étudiants sont des parasites : ils sont, même si certains profitent du système, pour une grande majorité des victimes de ce système. Le problème est que les élèves ne choisissent les études courtes que par défaut, presque jamais par passion. Cela est dû d'abord au conformisme social. Il y a un présupposé dans l'esprit de TOUT le monde : les longues études, c'est mieux. Même si des parents vous diront que les métiers manuels, c'est bien, ils préfèreront toujours au fond d'eux que leur enfant fasse des études longues. Ce présupposé est tellement ancré chez nous, que bien des élèves ne se posent même pas la question s'il pourrait faire autre chose que passer le bac et aller à l'université. La deuxième cause de ce phénomène est en partie le manque de sélection au collège et au lycée. Le bac, ce n'est plus un mystère, ne vaut plus rien : tout simplement parce qu'on a décrété que devait avoir le bac non pas ceux qui avaient obligatoirement les comprétences requises, mais 80 pour cent d'une classe d'âge. Cela réjouit beaucoup d'élèves de terminal peut-être, mais parce qu'ils ne savent pas qu'ils sont des victimes : le système est injuste : d'abord pour les bons élèves, pour qui le bac ne permet pas de prouver leurs qualités, puisque tout le monde l'a. Pour les moins bons élèves ensuite, car si personne ne leur dit qu'ils n'ont pas le niveau et qu'ils ne pourront pas suivre ensuite (ou pas suffisamment bien par rapport à d'autres, meilleurs, qui leur passeront devant), la vie se chargera de le leur apprendre. Autrement dit, après trois ou quatre ans d'université, ils se rendront compte qu'ils ne peuvent pas obtenir leur diplôme ou, plus difficile, leur concours. L'université est complice du système, car les crédits sont attribués en fonction du nombre d'étudiants inscrits : quel intérêt d'aller dire à tel ou tel, "tu n'es pas à ta place" : l'échec du plus gand nombre fait vivre le système.
Maintenant, quelles solutions trouver. Je ne suivrai pas Le Pen, qui fustige les étudiants ; ce n'est globalement par leur faute, et de toute façon, ça ne règlera rien.
L'ump (tu auras compris quel parti je soutiens) propose selon moi plusieurs propositions qui, sur le long terme, pourraient améliorer la situation générale (à condition d'avoir le courage politique de tenir)
Il faut : 1) changer le financement des universités : les universités ne doivent plus être financées en fonction du nombre d'étudiants, mais en fonction des efforts de recherche des enseignants (tous les enseignants de fac, ont un double statut, ils sont à la fois enseignants et chercheurs) ;
2) améliorer le niveau d'exigence de l'école et du bac, pour que la sélection ne se fasse pas par défaut, avec le temps qui passe, à l'université seulement, mais bien avant. Sélectionner ne veut pas dire éliminer, mais orienter chacun selon ses besoins, ses talents, ses goûts. (Les jeunes de 20 à 25 ans ont conscience du problème puisque selon un sondage, 65 pour cent d'entre eux sont favorables à un examen d'entrée à la fac).
3) enfin, et surtout, il faut rendre les études courtes attractives, pour que suivre des études courtes ne soient plus vécu ni perçu comme une déchéance. Cela veut dire qu'il ne s'agit pas seulement d'une question de rémunération (d'ailleurs aujd'hui bien des métiers manuels sont plus rémunérés que certains métiers dits intellectuels), mais une question de prestige. Il faut changer les mentalités. La solution : développer toujours plus le principe du compagnonnage et ouvrir des grandes écoles dans des filières plus professionnelles, comme aujourd'hui il existe, pour les carrières "intellectuelles" les ENS, Science po, L'ENA, etc. Chacun a le droit de viser à l'excellence dans sa discipline. C'est la seule manière de donner à chacun toujours plus de dignité. Et pour pouvoir prétendre à l'excellence, il faut que celle-ci soit institutionnalisée ; c'est la base de la reconnaissance sociale à laquelle chacun aspire.
2006-11-17 10:58:17
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answer #4
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answered by Sébastien 4
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On n'a pas attendu Le Pen pour comprendre qu'il y avait qq soucis entre offre et demande au sujet de l'emploi,
De là à faire une telle provocation...on voit bien qu'il vise l'électorat ayant fait peu d'études (en les tirant encore + vers le bas bien sûr tant qu'à faire... c'est tellement efficace et pas fatigant comme méthode)
2006-11-17 10:39:02
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answer #5
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answered by belette 1
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J'en pense que c'est du le pen tout craché puisqu'il manipule les expressions dans le but de percuter les esprits, voire de choquer, ou au contraire être reconnu parce que malheureusement beaucoup de personnes pensent que les jeunes sont des "parasites" "aux crochets de leurs parents" (et bien d'autres....). C'est n'importe quoi, je suis étudiante en 5ème année, et estime que je n'ai pas vraiment le choix pour aboutir à mon projet professionnel. Issue d'une classe moyenne, je ne vis, par ailleurs, pas aux "crochets" de mes parents puisque je travaille à côté... en plus, si je ne m'abuse, ce politicien a exercé la profession d'avocat qui necessite un bon nombre d'années d'étude! Son discours, et pas que sur les étudiants, reste un non-sens, facilement démontable mais qui malheureusement atteint des personnes qui n'en peuvent plus et donc se jettent dans les abysses de l'extrême droite.
2006-11-17 10:36:55
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answer #6
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answered by Gallou 1
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ca depend des etudes en questions.
si c'est un bac+7 en sociologie ou histoire de l'art ou philo je ne suis pas foncierement en desarccord avec lui (pr une fois). je ne suis pas contre la socio, l'histoire de l'art ou la philo mais il y a seulement trop d'etudiants ds ces filieres, certaines branches d'etudes st bouchees et on sait des le debuts qu'il n'y a pas de boulot a y trouver alors on vient pas ce plaindre apres.
si c'est un bac+7 en sciences, eco, gestion ou ce genre de truc je ne vois pas de pb a ce qu'il fasse des etudes mais je ne comprend pas qu'il n'ai pas trouve de boulot.
deux remarques:
1) bac+7 ca n'existe pas comme diplome, c'est soit bac+5 (dea, dess, master) ou bac+8 (doctorat, these)
2)mon avis me rapelles une remarque que j'avais entendu pendant l'histoire du CPE, une etudiante disait "on m'a dit de faire des etudes, j'ai un bac+8 mais je ne trouve pas de travail", question du journaliste "bac+8 de quoi?", reponse "sociologie", replique de qqun d'autre "le probleme c'est pas le bac+8, c'est la socio..."
2006-11-17 10:32:58
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answer #7
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answered by ibon 3
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Arretons de perdre notre temps a nous arreter a de simples details. Nous devons aller a l'essentiel afin de tenter de remedier a la chute libre de notre pays. Apres avoir vu et revu le debat televise d'hier soir, a mon sens le plus coherent et credible du point de vue economique ( en particulier diminution des charges sociales des PME ainsi que des salaries, le fait que les Francais doivent se rassembler en tant que nation contre l'Europe technocrate de Bruxelles pour que notre pouvoir d'achat ne soit pas devore ) d'ou une pauvrete de plus en plus accrue, ainsi de ne pas contraindre toutes les entreprises ou salaries a faire 35 h si elles ou ils desirent en faire davantage afin d'augmenter la production et donc les marches.
Par consequent le seul qui a ete coherent, logique et credible a ete Mr LE PEN.
2006-11-17 10:32:34
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answer #8
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answered by Yann 3
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ca depends vraiment des etudes mais je trouve qu' il a raison
et puis c pas la faute aux etudiants (qui sont encore ds leurs nuages) c la faute au systeme
vive les boulots manuels!
2006-11-17 10:16:19
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answer #9
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answered by Anonymous
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oui vu sa grimace de mépris aussi
ça tourne dans la jeunesse estudiantine
excellent il ne se maitrise plus
il se dévoile ce con
préfère le poids qu'il a sur les petits aigris de son electorat , des malheureux déboussolés
2006-11-17 10:16:48
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answer #10
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answered by hou hou 5
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