Bonjour Sherry
On ne pourra jamais accepter la mort d’un proche, il faut tout simplement apprendre à vivre avec son absence.
Je suis thérapeute et j’accompagne souvent des gens qui ont perdu des êtres qui leur étaient chers, mais lorsque cela nous arrive, les beaux mots, les belles paroles que l’on dit aux autres avec tant de conviction, ne veulent plus rien dire.
J’ai perdu mon père il y a un peu plus qu’un an et je peux te dire que la douleur est toujours présente. La douleur de l’absence, le fait de ne plus pouvoir partager d’histoires, de me confier, de rire avec lui. Ça déchire!!!
D’un autre côté, je suis dans le même cas que toi, et je me dis qu’il souffrait terriblement, que même s’il s’en était tiré, il aurait gardé des séquelles toute sa vie et qu’entre mener une vie de ‘’légume’’, s’il avait eu à choisir, il aurait préféré partir. C’est la vie qui a choisi pour lui.
Je commence à peine à ressortir mes beaux souvenirs, j’étais la fille à papa, malgré mon âge… C’était mon complice, mon joueur de tour préféré. Il avait un mot juste et gentil pour tout le monde et ce sont ces choses là qui me reviennent. Maintenant que j’ai réussi à ranger ma douleur, un peu plus loin, pas encore aux oubliettes, mais juste plus loin pour qu’elle fasse moins mal.
On passe tous par des étapes où on se demande ce qu’on aurait pu faire pour pas que cela arrive… Si on avait pu changer ceci ou cela. Dans tous les cas, même si je ne connais pas toute ton histoire, je peux te dire que même si ton frère vous a quittés avant son temps, ce qui importe le plus c’est l’intensité avec laquelle il aura vécu.
Au début ce qui me faisait le plus peur c’était de ne plus être capable de voir son visage lorsque je me fermais les yeux, maintenant, j’y arrive et je le vois qui sourit. Je ne sais pas si tu crois à une vie après la mort ou non, mais dis-toi que ton frère est bien maintenant, il ne souffre plus. Pense à un beau moment qui vous appartient à tous les deux, et lorsque tu veux te souvenir de lui, retourne à ce souvenir. Cela rend les choses moins pénibles. Je te dis moins pénibles, car la souffrance ne disparaît pas, elle s’use petit à petit mais seulement si on se laisse aller à la vivre.
On n’accepte jamais la mort d’un être cher, ce serait baisser les bras devant la Vie, mais on peut apprendre à vivre avec en conservant son souvenir, c’est un moyen de garder une petite part de lui, vivante en nous.
Je t'embrasse bien fort,
Marie J
2006-11-16 06:25:23
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answer #1
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answered by marie J 6
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Sherry... c'est malheureusement la seule blessure que seul le temps peut guérir... la seule douleur surtout....
J'ai 22 ans, et cela fait maintenant presque 18 ans que j'ai perdu mon père... J'en pleurs encore certains soirs... c'est pas évident... mais le temps nous permet d'oublier un peu...
Je suis de tout coeur avec toi...
2006-11-16 05:23:08
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answer #2
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answered by Anonymous
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«Les morts ne sont jamais partis,
Ils ne sont pas sous la terre,
Ils sont dans l’ombre qui s’épaissit,
Dans le bois qui gémit,
Dans l’eau qui coule,
Dans l’eau qui dort,
Dans la maison,
Dans la foule,
Les morts ne sont pas morts.»
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«Ne restez pas là à pleurer sur ma tombe,
je n’y suis pas.
Je suis le vent bruissant
dans les feuillages.
Je suis le soleil caressant
les champs de blé dorés.
Je suis cette nuée d’oiseaux
virevoltant dans l’aube naissante.
Je vis avec vous pour toujours»
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2006-11-16 22:15:47
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answer #3
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answered by Dany 7
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la mort est une chose que l'on ne peut pas accepter, cela laisse toujours des séquelles
2006-11-16 05:28:03
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answer #4
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answered by Anonymous
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Il faut se dire que s'il part ou est parti en paix, les souvenirs heureux, on les garde
2006-11-16 05:17:55
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answer #5
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answered by joce B 6
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On ne l'accepte pas, on essaie de vivre avec!
2006-11-16 06:01:42
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answer #6
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answered by Kakounette21 3
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Difficilement. Je viens de perdre mon père il y a 2 mois et hier mon parrain.Je penses que le temps atténuera les douleurs. Il y a toujours quelque chose ( photo; lieux etc...) qui nous les rappellent . Il faut surmonter tout ça pour pouvoir s'en sortir
2006-11-16 05:36:21
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answer #7
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answered by Lamiss 7 7
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Moi, je me dis que ceux qui souffrent sont ceux qui restent et non ceux qui partent, eux ne souffrent plus, et dans certains cas c'est plus une delivrance qu'autre chose.
2006-11-16 05:27:55
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answer #8
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answered by Anonymous
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seuls les vivants ressentent la douleur, elle s'atténue des fois avec le temps, souffrir c'est être vivant
2006-11-16 05:26:25
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answer #9
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answered by viviegineste 3
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Avec le temps, le temps qui allège toutes les peines.
2006-11-16 05:18:04
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answer #10
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answered by Maximus 4
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