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9 réponses

Plus largement je dirais que ce sont avant tout les mentalités qui doivent impérativement changer.
On ne peut dans ce pays, par exemple, concevoir de réformes sans provoquer des révoltes, chacun ne voyant pas plus loin que le bout de son nez et privilegiant une logique d'acquis au profit d'une logique de devoir et de responsabiltés collective.

Dont la conséquence directe est, qu'entre irrespect, laxisme, manque évident de vision à long terme, corporatisme et technocratie, la plupart des français, politiques compris, n'ont de cesse d'occulter les vrais problêmes de leurs pays ou si vous préférez n'ont de cesse de les aborder uniquement selon leur propre intérêt individuel ou leur chances de réelection.

Se déresponsabilisant et imaginant avec un fatalisme ou une idéologie aujourd'hui dénouée de sens, et plaçant l'état au sens large à la fois comme improbable messie et cause de tout leurs malheurs, qu'on pourra toujurs s'exempter d'un environnement mondial, d'une économie globalisée et par conséquent du besoin évident, vital, de modifier les comportements et la société française jusqu'au plus profond d'elle même.
Ou autrement dit, que nous puissions maintenir ce que nous sommes actuellement sans prendre le risque à terme de péricliter, refusant les évolutions plutôt qu'essayant de s'adapter.

Pourtant la France, possède des atouts extraordinaires pour y parvenir. Une richesse, une histoire, une culture, un environnement, un prestige, des nombreuses entreprises leaders, une diversité sociale, des hommes et des femmes de talents.
Mais s'ils ne sont pas portés par une énergie collective, consciente et responsable, non seulement ils ne pourront pas maintenir le cap seuls, mais en en plus cela creusera encore davantage le fossé entre les français selon leur classe sociale.

Au fond, et selon moi, comme souvent Il s'agit avant tout d'une histoire de responsabiltés citoyennes, de sens de la nation et de compétences en matière de décisions politiques.
Les moyens existent largement en France pour que chaque français sans exception soit associé à une logique de progrès, aussi bien d'un point de vue social qu'économique, même si cela doit passer par des remises en question du modèle actuel.

2006-11-14 22:47:41 · answer #1 · answered by nosep15 6 · 0 0

Trés bonne questio net merci de nous l'avoir posée!!!!!

C'est fondamental, cela dépends principalement de savoir si nous voulons subir ou agir. L'evolution du monde actuel c'est quoi? je pose la question. C'est un modèle à l'americaine?.

Pour maintenir le systeme de protection social, il faudrai plus de travilleur, et en arrivant a faire baisser le chomage on reglerai une bonne partie des problèmes et nous serions capable de maintenir notre modèle.

Cependant nous acceptons de vivre dans un monde hautement concurrentiel et je dirai même a concurrence déloyale, si on regarde bien tout notre appareil de production es entrain de disparaitre, drainé par les pays emergent tel la chine ou l'inde.

Un tel fait es déja arrivé dans l'histoire le japon par exempe a "grimpé" grace a ce levier economique des faible couts de main d'oeuvre (aujourd'hui ils ont un niveau de vie comparable au notre).

Ce qu'on ne réalise pas avec la chine c'est que c'es prés de 1 milliard soit 20 japon, que le système chinois, une dictature bien huilé n'est pas prés de changé. Et que sa "montée" en puissance risque de faire trés trés mal.

L'europe et les etats unis en ont t'ils pris suffisamment conscience,je ne sais pas, actuellement nous encaissons de plein fouet cet enorme bouleversement economique et politique. Un changement des regles du jeu au niveau mondial.

Effectivement si nous acceptons les regles economique telles qu'elles sont fait aujourd'hui, ce sera le pot de fer contre le pot de terre.

Et dire au revoir a une centaine d'année de progrès social. C'est ce qui me hérisse le plus quand je vois que l'on va créer des emplois en chine alors que c'est ici qu'il faudrai qu'ils soient.

2006-11-15 11:23:38 · answer #2 · answered by B.B 4 · 0 0

Non. mais ce qui va le miner en premier, c'est l'évolution démographique et le financement des retraites.

2006-11-15 08:09:33 · answer #3 · answered by LEBARRE H Reloaded 7 · 0 0

Non.
A mon avis, il est necessaire de reformer le systeme social Français et ce, en profondeur. En effet on voit bien aujourd'hui que ce système ne profite qu'aux classes "défavorisées" qui deviennent pour beaucoup mais pas pour tous plus favorisé que les classes moyennes qui elles payent tout les impôts sans beneficier d'aucune aide sociale.

Aider les gens qui sont dans le besoin, OUI, permettre à des gens dans le besoin de vivre sans travailler et de bénéficier d'aide qui leur permette un niveau de vie supérieur à celui des classes moyennes, NON. On voit un peu partout des gens anciennement défavorisé ou en tout cas qui déclarent l'être et qui ont les moyens de s'acheter une voiture sans se serrer la ceinture, qui ne payent pas le loyer du logement qu'on leur a trouvé sans qu'ils aient besoin de chercher, qui se voient proposer des jobs sans faire aucune démarches, qui sont insolvables et donc ne payent aucun impôt, qui sont jugés insolvables lors d'eventuels procès, qui beneficient d'une couverture universelle pour ce qui est des frais médicaux alors que ceux qui se soignent pour aller travailler eux doivent payer leur médicaments et voient de plus en plus de médicament qui ne sont plus remboursés etc... Continuer sur cette voie c'est encourager la fuite du personnel qualifié vers l'étranger, encourager l'assistanat, donner une impunité totale à des gens qui vivent au crochet de la société.

Je suis tout à fait pour les aides sociales, mais je suis formellement contre l'assistanat et l'impunité des gens qui profitent du système quand ceux qui financent ce système sont obligés de travailler au noir en plus de leur travail régulier pour joindre les deux bouts et eux n'ont pas droit aux aides car dépassent les plafonds...

2006-11-15 07:04:57 · answer #4 · answered by Palpate 2 · 0 0

"Non c'est fini" ou non ca m'arrangerai que ca soit fini parce que j'ai le calcul je paye plus que ce que je recois?

L'argent est toujours la, même plus que jamais, juste la répartition a changé...

Les gens qui possède le plus ne veulent pas porté le poid des pauvres :"Moi j'ai réussi , tout le monde peut le faire, je vais pas payer ces gens a glander alors que moi je me défonce..."

Donc on fait péser ce poid sur les classes moyennes qui ressente une injustice (normal) et les gens pas malin disent que le systeme social doit mourir... (et c'est eux qui vote, car ils sont les plus nombreux)

L'opération des riches a marché ^^

2006-11-15 05:45:34 · answer #5 · answered by befa 3 · 0 0

Tel quel: non c'est impossible.
Mais il suffirait finalement de légères adaptations, touchant principalement les salariés du public, pour le rendre compétitif.

Pour moi, les trois seules mesures d'importance à prendre sont:
- payement des salaires deux fois pas mois (l'argent tourne plus vite et il n'y a pas de raison qu'un travail effectué le 1° du mois ne soit payé que le 30)
- prélèvement de l'impot à la source (les recettes peuvent ainsi précéder les dépenses: cela permet de baisserle niveau de la dette)
- remplacement de l'ensemble des cotisations sociales (patronales et salariales) par la seule CSG (simplification et modulation possible des taux en fonction des besoins)

--> Note: un bon impôt, c'est une assiète large et des taux bas. en France, on s'evertue à faire le contraire.

2006-11-15 05:41:52 · answer #6 · answered by phil de lille 6 · 0 0

non,c'est fini

2006-11-15 05:35:10 · answer #7 · answered by Pasquale Paoli 4 · 0 1

Non.

2006-11-15 05:29:08 · answer #8 · answered by Megaloptruptry 3 · 0 1

Il faut déjà être d'accord sur ce que serait le "modèle social à la française"... Pour moi, il repose sur 3 idées :

- Une solidarité nationale où ceux qui travaillent cotisent pour ceux qui ne travaillent pas (sécurité sociale)
- Un rééquilibrage du rapport de forces en protégeant ceux qui vivent de leur travail (code du travail)
- Un ascenceur social qui garantit l'égalité des chances (services publics).

Ce compromis entre gaullistes et communistes à la libération a été établi dans un monde où le travail était la norme, le non-travail un accident, et où le travail créait l'essentiel des richesses. Ce contexte est aujourd'hui dépassé :

- chômage de masse durable
- vieillissement de la population
- allongement des études
- répartition des richesses moins favorable aux salaires.

Ce système n'est donc plus viable, car il est en déficit chronique et défavorise l'emploi qui est son seul financeur. Sarkozy propose donc une "rupture" qui serait en gros l'alignement sur un modèle anglo-saxon, dont le moteur n'est plus la solidarité mais la responsabilité individuelle. Le problême, c'est évidemment qu'on ne nait pas avec les mêmes chances à Neuilly et à Sarcelles, donc le "mérite" est un leurre qui ne fait que reproduire les inégalités. Ce n'est donc pas un modèle que je crois souhaitable ni compatible avec notre culture politique.

La question, c'est comment fait-on pour le rénover, de façon à ce qu'il remplisse ses missions tout en s'adaptant de façon durable à un nouveau contexte. Une large négociation doit nous permettre d'établir un nouveau compromis ; il y a des solutions à explorer :

- transférer les charges du travail vers une assiette plus large et représentative des richesses (csg, tva sociale...)
- protéger non plus les postes, mais les personnes avec une politique active de formation et de reclassement (flexsécurité)
- mettre en place des "discriminations positives" (type ZEP) pour attaquer les inégalités à la racine et non plus les corriger a posteriori.
- définir de nouvelles solidarités territoriales pour distribuer les richesses produites en centre-ville dans les banlieues qui fournissent les travailleurs (TPU) ou des bassins qui créent de l'emploi vers ceux qui en détruisent.

Toutes ces idées et bien d'autres sont celles de DSK. C'est parce qu'à mon sens il est le seul à se poser la question de la rénovation de la solidarité dans la mondialisation qu'il est mon candidat.

2006-11-15 09:39:22 · answer #9 · answered by Yves C 2 · 0 2

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