Pourquoi le syndicalisme salarié est moribond en France alors que le syndicalisme patronal est florissant?
2006-11-14 03:59:11 · 13 réponses · demandé par segoséfou 1 dans Actualités et événements ➔ Actualité et événements - Divers
je pense qu'a force de grève à répétition les syndicats se sont tués tout seuls. si on réfléchie, aujourd'hui, l'image du syndicaliste est vraiment pas attirante (perso, j'ai une très mauvaise image d'eux): en grève, étroit d'esprit, fait tout pour conserver ses avantages sans toujours voir la réalité en face....
2006-11-14 04:03:10 · answer #1 · answered by OOOOooooo 4 · 3⤊ 0⤋
Car il n'existe aucun syndicat réaliste en France. Ils ne représentent qu'une très petite part de l'opinion.
Si de nouveaux syndicats réalisant que le XIXème est terminé depuis 100 ans voyaient le jour, je pense que le syndicalisme français pourrait reprendre.
2006-11-14 12:05:02 · answer #2 · answered by sylvain75 2 · 4⤊ 0⤋
C'est presque temps !
2006-11-14 12:17:49 · answer #3 · answered by Cochise 7 · 1⤊ 0⤋
parce que le syndicalisme salarial est à la recherche du pouvoir en utilisant l'économie de marché, ramasser le plus de monde pour avoir plus de moyens et une fois qu'ils ont du pouvoir , ils oublient la base.
2006-11-14 12:16:43 · answer #4 · answered by fred69 1 · 1⤊ 0⤋
Non, il reste malheureusement des syndicalistes en France. Mais on a bon espoir qu'ils partent à la retraite bientôt pour ne plus supporter leurs actions débiles (à commencer par les grêves).
A ce moment là, on pourra s'attaquer vraiment aux problèmes (à commencer par le chômage et l'amélioration de l'image du service public).
2006-11-14 12:13:54 · answer #5 · answered by Anonymous · 1⤊ 0⤋
le syndicalisme francais est , je pense mort!
tous les pays industrialise ont des syndicats corporatiste (qui defendent une profession) ces syndicats ne sont pas politique : ils oeuvre pour le bien etre de leur syndiqués sans prendre en contre le parti politique au pouvoir!
en france pour un meme emploi tu as le choix entre plusieurs syndicats !!! politiquement impliqués!!!!
2006-11-14 12:07:42 · answer #6 · answered by christianmtp 7 · 1⤊ 0⤋
Parce que le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme et que le syndicalisme, c'est le contraire
2006-11-14 12:04:21 · answer #7 · answered by Anonymous · 1⤊ 0⤋
Malheureusement non.
2006-11-14 12:01:53 · answer #8 · answered by Anonymous · 2⤊ 1⤋
Le syndicalisme, nous le faisons "à la française", c'est à dire mal...
La France, est le pays occidental le moins syndiqué ! Les USA sont être dans le peloton de tête des pays syndiqués !
Chez nous, il y a eu une manoeuvre extrêmenent habile de la part des grands patrons et des politiciens de droite, manoeuvre qui au bout de plusieurs dixaines d'année, porte ses fruits aujourd'hui : le Français ne veut pas se syndiquer !
Pourquoi ?
Première raison : le discrédit
On a habilement emmené les syndicats sur le terrain de la politique d'une part, mais aussi on fait croire, en provoquant systématiquement les grèves dans les services publiques que les syndicats "fout... la m...." partout... Question : pourquoi y-a-t-il autant de grèves dans le public ? La réponse est simple : le dirigeant de l'entreprise publique n'est pas viré quand il y a une grève, contrairement à se qui se passe dans le privé. Dans le public, ce sont les politiciens qui décident de traverser une grève, les grandes décisions sont prises au niveau de l'Etat et pas de la direction. Et en plus, ils ne jouent pas avec leur argent, mais avec le nôtre.
Seconde raison : l'égoïsme
On a institué de nouvelles façons de recruter, visant à faire croire au salarié qu'il négociait son salaire, qu'il était un cas particulier et que tout seul, il pouvait obtenir "en douce" des choses que le groupe ne pouvait avoir, en flattant son ego. En fait, ces salaires négociés, se font toujours au détriment du salarié, puisque le gain minimal est proposé en premier lieu, et ce qui est à négocier, c'est de combien le salarié va parvenir à se rapprocher du véritable salaire qu'il devrait percevoir...
Troisième raison : Le prix
C'est très cher !!!
Quatrième raison : l'endettement des ménages
Le ménage français est de plus en plus endetté. Le recours le plus courrant pour forcer une direction à négocier, c'est de brandir l'argument grève. En général, tout le monde comprend qu'une grève est néfaste à la direction, à l'entreprise et aux salariés. Ceux-ci, qui se battent pour 50euros de plus par mois ou un jour de RTT en plus, ou 1 Euro de plus sur le ticket restaurant, peuvent perdre plusieurs jours de salaire à l'occasion d'une grève (y compris dans le public). Pour supporter cela, il faut avoir de l'argent, ne pas avoir trop de mensualités à rembourser pour ne pas boire la tasse avant la fin du mois...
Cinquième raison : Le confort
Quoi qu'on dise, aujourd'hui la vie en France est douce, nous nettoyons nos WC à l'eau potable, téléchargeons des futilités en cramant du plutonium à tour de bras etc... S'engager dans le "combat social" (je n'aime pas ce mot car je pense qu'il n'y a personne à combattre) demande de prendre des risques, de se mettre en avant, et d'une certaine façon, remettre en cause notre petit nid douillet. Pour le moment, le Français estime que le jeu n'en vaut pas encore la chandelle.
Bref; c'est pas gagné...
On a en plus, réussi à faire entrer dans la tête des gens que les syndicats sont "contre" les patrons. Stupide ! A quoi servirait un syndicat dans une entreprise au bord du gouffre ??? L'intérêt des patrons comme celui des salariés, c'est que l'entreprise réalise de bonnes performances, ils sont juste en désaccord sur la manière de répartir le produit de ces performances.
2006-11-14 14:04:52 · answer #9 · answered by Martial3 6 · 0⤊ 0⤋
Le syndicalisme français est en retard de deux guerres .Il dépend trop des partis politiques de gauche .Il est toujours dans l'attente du grand soir où tout sera possible.Il devrait abandonner l'utopie et aller dans le réel. Ne doit il pas défendre que les intérêts des salariés dans un société de libre concurrence et de liberté d'entreprendre.
2006-11-14 12:36:49 · answer #10 · answered by andre r 6 · 0⤊ 0⤋