À peine arrivé dans cette ville inconnue
Que le doute déjà m’avait parcouru
De voir que tout etait si impersonnel
Je me languissais de mon pays natal
Je passais donc la porte de ce troquet
Plein d’espoir d’y trouver un peu d’amitié
Ou juste le brouhaha de gars comme moi
Juste un petit réconfort dans ce froid
Je n’y ai trouvé que la misère et la tristesse
Le désespoir de ce gars accroché à son blancass
Le trouble de l’autre jetant ses économies sur le trois
Je comprenais alors que je voyais là un peu de moi
La course est partie et je suis sorti
Me demandant quand viendrait la pluie
Traînant mes godasses sur ce bitume
Je clopais errant au milieu de ces ames
Puis j’ai vu cette fleur s’accrochant,
À pousser dans un endroit si déprimant,
De gaz infâmes et de tant de dangers,
À tout ignorer pour montrer sa beauté
Cette pensée m’a rappelé la couleur de tes yeux
Et le bonheur de partager ton rire si joyeux
Prenant mes cliques et surtout des claques
2006-11-13
22:38:02
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6 réponses
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demandé par
gecko
5
dans
Éducation
➔ Jeux de mots
(la suite)
J’ai avancé narguant cet univers glauque
Animé d’un secret espoir
De sentir ne serait ce qu’un soir
Dans ton cou ce subtil parfum
Invitation à un amour certain
2006-11-13
22:39:10 ·
update #1
c'est fou comme parfois un café au pmu du coin peut vous inspirer... et merci pour vos critiques!
2006-11-13
22:40:13 ·
update #2