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Une madame m'a dit que le Coran parle de ''bonnes manières'' en matière de sexualité, entre époux. Est Ce vrai? C'est quoi le ou les versets?

2006-11-12 22:00:23 · 8 réponses · demandé par François 2 dans Societé et culture Religions et spiritualité

8 réponses

La sexualité en islam, c'est la ligne de conduite, basée sur les préceptes coraniques, inculqués dès le bas âge à tous les musulmans.
En Islam, la sexualité est l’expression de la manifestation du besoin de l’autre, la qualité d’un manque innée en l’humain pour vivre la réalité de deux êtres en quête de l’Un ; « De toute chose Nous avons créé un couple. Peut-être vous vous en rappelleriez », dit le Coran, sourate LI, verset 49. Le corps exprime ainsi ce que Dieu a inscrit en lui comme instincts, pulsions et attirance vers le sexe opposé. Il ne s’agit pas d’une sexualité débridée qui serait liée à la culpabilité mais, d’un instinct qui développe un rapport au corps en totale responsabilité avec la conscience de l’homme du don que Dieu lui a accordé. Nous n’approchons pas, ici, l’homme par une vision psychanalytique selon la sexualité infantile freudienne où, tout s’expliquerait par le rapport au plaisir, que ce soit le sentiment d’aimer ou l’instinct de boire et de manger, mais nous considérons que le corps vit et se nourrit, vis-à-vis de Dieu, du même élan et souffle que d’autres aspects de la personnalité de l’être humain. Il ne s’agit pas seulement de génitalité, lorsque l’on parle de sexualité en Islam mais il s’agit de s’approprier la complémentarité et la richesse de nos différences tant morphologiques que psychologiques. Le naturel en l’homme impose la quête d’un équilibre, d’un épanouissement en vue de s’accomplir dans son humanité. Ce qui est une donnée objective de son identité en quête de valeurs. Celle-ci consiste en l’aspiration au Transcendent, par le souffle divin, fitra, qu’entretient l’être par cet élan naturel dans l’intimité avec Dieu. C’est donc une spiritualité active qui rapproche l’humain du divin avec tout ce qui le constitue. A partir de l’âge de la puberté commence la responsabilité de l’homme tant sur le plan moral que sexuel, découlant de son innocence. L’attirance par l’autre est de l’ordre de l’instinct naturel, l’étouffer serait un crime, alors que sa maîtrise est une digne responsabilité. Cependant, l’instinct peut, soit détruire, soit construire, tout comme l’esprit pourrait penser mal ou bien. Ainsi, la sexualité est une force vitale fragile qui peut construire l’être ou le détruire. La chose naturelle en l’homme n’est pas forcément de l’ordre de la recevabilité sur le plan des valeurs et de l’éthique. L’homme pourrait avoir un excès de colère, de haine ou d’égocentrisme naturel. Ce qui implique une nécessaire et totale maîtrise de ses élans naturels en vue d’une réforme de son être en tant qu’agent social et spirituel. La maîtrise de ces élans est une condition sine qua non de sa spiritualité. C’est, autrement dit, construire sa propre dignité. L’Islam valorise le rapport à la sexualité et le droit à la volupté charnelle comme élément d’harmonie du couple et, n’est pas seulement axé sur la procréation. Du temps du Prophète se pratiquait la contraception naturelle, al-azl, en vue d’assouvir l’instinct pour le simple plaisir. Ainsi, l’Islam exclue toute forme de monachisme et ne fait pas l’apologie du célibat. La sexualité est considérée être un acte de foi car, elle est nourrie par le rappel de Dieu. En Islam, l'accouplement manifeste l'harmonie et, incite à la glorification de Dieu en chantant Sa gloire dans l’unité ontologique des deux êtres. La tradition prophétique définit l’acte sexuel comme une aumône, sadaqa, tant qu’il manifeste la grandeur de Dieu dans le cadre légitime du mariage, où l’homme vie la maîtrise de son ordre loin de la négligence de ses pulsions. Le mariage est un contrat civil au sein duquel le don et l’abandon du corps pour l’être que l’on aime se fait dans l’union devant Dieu, sans sacrement aucun. Cependant, notre société dépressive relativise toute morale et encourage toute forme de permissivité au nom de la liberté des mœurs. L’individualisme y entraîne l’être vers la seule référence au plaisir. La perversion sexuelle devient, ainsi, un signe visible de la tyrannie de la liberté individualiste. De la pornographie à l’homosexualité, en passant par la prostitution, tout ceci montre combien cette culture du non-sens qui prend forme est le signe d’un malaise éthique. La permissivité est un phénomène tant moral que social qui sème le désordre, voire le chaos et qui voile les valeurs fondamentales et naturelles du patrimoine de l’humanité. La pornographie y est une manière de brandir une vision dégradante de l’amour purement technique et mécanique. Une forme de bestialité et, de dépassement de la vie privée, la mise en image de l’humiliation de l’homme. L’acte sexuel se fait dans la noblesse de l’intimité de l’homme. Au-delà de la séduction, il s’agit de combler et de maîtriser un manque, une pulsion dans l’élan de son émotion, par sa spiritualité, sa quête de sens, par une éthique de la sexualité. L’homosexualité revient à transgresser l’harmonie, c’est porter en soi une rupture et, entretenir l’anti-nature à l’instar du peuple de Sodome et Gomorrhe. Le Coran la considère comme une forme de turpitude et décrit cette réalité sociale dans le dialogue entre le peuple et son Prophète Loth, sur Lui la paix : « Et Loth qui dit à son peuple vous livrez-vous à la turpitude alors que vous êtes clairvoyants. Vous venez par la passion vers les hommes en deçà des femmes ? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. La réponse de son peuple n’était que de dire expulsez de votre cité la famille de Loth, car ce sont des gens qui affectent la pureté », sourate XXVII, versets 54-56. Le Coran blâme, ici, le refus de la discrétion dans cette pratique et, la non-aspiration à la pureté de la part du peuple en critiquant ceux qui sont porteurs d’une éthique de la sexualité, de « gens qui affectent la pureté », yatataharun. Le terme tajhaloun, ignorant, signifie ignorer ce qui atténue les penchants à réformer. Notons, par ailleurs, que le châtiment qui est infligé, à ce peuple, est dû, tant, au fait de démentir le messager de Dieu, qu’à sa négligence de la pureté originelle. Ainsi, le Coran stipule la colère de Dieu contre divers peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Prophètes. Dans ce contexte, est relaté le récit du peuple de Loth, sur Lui la paix : « Vous livrez-vous à la turpitude alors que nul, parmi les mondes, ne vous y a précédé ? (…) Vous êtes bien un peuple outrancier. (…) », sourate VII, versets 80-82. La description mousrifûn, outrancier, renvoie à l’absence de modération dans l’usage de la sexualité qui n’était pas de règle chez eux. L’Islam se veut être une voie de tempérance et d’équilibre. Ceci étant, il est important de préciser que notre attitude à l’égard de l’homosexuel ne doit pas être celle du rejet ou du jugement, mais celle de l’accompagnement sans négliger les évènements de son histoire personnelle. Il s’agit surtout de ne pas développer une culpabilisation de rejet mais un accompagnement dans la compréhension, par soucis de réforme et, offrir une écoute sereine qui, sans accepter ce qu’il fait ne refuse pas ce qu’il est. Cependant, le tabou de la question de la sexualité au sein des communautés musulmanes a développé un discours frileux et maladroit de silence. Ces circonstances peuvent pousser un nombre de personnes à vivre leur sexualité hors nature. L’homosexuel se trouve alors sans aucune espérance. Il ne peut être ici, bien sûr, question d’exercer une pression entretenant la culpabilité ou l’intimidation. L’éducation sexuelle débute dès le bas âge en Islam. Le Coran en parle sans aucun tabou et la tradition prophétique, Sunna, met en évidence l’exemple des préoccupations sexuelles de nombreuses femmes et hommes du temps de la révélation. Les politiques de répressions qui s’érigent, dans certains pays musulmans, comme protectrices des mœurs et du bien, ne sont rien d’autre que des gages accordés aux opposants puritains, qui seront vite satisfaits de voir les régimes saoudien ou égyptien condamner les homosexuels, sans aucun accompagnement dans la réforme. Il est facile de jeter le discrédit sur quelqu’un en le traitant d’homosexuel, vu que la culture le refuse. Par contre, aucune préoccupation, de la part de ces puritains face aux questions d’écologie, d’éthique ou encore sur le plan de la justice sociale et des valeurs absolues, n’anime leur spiritualité. Le Coran et la Sunna condamnent catégoriquement l’homosexualité comme toute perversion sexuelle. Il en va de même pour la fornication, l’adultère, l’inceste, la trahison, le mal, la haine, le vin, l’arrogance, la violence, l’usure, le crime, etc. Toute personne touchée par une perversion quelconque devra ne pas la mettre en évidence comme la norme et avoir le soucis du respect de l’ordre des valeurs éthiques. La discrétion sera la garantie d’une éthique commune naturelle. Vivre son homosexualité, dans son intimité, ressort de la seule conscience de la personne même face à son rapport à Dieu et, nul n’a le droit de la juger. Ceci étant, sur le plan de la reconnaissance sociale, l’Islam blâme l’homosexualité qui s’affirme en tant qu’identité et qui revendiquerait une législation spécifique. La gay-pride en est l’expression populiste visible ; une forme d’exhibition de cet esprit de communautarisme prosélyte qui entretient le rêve de son exclusivité. Ce sont malheureusement des considérations matérielles qui ont amené les associations d’homosexuels à revendiquer le droit au contrat de mariage et à l’adoption. L’homosexualité n’est pas, en principe, une source de droits, par contre les êtres humains sont sujets de droits et de devoirs. Etant donné que nos sociétés libérales ont pour valeurs l’aspect financier et économique ; l’homosexualité, qui représente près de 17% dans le monde, revendique, dans le cadre de nos législations sociales, un espace sur le plan du droit, alors que le simple concubinage, sans aucune prétention à un traitement d’exclusivité, serait un cadre respectant la diversité de choix de vie. Il n’est pas sage d’inscrire l’homosexualité dans la loi, par un contrat de mariage ou d’adoption ou encore en créant un délit d’homophobie, notion qui veut intimider la réflexion critique sur l’homosexualité en la pénalisant par une loi d'exception qui ne constitue rien d’autre qu’une démagogique de ce phénomène et une propagande qui le banalise. Par contre, en Islam, la hiérarchie des valeurs est l’éthique fondée sur une spiritualité partant d’une conception de l’homme comme agent responsable qui s’accompli dans l’aspiration au Transcendent. Ainsi, l'homosexualité n'est pas un fait majoritaire même si l’on a tendance à banaliser sa réalité. Sans jeter le discrédit sur ceux qui la vivent, c’est au nom du respect des minorités sexuelles que les médias évoquent cette sensibilité pour exprimer sa liberté à pouvoir revendiquer un choix exclusif. Ce qui risque de les claustrer dans un ghetto de communautés homosexuelles et les affranchir d'un conformisme social. Certains politiciens promulguent de nouvelles lois qui accentuent les clivages sociaux et mettent en danger la notion de famille. Nous aspirons à une citoyenneté égalitaire sans aucun traitement spécifique. C’est, en fait, dans l’effort de la résistance que l’homme retrouve la dignité de sa maîtrise. Il s’agit d’un jihâd, effort, tant corporel, spirituel qu’intellectuel, celui de la maîtrise et de la résistance. En cette intimité, chacun trouvera un élan, « Celui qui est lié à Dieu ne désespère jamais », comme dit Maître Sadek Charaf, sainteté sur son âme. Et, disons avec Roger Garaudy, que « Dire Dieu c’est dire que la vie a un sens ». Ainsi, il sera donné, à notre société, de vivre la diversité de ses mémoires et, à l’éthique humaniste de la sexualité de pouvoir contribuer au futur. C’est par rapport à une transcendance des principes éthico-moraux d’une sexualité maîtrisée, que nous situons ces valeurs.

Yacob MAHI

2006-11-13 00:54:53 · answer #1 · answered by Détestesionistes 6 · 0 0

dans l'un des verset ,le coran permet de faire l'amour à sa femme dans n'importe quel position,mais il interdit strictement et condane severement la penetration anal.

2006-11-12 22:20:09 · answer #2 · answered by badimadi2006 1 · 1 0

Non seulement le meurtre, mais aussi l. a. terreur et l. a. torture : Sourate 8 : " Si tu parviens à les saisir au wrestle disperse par leur SUPPLICE ceux qui les suivent afin qu'ils y songent " Ce qui signifie clairement qu'il faut terroriser les adversaires pour les dissuader de se défendre. Sourate 5 : " Voici quelle sera l. a. récompense de ceux qui combattent Dieu et son envoyé : vous les mettrez à mort et vous leur ferez subir le SUPPLICE DE l. a. CROIX ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés... C'est ainsi qu'au Mali ceux qui sont désignés comme voleur subissent actuellement cette peine, alors qu'il est dit dans le coran : " Tu couperas l. a. important du voleur homme ou femme " Mais certains mahométans aiment faire du zèle, comme leur "beau modèle" qui peu après son setting up à Médine rétablit l. a. peine de l. a. lapidation, alors que le coran ne prévoit en matière d'adultère que l. a. flagellation et l'enfermement, disant aux juifs de cette ville qui avaient abandonné cette peine, l. a. trouvant astounding cruelle : - Alors, je serai le best à rétablir l'Ordre de Dieu en Son Livre, parlant ici de l. a. torah où cette peine parent dans le Deutéronome qui détaille toutes les purposes selon les circumstances. Quant au verset 35 de l. a. sourate V, les mahométans oublient de l. a. citer en entier : " C'est pourquoi nous avons donné ce prétexte aux enfants d'Istaël : Celui qui air of secret tué un homme, sans que CELUI-CI AIT COMMIS UN MEURTRE, OU EXERCE DES BRIGANDAGES DANS LE will pay.... Ce qui relativise l'interdiction d'autant que le verset 37 qui prescrit le MEURTRE ou le SUPPLICE DE l. a. CROIX, le in shape de près, automobile l. a. theory de COMBATTRE s'étend à ceux qui ne font que critiquer puisque Mahomet demanda à ses partisans d'assassiner ses opposants comme ce fut le cas pour le poète Kab ibn Al Ashraf.

2016-12-10 08:11:29 · answer #3 · answered by ? 4 · 0 0

oui bien sur l islam parle de tous dans son livre, et si on a aujourd'hui une idée noire sur l'islam c a cause de ce qu on voit a la télévision
en géneral chaque religion est représenté selon ses pratiquants
tout ce que je sais c que l islam parle de tout et bien sur mm de la sexualité, toutes les positions sont permises sauf l'anal

2006-11-13 02:18:19 · answer #4 · answered by nn 1 · 0 0

C'est la vérité. Il y a des choses qui sont interdits dans l'islam, tout ce qui a un rapport avec la déchéance. En somme ce qui a conduit soddom et gomorre à sa perte. C'est un péché capital chez les musulmans et ceux qui la pratique n'obtiennent pas le pardon de Dieu

2006-11-13 01:24:42 · answer #5 · answered by tory t 2 · 0 0

si la sexualité n'est pas un tabou , n'est pas un sujet tabou , cette dame a raison , le verset existe je l' apprend pas par coeur , en résumé la femme ou l 'homme a le droit d'avoir ses besoins sexuel jusqu'à la fin , ça d l 'ISLAM ne ni pas notre nature avec mon total respect aux autres .

2006-11-13 01:13:17 · answer #6 · answered by noureddine 7 · 0 0

L'islam n'a rien laisser au hasard. Oui le coran a parlé de rapport sexuel. mais c'est général , pour les détails il y a les hadiths. EX: dans le mois de ramadan c'est autoriser de faire le rapport sexuel dans la nuit.
Toutes les positions sexuels sont autorisées à condition que ça soit dans la vagin. Pénétration anal est interdite.

2006-11-12 22:27:01 · answer #7 · answered by djemli 4 · 0 0

Je ne sais plus exactement mais en général c'est dit avec assez de finesse .

2006-11-12 22:08:03 · answer #8 · answered by Empereur 5 · 0 0

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