Opéra en quatre actes
Livret d'Antonio Ghislanzoni,
d'après un scénario d'Auguste Mariette
Création: Le Caire, Théâtre khédival, le 24 décembre 1871
Cette oeuvre est tellement belle que, grâce à Yahoo, j'ai souhaité vous en faire comprendre le sens.
Regards sur Aïda
Aïda est l’opéra de Verdi le moins connu. Cette affirmation peut paraître paradoxale pour une partition qui fait la joie des publics de tous les opéras en herbe de la terre. Pourtant, rappelez-vous, il y a quelques jours, quand vous avez annoncé à vos amis que vous alliez écouter Aïda, n’avez-vous pas eu de leur part un regard de commisération qui avait l’air de se demander pourquoi de si distingués mélomanes se dérangeaient pour un défilé de dromadaires et d’éléphants entourés de chœurs en tuniques blanches qui remuent l’air avec des palmes. Et c’est là que réside le terrible malentendu d’Aïda : le grand public y voit un opéra à grand spectacle, quand le mélomane y entend une succession de scènes intimes qui traitent du conflit insoluble entre l’éthique et la nature, entre la loi morale et les exigences de la vie, un drame où l’amour, la jalousie, le devoir, l’honneur et la trahison se heurtent terriblement.
Mais Aïda a ses problèmes. Surtout son livret dont le scénario fait preuve d’une désinvolture historique digne d’Hollywood au temps de Cecil B. de Mille. Ce scénario fut conçu par le célèbre égyptologue français Auguste Mariette, qui créa aussi les décors et costumes, afin de garantir la justesse historique de la production. L´action se déroule au temps des pharaons et relate l´histoire de Radamès, général égyptien, qui dédaigne l´amour de la fille du roi d´Egypte en faveur d´Aïda, une jeune esclave qui n´en est pas moins la fille du roi d´Ethiopie, ennemi mortel du roi d´Egypte. Par amour pour elle, il trahit son pays et est condamné à être enterré vif; Aïda le suit dans la mort.
Dès 1870, le bruit courrait que le projet du livret était l’œuvre du vice-roi d’Egypte, le khédive Ismail Pacha. Pour des raisons politiques, Ismail Pacha essayait de faire reconnaître en droit la validité du pouvoir que sa famille exerçait en fait depuis plus de soixante ans de façon indépendante de la tutelle du sultan turc. Mais le passé de l’Egypte était totalement inconnu du monde politique. Ismail Pacha avait fait ses études en France et était donc plus familier avec l’histoire de Rome qu’avec celle des pharaons. D’où ces non-sens historiques : une action qui se déroule dans le temple de Vulcain (dieu romain !) à Memphis, dans la vallée du Nil, un morceau de bravoure qui ressemble étrangement à un triomphe romain et un supplice que le monde des pharaons a toujours ignoré : la mort du héros condamné à être enterré vivant.
Au sein de l’œuvre de Verdi, Aïda est considérée comme une œuvre de consolidation, dans laquelle le compositeur met à profit ses années d’expérience avant de se forger le nouveau langage audacieux de ses derniers opéras. Chronologiquement, Aïda (1871) se situe entre Don Carlos (première version) (1867), les révisions de La Forza del destino (1869) et la Messa di requiem (1874).
2006-11-11 22:05:31
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answer #1
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answered by stthibaultlagny 2
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C'est un opéra en quatre actes dont je vous donne le détail :
Aida: Act I - Se quel guerrier io fossi!... Celeste Aida
Act I - Su! del Nilo al sacro lido
Acte I Ritorna vincitor!
Act II - Gloria all'Egitto.... Marcia
Act III - O patria mia
Act III - Ciel! Mio padre!... Rivedrai le foreste imbalsamate
Act IV - Gia i Sacerdoti adunansi... Ah, tu dei vivere!
Act IV - La fatal pietra sovra me si chiuse
Act IV - O terra, addio
Je vous souhaite de belles heures musicales !
2006-11-11 21:58:04
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answer #2
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answered by marieber92 2
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