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2006-11-11 03:36:23 · 6 réponses · demandé par tygrane 1 dans Politique et gouvernement Politique

6 réponses

Voir ce site:
http://www.gaullisme.fr/

2006-11-11 03:39:42 · answer #1 · answered by Momo 7 · 1 0

Très bon historique précédent.
La force du gaullisme a reposé sur l'intégrité d'un dirigeant, le général De Gaulle et la confiance qu'avaient les électeurs en sa ligne de conduite dictée par l'intérêt du pays qui n'acceptait pas de compromis ni de concessions.
Le personnage s'est construit son image de combattant intègre lors de la débacle militaire de 1939, gardant la foi en l'avenir("La France a perdu une bataille mais n'a pas perdu la guerre") alors que Pétain et Laval signaient la reddition.
Il a ensuite sorti le pays de l'inertie parlementaire due aux institutions de la 4° république, action qu'il a pu mener grâce à la confiance qu'il avait gardé auprès d'une majorité de Français.
Mais cette force, un pouvoir tenu sans compromissions par un homme intègre avec la confiance des citoyens, commença à s'effriter lors de la guerre d'Algérie: il donna un espoir aux "pieds noirs"("je vous ai compris") et il ne pu répondre à leurs espérances, celle de rester en Algérie.
En mai 1968, il donna l'impression d'un homme dépassé par les évènements, la maladie l'avait aussi atteint

2006-11-11 12:15:16 · answer #2 · answered by Laségolade 5 · 0 0

C'est quand tu as une érection,cet à dire que ta zigounette se raidit dans ton caleçon,et que tu as devant toi une créature de reve nue,ou bien encore des revues cochonnes.Cela ne doit pas t'arriver souvent à ce que je vois?
Soyons,SERIEUX,le gaullisme c'est l'amour de la patrie,la foi religieuse,le mépris de l argent c'est tout simplement liberté,égalité,fraternité.

2006-11-11 12:12:26 · answer #3 · answered by cmoi 5 · 0 0

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaullisme
Va voir sur ce lien c'est très bien expliqué.

2006-11-11 11:45:43 · answer #4 · answered by Scorpia13 3 · 0 0

Franklin: http://franklinslife.skyblog.com/

2006-11-11 11:44:27 · answer #5 · answered by Franklin 1 · 0 1

La "doctrine" gaulliste [modifier]
Le mot doctrine utilisé ici est un peu excessif, le général de Gaulle étant un pragmatique qui adaptait les modalités de son action selon les circonstances, en ne gardant d'intangibles que quelques principes fixant des buts à atteindre.


Les grands principes du gaullisme [modifier]
Le gaullisme est, au départ, une philosophie qui part du constat suivant :

la France a pu faire de grandes choses par le passé, et être la première nation du monde, lorsqu'elle était tendue vers un destin commun (les Croisades et la chevalerie, le Grand Siècle de Louis XIV et le rayonnement de la culture française à travers l'Europe, la Révolution française et Valmy).
A l'inverse, la France a en permanence la tentation de se replier sur ses querelles intérieures (politiques, sociales, intellectuelles), ce qui la ramène sur la voie du déclin.
En conséquence, pour qu'elle puisse donner le meilleur d'elle-même et prendre la tête des nations, la France doit en permamence être mise sous tension par un chef/un Etat/un projet/ et unifiée par des institutions politiques (un bipartisme efficace), économiques (le plan) et sociales (la participation) adéquates pour éviter les luttes internes.

Reste maintenant à déméler au sein du gaullisme cette philosophie patriotique de l'humanisme, héritier du christianisme (Charles de Gaulle participait avant guerre aux cercles démocrate chrétiens) mais aussi probablement de l'idéal de l'an II (Révolution française) puisque de Gaulle a dit en substance : "Il n'y qu'une seule querelle qui vaille : celle de l'Homme.". Probablement, l'humanisme gaulliste est-il à la fois :

une finalité de la grandeur de la France, puisque le message que la France porte dans le monde est humaniste.
une conséquence à travers la politique sociale qui a pourtant pour premier objectif de souder la nation.

Par conséquent, sur le plan politique, le gaullisme traditionel prône :

L'indépendance de la France, par le refus de sa "vassalisation" à des organismes supranationaux (ONU, Communauté européenne, OTAN), à des superpuissances (Etats-Unis) ou aux puissances économiques et financières. Cette indépendance est défendu dans les domaines politiques, économiques, culturels, diplomatiques et militaires.
Un pouvoir exécutif fort (régime présidentiel) et stable (tendance au bipartisme pour dégager une majorité claire), mais le tout dans un cadre républicain et démocratique.
Un lien direct entre le chef et le peuple passant au-dessus des corps intermédiaires (élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct, recours fréquent au référendum).
Le rassemblement de tous les Français, au-dela du clivage gauche/droite, source de division et donc de déclin, via le lien directe du chef et du peuple et la politique sociale.
Le refus du libéralisme économique classique au profit d'une économie orientée par l'Etat en vue d'un développement volontariste (la planification, l'aménagement du territoire, les grands projets publics, le keynésianisme. etc.).
Le double refus du capitalisme (exploitation d'une classe par l'autre) et des socialismes révolutionnaires (lutte des classes) au profit d'une "troisième voie" sociale. Au delà d'une protection sociale avancée, la participation (aux bénéfices, aux décisions, à la propriété de l'entreprise), aussi appelée l'association capital-travail, doit réconcilier les Français entre eux et aboutir à la fois à la justice et à l'efficacité.
Sur la méthode : le pragmatisme et le refus des carcans idéologiques en vue d'atteindre les objectifs fixés : indépendance et rayonnement de la France dans le monde, unité intérieure de la France au service du projet patriotique.

Gaullismes de droite et de gauche [modifier]
Rassemblant des hommes de toutes origines politique autours de l'action d'un homme, le gaullisme est par nature divers. Du vivant du général de Gaulle, les différentes sensibilités du gaullisme s'effaçaient devant l'arbitrage du général de Gaulle. Celui-ci disparu, les différentes formes de gaullisme se sont affronté plus frontalement :

« Le néogaullisme », « de droite » (Georges Pompidou, Jacques Chirac). Ce gaullisme, d'abord très proche du gaullisme traditionnel dans les années 70, est ensuite "rentré dans le moule" des autres droites européene, les néogaullistes défendant l'atlantisme, le libéralisme économique (conversion au début des années 1980) et la construction européenne. Cependant, le néogaullisme, même atlantiste, défend l'idée d'Europe-puissance indépendante des Etats-Unis.
Le gaullisme social et patriotique (Philippe Séguin, Nicolas Dupont-Aignan) : gaullistes défendant la démocratie sociale, sans toutefois remettre en cause le capitalisme (réformisme social-démocrate), ce gaullisme, attaché à la défense de l'indépendance nationale et au rôle de la France dans le monde, est le plus proche du gaullisme traditionel ;
Le gaullisme « de gauche » (Louis Vallon, René Capitant) : fraction remettant en cause le capitalisme pour batir une troisième voie sociale. Voire le pan-capitalisme de Marcel Loichot, qui prévoyait de remetttre progressivement, par la pratique d'une large distribution d'actions, le capital des entreprises aux mains de leurs salariés.
Il est donc faux de qualifier le gaullisme de mouvement de droite, le gaullisme étant souvent plus proche d'un certain "socialisme" que de la droite libérale traditionelle.


Historique du gaullisme [modifier]

La gaullisme de guerre (1940-1944) [modifier]
Le gaullisme a commencé pendant la guerre, comme un mouvement uniquement patriotique. Il a rassemblé alors autour du général de Gaulle, tous les hommes de droite ou de gauche qui voulaient lui apporter leur appui pour continuer le combat contre Hitler et le fascisme aux cotés des Alliés et rejeter l'armistice conclu par le vieux maréchal Pétain. A partir de juillet et d'octobre 1940, De Gaulle a rejeté en outre les lois inconstitutionnelles, répressives et racistes instituées par Pétain, et s'est érigé en défenseur de la légalité républicaine.

Les gaullistes qui le pouvaient ont alors rejoint l'Angleterre pour s'engager dans les Forces Françaises Libres, et combattre aux coté des Alliés, ou déclenché les mouvements de ralliement de diverses colonies françaises qui sont rentrées en guerre sous l'autorité de de Gaulle.

Les autres gaullistes, ceux qui ne pouvaient le rejoindre (c'est à dire la majorité) sont restés dans les territoires dirigés par Vichy, ou certains d'entre eux ont constitué des réseaux de propagande, de renseignements ou de sabotage contre les occupants. Finalement toutes ces organisations de résistance ont été rassemblées par Jean Moulin, au sein du Conseil national de la Résistance (C.N.R.), sous les ordres du Général de Gaulle qui a transformé son mouvement de France libre en France combattante, pour y rassembler les résistants de l'extérieur et de l'intérieur.

Mais de Gaulle ne s'est pas contenté de maintenir une partie des Français dans la lutte contre l'Allemagne: Il a aussi tout fait pour reconquérir la souveraineté française dans le camp allié, contre certaines pressions des gouvernants anglais et surtout américain qui ont longtemps joué contre lui la carte vichystes.

Lors de la Libération, la Résistance françaises a multiplié ses actions et paralysé les tentatives de riposte allemande au débarquement. Quant à la population française, elle a accueilli de Gaulle en triomphateur, forçant ainsi Roosevelt à reconnaître enfin pleinement le gouvernement provisoire installé en France par de Gaulle.


Le gaullisme politique (après 1944) [modifier]
Mais de Gaulle, après avoir atteint son but de guerre et restauré la démocratie, a critiqué le regime des partis qui avait été pour la France, avant la guerre une source de faiblesse, et préconisé l'instauration d'un système cumulant la démocratie avec un exécutif fort.

Les partis politiques, objets de ses critiques, se sont défendus et il s'est considéré, ne pouvant appliquer son programme, comme contraint de démissionner.

Le "gaullisme" a alors pris une autre signification : il a cessé d'être un mouvement de résistance et de rétablissement de la démocratie. Le gaullisme est devenu un mouvement politique décidé à soutenir les idées de Charles de Gaulle sur la nécessité d'un pouvoir démocratique mais fort, auquel on avait ajouté un volet social : la volonté d'associer le capital et le travail. Certains anciens vichystes se sont alors ralliés au gaullisme comme d'anciens cadres communistes, tandis que certains de ces compagnons de lutte de la France libre et de la résistance qui avaient pris position à gauche ont combattu son Rassemblement du peuple français (R.P.F.).

Comme la Quatrième République avait rapidement évolué dans le sens d'un régime de prépondérance de l'Assemblée, avec des gouvernements de coalition éphèmères et ne parvenant pas à prendre les décisions, les gaullistes l'ont combattu sans merci associant parfois leurs voix au Parlement à celles des communistes.

Mais le régime de la IVème République était travaillé par l'incapacité de ses gouvernements de coalition à résoudre les problèmes de la décolonisation. Après un sursaut sous la présidence de Mendès-France (ancien aviateur de la France Libre, puis ministre de de Gaulle au Comité d'Alger et au gouvernement provisoire), qui a réussi à mettre fin pour la France à la guerre d'Indochine et à décoloniser la Tunisie, la IVème République a sombré à nouveau dans l'immobilisme: L'insurrection algérienne a entrainé une répression militaire puis un divorce de métropole, non seulement avec les indigènes, mais aussi avec les Français d'Algérie, jusqu'au coup d'Etat du 13 mai 1958 fomenté à Alger, par les activistes de l'extrème droite et de l'armée encouragés par la population française locale.

Le gouvenement central a été incapable de riposter à ce mouvement et a affecté de le prendre sous son égide en nommant le commandant en chef Salan rallié aux rebelles comme son représentant en Algérie.

De Gaulle, l'ancien libérateur, a paru alors à beaucoup le seul recours et le président de la république René Coty l'a appelé à prendre la Présidence du Conseil.

Les mouvements politiques gaullistes ont eu plusieurs noms suivant les époques :

Rassemblement du peuple français (RPF) (1947-1953)
Union pour la Nouvelle République (UNR) (1958-1962)
Union pour la nouvelle République - Union démocratique du travail (UNR-UDT) (1962-1967)
Union des Démocrates pour la Ve République (UDVe) (1967-1968)
Union des Démocrates pour la République (UDR) (1968-1976)[1]
Rassemblement pour la République (RPR) (1976-2002)

Le(s) gaullisme(s) après de Gaulle [modifier]
Les successeurs de Charles de Gaulle — Georges Pompidou puis Jacques Chirac — ont toutefois normalisé le programme gaulliste en l'alignant sur celui des droites européennes (capitalisme libéral, atlantisme, Europe supranationale, etc.). On parle alors parfois de « néo-gaullisme » et plus de gaullisme. Ainsi, le néo-gaullisme moderne n'a gardé du gaullisme que l'idée d'une France forte au sein d'une Europe indépendante.

Après l'élection présidentielle de 2002, le mouvement "gaulliste" Rassemblement pour la République (RPR) s'est dissolu dans un grand parti de droite : l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

Depuis la disparition du RPR, des mouvements gaullistes entretiennent la flamme, certains sont associés ou proches de l'UMP comme Debout la République fondé en 1999, le Mouvement Initiative et Liberté, le cercle Nation et République, les comités Notre République, le club Nouveau Siècle, l'Union des démocrates pour le progrès, tandis que les partisans d'une ligne indépendante se sont regroupés en de multiples associations et clubs de réflexion, tels que Initiative Gaulliste, l'Union gaulliste, l'Union gaulliste pour une France républicaine, l'Action pour le renouveau du gaullisme et de ses objectifs sociaux ou l'Académie du Gaullisme.

2006-11-11 11:40:13 · answer #6 · answered by maureen 6 · 0 2

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