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2006-11-09 18:37:14 · 10 réponses · demandé par jean-pierre 6 dans Sciences sociales Psychologie

10 réponses

en ce qui me concerne je ne considere que le bon cote de l'autorite,a savoir une autorite naturelle qui en general inspire le respect et n'inspire aucune crainte,l'autorite qui encadre intelligement.
La severite inspire souvent trop de serieux et de gravite..il y a quelquechose qui coince dans la severite...enfin c'est ce que je pense.

2006-11-09 18:51:02 · answer #1 · answered by sunny girl 7 · 1 0

L'autorité c'est établir des règles, la sévérité c'est les mettre en pratique.

2006-11-10 12:59:25 · answer #2 · answered by vavalérie 3 · 0 0

Je pense que l'autorité est quelque chose d'inné en ce sens que l'on nait ou non avec une autorité naturelle liée à sa personnalité,tandis que la sévérite est une attitude spontanée.

2006-11-10 03:12:33 · answer #3 · answered by Daniel R 3 · 0 0

L'autorité est une façon de se faire obéir, elle ne nécessite pas nécessaire violence ou sévérité. Une autorité excessive va jusqu'au despotisme et la tyrannie, mais c'est une déviation.
Ex d'autorite : je deamnde à un enfant de s'assoir, il refuse, je lui explique que cela est souhaitable pour que tout le monde puisse écouter une histoire, il s'assied. J'ai exercé mon autorité de façon douce.
La sévérité est la façon de sanctionner une faute commise par un tiers, faute qui n'a une existence que aux yeux de la personne sévère et qui varie de l'un à l'autre, un excès de sévérité peut aller jusqu'au sadisme. La sévérité sous entend punition.
Les deux sont souvent confondus, qand on parle d'autoristisme, les gens sous entende sévérité.
Ainsi un enfant qui brise une tasse ne sera pas puni dans une famille (cela arrive à tout le monde et dans certaines, il sera envoyé en punition dans sa chambre)

2006-11-10 03:07:14 · answer #4 · answered by mousterien 5 · 0 0

quand tu menaces tes enfants d'une bonne fessée, pour qu'ils ne fassent pas de betise..
la sévérité, c'est quand tu leur donnes la fessée !
et l'autorité, tu pourrais la leur donner, mais comme tes enfants ont la crainte de toi, ils ne font pas la betise et ne recoivent pas de fessée...

2006-11-10 03:03:04 · answer #5 · answered by julien569 5 · 0 0

l'autorité c'est donner des ordres et avoir du pouvoir sur qqn alors que la sévérité c'est le degré de tes jugements ou récompenses/punitions

2006-11-10 02:57:33 · answer #6 · answered by AUS 3 · 0 0

Pour moi l'autorité et la sévèrité se rejoignent !!
Cependant l'autorité serait plus orientée vers l'apprentissage (pour les enfants) des règles de vie (politesse - respect -) tandis que la sévèrité viserait d'avantage l'obéissance !!
Mais l'une est le complément de l'autre !!
Cependant le mélange doit être très subtil !!

2006-11-10 02:53:17 · answer #7 · answered by monicklhay94 7 · 0 0

On peut être autoritaire avec ses enfants par exemple sans pour cela être sévère

2006-11-10 02:50:19 · answer #8 · answered by Anonymous · 0 0

L'autorité est une volonté, quand on est autoritaire on donne des ordres !

La sévérité est une exigeance, sans autorité.

2006-11-10 02:45:21 · answer #9 · answered by Dany 7 · 0 0

AIMER C'EST AUSSI SAVOIR POSER DES LIMITES, PROTEGER ET SOCIABILISER ...

Définition de l’autorité

Littéralement, conduire à l’extérieur, faire sortir l’individu, conduire un enfant à devenir un être humain.


Généralités

Il est important de souligner la différence entre « Autorité » et « Autoritarisme »
En matière d’autorité, il faut être convaincu de la légitimité de son rôle d’éducateur, ceci rend l’autorité plus saine.
Dans l’autoritarisme, il y a une notion de violence faite à autrui. Excès de pouvoir.


Réponses aux diverses questions

L’enfant roi

Il s’agit là d’un processus sociologique. Il est du à la « rareté » des enfants, la baisse de la natalité, l’âge plus avancé des parents qui ont maintenant le choix d’avoir un enfant, qui devient un objet de désir. On découvre dans les années 80 que le bébé est une personne douée de compréhension. On s’interroge sur la façon d’être le meilleur parent et de donner à son enfant la meilleure qualité de vie.
Parallèlement, les parents sont en attente de cet enfant, la famille devient une chose éphémère, le seul lien durable est celui enfant/parent. Le parent à besoin de s’assurer de l’amour de son enfant. Pour cela, il cherche des réponses à l’extérieur de la famille car bien souvent, il manque de référence dans sa propre famille.

Souvent, le sentiment d’insécurité dans lequel se trouvent les parents, les conduit à chercher une reconnaissance par leur enfant et à éviter tout sentiment de frustration chez ce dernier, or il est important de déterminer en quoi la frustration peut être structurante.

L’enfant a changé de place dans notre société. C’est lui qui est au centre de la famille .

Le cadre posé participe à la construction de l’enfant. La frustration est structurante car elle permet de sécurisé l’enfant dans la pose de limites.
Il est à noter que l’éducation qu’ont reçus les parents eux-mêmes, pèse lourd dans la structuration de l’enfant.


L’Autorité

Historiquement, le père détenait l’autorité. De nos jours, l’autorité est parentale, à savoir, détenue par les deux parents.

L’autorité du père : Le père est un tiers dans le couple que forme la mère et l’enfant. Couple fusionnel par essence. Le père induit la séparation, il s’inscrit comme agent de la « loi » dans la famille. Il est très important que le père soit reconnu en tant que tel par la mère, même au-delà de sa présence physique.

La fonction paternelle ne s’assimile pas forcement à la présence physique du père. Une mère seule avec un enfant assume son rôle de mère également que la fonction paternelle. Mais pas le rôle de père.

Dans la cellule familiale, la position de père n’est nullement remise en question lorsque celui ci participe aux taches ménagères ou aux changes et repas de plus petits.


Gestion des crises

Lors d’une crise, d’un caprice, l’enfant teste les limites qui lui sont imposées. Au moment où il comprend que l’adulte ne changera pas les limites posées, il finira par se calmer. Il est important d’être cohérent dans la pose de ces limites de façon à ce que l’enfant n’éprouve pas un sentiment d’insécurité qui induirait une crise.

Il est important d’expliquer à l’enfant le pourquoi de la décision mais il faut savoir qu’il arrive un moment où on ne négocie plus, et exprimer de façon ferme le rappel des limites, tant dans le propos verbal que dans l’attitude physique. Ne pas dire à l’enfant en souriant : « je ne suis pas contente ! », ceci afin de faire comprendre à l’enfant que l’adulte ne changera pas d’avis.


A partir de quel âge peut-on parler d’éducation ?

Très tôt, et très progressivement, on peut parler d’éducation, dès la séparation d’avec la mère, l’enfant comprend qu’il perd du pouvoir. Toutefois, l’essentiel se passe au moment de la marche. A cette étape de la vie d’un enfant, la notion de danger va rentrer en ligne de compte et introduire les vraies premières frustrations.

A l’âge de 18 mois-2 ans, l’enfant a des velléités d’autonomie qui induisent le développement du « Non ». Il est capital à ce moment de dire « Non » au « Non ».L’enfant vient chercher une limite à sa toute puissance. Ce serait un mauvais service à lui rendre que de ne pas y mettre un frein. Les limites sont indispensables, précises et expliquées. La sanction n’est pas la punition. Elle vient signifier à l’enfant qu’il a dérogé à l’interdit.

Il est nécessaire d’apporter de pointer la différence entre la sanction et la punition. Il y a dans la punition la notion d’autoritarisme. La punition comme par exemple la fessée, est un échec à la pose de limites, c’est la mise en place de l’autorité physique par le châtiment corporel.

Les interdictions ne fonctionnent que dans la fonction d’éducation. Si l’enfant n’entend pas les interdictions, il s’expose à une sanction.
Avant 7 ans, l’enfant est dans le désir immédiat. Il va tester les interdits en permanence. Si l’enfant n’admet pas, n’entends pas la sanction à plusieurs reprises, il risque d’y avoir débordement de la part de l’adulte. L’important est de savoir tenir compte de ces débordements afin de modifier la sanction pour la rendre admissible par l’enfant.

Il peut arriver que l’enfant, conscient d’avoir dépasser les limites, décide qu’il est « passible » de sanction et se l’impose lui-même. Le parent peut alors changer la sanction d’ordinaire appliquée afin que son rôle soit respecter et non pas usurpé par l’enfant.


Comment dire « Non »

Lorsque l’adulte dit « Non », il est important que l’enfant prenne conscience de la fermeté associant le mental et le physique.

Ne jamais oublier que les limites, la sécurité protègent l’enfant. Les interdits constituent un guide. Pour un adulte, les limites ultimes sont constituées par la prison.
Donner des limites c’est protéger l’enfant.

Il y a une notion de BIENTRAITANCE en opposition à la maltraitance.

La bientraitance regroupe :

- La protection contre lui-même
- La sécurisation
- La protection de la tyrannie envers les autres

Poser des limites n’est pas écraser l’ordre, c’est le respecter et lui permettre d’être respecté.

Lors de l’adolescence, s’il n’y a pas de limites connues, l’adolescent risque de se sentir en insécurité et devenir violent et rebelle.


Lorsqu’un enfant n’obtempère pas à un « Non », il est capital de résister. Face à la fermeté de l’adulte, l’enfant battra en retraite. La loi du plus fort doit être du coté de l’éducateur. Dans le cas d’une résistance farouche, il y a toujours la possibilité de détourner l’attention de l’enfant qui doit entendre que l’adulte a bien compris le problème, son désir, son envie, son mécontentement, mais que la position ne change pas. Il doit savoir qu’il est bien reconnu en qualité de contestataire, mais que cela ne change rien à la détermination de l’adulte.


Lorsqu’un problème de jalousie se pose dans une famille avec l’arrivée d’un bébé, il faut absolument fixer les limites que les grands ne devront en aucun cas franchir sous peine de sanction. Parallèlement, il est important de leurs donner des responsabilités à la hauteur de leurs possibilités de façon à les valoriser et mettre en évidence les dangers que certaines situations peuvent engendrer pour le nourrisson.


Le jeu dans l’éducation


C’est bien de stimuler l’enfant par le jeu, mais point trop n’en faut. La mission première du jeu est d’aider l’enfant à s’évader dans un monde d’enfants, d’apprendre à rêver, pour se construire en tant qu’individu.
Il faut répondre à la demande de l’enfant, mais sans anticiper. Le jeu éducatif est à utiliser à petite dose, un enfant qui ne fait rien, fait quand même quelque chose.

C’est bien de favoriser « la lecture » chez l’enfant dès 3 mois, dans le but de développer l’imaginaire.


Conclusion

En conclusion, on peut dire que l’autorité est un besoin primaire de l’être humain. C’est une violence fondamentale, nécessaire et indispensable à la construction de l’être humain en devenir qu’est l’enfant.

Les parents doivent faire confiance à leurs intuitions de parents, d’éducateur. Ils ont de vraies compétences innées, et les professionnels doivent les aider à en prendre conscience.

Maman Stéphanie - http://steflisa.centerblog.net/rub-LES-ENFANTS.html -

2006-11-10 03:05:39 · answer #10 · answered by FVARGAS 2 · 0 1

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