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14 réponses

Tu me pousses à m'instruire. Merci

Le bourreau : historique

Le "bourreau" ou exécuteur des hautes-œuvres
L'origine du mot " bourreau " est difficile à déterminer puisque les versions divergent : pour certains, l'étymologie du mot vient de ce que, autrefois en Alsace, les exécuteurs exerçaient souvent la profession d'équarisseur ou de " bourrelier ", qu'on appelait aussi " bourrel " ; ce dernier terme subsista et désigna alors aussi bien le bourrelier que le bourreau ou encore le boucher. Pour d'autres, l'apparition du mot " bourreau " vers 1260 est liée au nom de Richard Borel, qui possédait le fief de Bellecombre et avait en charge de prendre les malfaiteurs du canton.
Au XVIIe siècle, certaines familles s'approprient le métier d'exécuteur. Elles s'allient entre elles par le jeu des mariages, constituant ainsi une puissante corporation.

Histoire du bourreau jusqu'au XVIIIe siècle
C'est au XIIIe et XIVe siècle que l'on commence à charger un habitant de la ville, toujours le même, des exécutions. Dès qu'il devient professionnel, il est haï et méprisé. Il est qualifié d' " opérateur ", de " maître des basses et des hautes œuvres ". Des surnoms multiples lui sont attribués : le " carnassier ", " brise-garot ", " Jean-cadavre ", " Charlot Cassebras " ( allusion au supplice de la roue ; le prénom " Charlot " vient de la célèbre famille Sanson, bourreaux de père en fils pendant plus d'un siècle). Jusqu'au XVIIIème siècle, le bourreau et sa famille ont l'obligation de loger hors les murs de la ville. Ces personnages, à la fois " sacrés " et " infâmes ", vivent dans l'ombre. Certes, l'opinion publique est favorable à la peine de mort, mais paradoxalement, et cela à toutes les époques, elle est toujours hostile au bourreau, seul homme à avoir le devoir, de tuer en échange d'un salaire.

1789, la réforme de la justice
Dès la Révolution, l'Assemblée est saisie d'un projet de réhabilitation du bourreau : il est alors considéré comme un citoyen actif à part entière, électeur et éligible.
Mais c'est précisement à cette époque que les familles de bourreaux se transforment en castes d'intouchables. Paradoxalement encore, le rejet du bourreau lui offre un grand privilège : il obtient un salaire " à l'exécution " qui, s'ajoutant à l'abonnement ( paiement des frais entrainés par l'entretien du matériel), lui assure des revenus non négligeables.
Parallèlement, si la nécessité de la peine de mort n'est pas remise en cause, un nouveau mode d'exécution est mis en place : c'est le principe de la décapitation des condamnés à mort. Construite selon le projet du docteur Guillotin, la guillotine fonctionne pour la première fois le 25 avril 1792.

Les familles de bourreaux
Lors de la naissance de la guillotine, la corporation des bourreaux est vaste et s'étend sur toute la France. De grandes familles s'illustrent, telles les Sanson ou les Ferey. En 1871, un décret supprime les exécuteurs de province et n'en garde qu'un seul, dit " national ".C'est alors qu'intervient la famille Deibler. Suit la famille Desfourneaux. Les derniers bourreaux en France sont Obrecht, puis Chevalier jusqu'en 1981.

2006-11-09 09:41:24 · answer #1 · answered by Pulsar 6 · 1 0

Il venait du peuple à la base mais comme il gagnait bien sa vie il existait dans le confort.Mais comme c'était un être effrayant il était mis à part et généralement n'avait ses amis que chez les autres bourreaux...ainsi il se mariait souvent avec la fille d'un autre bourreau et ça faisait des lignées de bourreaux car la charge restait dans la famille sur plusieurs générations.

2006-11-09 09:42:09 · answer #2 · answered by Chivato vous salue bien 6 · 2 0

sais pas, je sais justes que les bourreaux n'avaient pas le droit de vivre dans la ville, ils devaient habiter en périphérie...

2006-11-09 09:41:06 · answer #3 · answered by Hermios 4 · 2 0

On ne le saura jamais il était toujours caché. Mais c'est à cause de lui qu'on a peur de retourner le pain sur la table

2006-11-09 09:33:21 · answer #4 · answered by Anonymous · 3 1

du peuple

2006-11-09 09:33:15 · answer #5 · answered by doigtoccuper 2 · 2 0

Je vois que la recherche a été faite.
Hum... je dirais, de la bouche de l'Enfer pour venir te couper la tête ma Mouloute...

2006-11-09 09:47:20 · answer #6 · answered by Silver surfer 4 · 1 0

c'étaient de pauvres pêcheurs
ils étaient bourreaux de pères
en fils et de fil en aiguille
vivant loin de la ville
dans leur repaire
en paria

anecdote :
le sergent-chef John C. Woods exécuteur officiel de l'armée américaine fut victime d'un accident mortel aux îles Marshall alors qu'il réparait une chaise électrique.

2006-11-09 09:43:01 · answer #7 · answered by elle-même 7 · 1 0

ta question est très bonne mouloute!

sais pas exactement mais les "milieux aisés" n'aimant pas se salir les mains depuis Ponce Pilate je pense que les bourreaux sortaient du peuple. Les bourreaux comme les juges sont quand même aussi des victimes, même si l'envie de vengeance est d'une force inimaginable souvent, par manque de recul et de connaissance de la totalité des faits.

amicalement et porte-toi bien:-)

2006-11-09 09:36:14 · answer #8 · answered by Anonymous · 2 1

slt
Franchement j'sais pas mouloute...

2006-11-09 10:39:52 · answer #9 · answered by bidhani2006 5 · 0 0

de familles de bourreaux, ou du peuple,

Un livre vraiment bien , instructif et facile à lire qui raconte cela:
"Dieu et nous seuls pouvons"
Auteur : Michel FOLCO
Éditeur : Le Seuil - (Collection Points en poche)
1991
Genre : tranche d'histoire

2006-11-09 09:40:10 · answer #10 · answered by Maud 4 · 0 0

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