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5 réponses

Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, une impressionnante masse de textes n’était pas destinée à la publication : journaux intimes, mémoires, récits de voyage, gazettes et nouvelles à la main – souvent composés, comme les innombrables cahiers de cours des étudiants, dans des ateliers de copistes dûment rétribués –, littérature dévote, œuvres subversives et bien sûr œuvres inachevées. De ces manuscrits, certains sont le jardin secret de leurs auteurs, même s’ils comptent, comme Saint-Simon, sur la postérité pour les divulguer, et ceux-là, souvent autographes, bénéficient longtemps d’un huis clos percé au gré des circonstances : saisie officielle, succession, obstination d’un éditeur ou d’un chercheur.
Cela étant, il semble très difficile de retrouver cet auteur car jusqu'au XVIII e siècle (dernier quart), les auteurs étaient privés des droits qui leurs sont aujourd'hui reconnus sur leurs productions intellectuelles.
Dès les débuts de l'imprimerie jusqu'à ce dernier quart du XVIII e siècle, le manuscrit était cédé par son auteur à un imprimeur libraire (éditeur) moyennant une rétribution, le manuscrit vendu devenait la propriété de l'imprimeur libraire qui demandait à l'administration royale un privilège nécessaire à l'impression et à la diffusion de l'ouvrage, l'imprimeur libraire effectuait alors un tirage.
Mais au XVIII e siècle, le commerce du livre croît, la production littéraire augmente considérablement par rapport aux siècles précédents, ce qui cause le développement d'un marché parallèle au marché légal.

2006-11-08 04:57:29 · answer #1 · answered by Nadine P 7 · 0 0

du 18eme quoi? arrondissement? siecle?
au 18eme siecle, il n'y avait pas comme maintenant la notion de propriété de l'oeuvre. on publiait facilement anonymement.

2006-11-07 08:27:21 · answer #2 · answered by siddhartha 2 · 1 0

Georg LICHTENBERG
Essentiellement publié après sa mort, il a laissé à la postérité un ensemble de 8000 fragments.
Quand on lit ces fragments, ces pensées brèves, on comprend pourquoi il ne souhaitait pas les publier de son vivant.

2006-11-08 00:26:14 · answer #3 · answered by philosophe 3 · 0 0

va faire un tour du côté des aristos
c'était dégradant de gagner de l'argent par son travail, puis est venue la naissance de la figure de l'auteur

2006-11-07 08:33:09 · answer #4 · answered by kollomb 4 · 0 0

Il y a bien Jean-François Borgognon... mais effectivement, il n'a jamais été publié : tu ne trouveras aucun de ses manuscrits.

2006-11-07 08:27:59 · answer #5 · answered by FLagrana 5 · 0 0

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