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2006-11-07 06:07:33 · 12 réponses · demandé par Hades et Persephone 7 dans Arts et sciences humaines Philosophie

12 réponses

La soumission, action de se sous-mettre (sous maître ?), démet la volonté de sa souveraineté.

Si l'on définit le sujet par l'intentionalité, flexion modale de la volonté, comment décrire le choix du renoncement à l'intentionalité par le sujet ?

On pourrait, de manière générale, spécifier les ordres de décroissance de l'intégrité du sujet en mentionnant le stade du renoncement à la vie (suicide), comme étape plus radicale d'un processus auto-destructeur et, procédant par analogie, évoquer une maladie auto-immune, dans laquelle le système immunitaire échoue à identifier le moi qu'il protège et l'attaque éventuellement jusqu'à une atteinte sévère.

Le renoncement du moi à sa souveraineté, dans son expression entière et absolue, pourrait ainsi être décrit comme un échec du processus identitaire vital. On peut ici évoquer les conduites caractéristiques d'abandon du schéma personnel dans l'adhésion aux sectes radicalistes, le consentement à l'embrigadement dans des organisations prônant l'auto-sacrifice de la vie.

Le renoncement à la souveraineté du moi peut cependant être institué par un effet d'emprise à caractère temporaire impliquant à perte le sujet dans une relation dominant-dominé n'excluant ni la restauration qualitative du moi démissionnaire, ni l'implication du même, ailleurs et plus tard, ou avant, dans une emprise suscitant la soumission d'un autre sujet.

On peut dès lors inscrire la soumission dans un processus large de confrontation des individus instaurant une procédure de qualification hiérarchisée d'arbitrage de la structure communautaire.

La soumission, dans ce cadre également, sanctionnera la moindre force dans l'affrontement des volontés.

De toute autre nature, la soumission à l'ordre établi définit la bonne adhésion du sujet aux prescriptions du groupe, marquant l'irréprochabilité de sa conduite dans la cité.

La volonté développe ici sa force positive, tant dirigée vers le groupe qu'elle cherche à favoriser, que vers le moi qu'elle protège et fortifie.

L'opposé à cette modalité de la soumission, l'insoumission, décrit un comportement de rébellion dressant l'individu contre son groupe d'appartenance, induisant de graves dommages dans les deux directions.

Soumission et insoumission à l'ordre civil répondent toutefois à la problématisation par les raisons de l'éthique.

L'éthique pourra survaloir l'autorité prescriptive du groupe et inverser le signe des valeurs de la soumission et de l'insoumission.

Dans ce cadre encore, la soumission inclinerait le sujet à la faiblesse.

La volonté de soumission serait donc faiblesse dans une majorité des implications du sujet.

2006-11-07 08:44:42 · answer #1 · answered by Anonymous · 0 0

il ya des cas ou la soumission n'est pas un choix mais où il faut tout de meme se plier

2006-11-07 14:16:00 · answer #2 · answered by - - 4 · 3 0

Je dirais que c'est une faiblesse.. tout court..! Un être soumis est une personne totalement sous la dépendance d'un autre être ou d'un "élément" mais ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il a perdu toute volonté..! Il a cette déja cette "volonté" de rester soumis malgré tout à cet être "supérieur" qui est devenu sa "faiblesse"... et c'est pas rien ! Non...?
Un prêtre qui se soumet à Dieu en faisant voeu de chasteté pendant toute sa vie n'a-t-il aucune volonté ?

2006-11-07 14:21:32 · answer #3 · answered by PiouPiou 4 · 2 1

Cela peut etre une faiblesse car en effet, une femme sous l'effet de la passion peut etre aveuglé sur beaucoup de chose et faire parfois n'importe quoi;
Mais aussi forte de certaine experiences et ferons d'elle une battente qui n'iras plus que vers des hommes qui saurons lui tenir tete et ainsi lui plaire encore plus!

2006-11-07 14:18:55 · answer #4 · answered by pao 1 · 1 0

La Terre est soumise à des lois naturelles, sa volonté serait-elle faible? Non, c'est dans l'ordre des choses.

2006-11-07 14:12:54 · answer #5 · answered by Daviff 2 · 2 1

Je pense bien au contraire que c'est plutot une volonté irrépressible d'être faible et dominé.

Ça peut sembler étrange mais au delà du jugement de valeur, c'est un trait de caractère pas si rare.

On peut donner les clefs de la force à un être soumis, ils ne les acceptera pas forcément.

C'est le principe du masochiste et il ne s'applique pas forcément qu'au domaine sexuel.

Le seul cas de faiblesse qui n'est pas voulu est lorsque les facultés mentales sont altérées et donc la responsabilité qui va avec. C'est souvent ce qui arrive dans les cas d'abus de confiance, par exemple...
.

2006-11-07 14:09:43 · answer #6 · answered by Kanabyz 3 · 2 1

La soumission est un acte que l'on accepte.
C'est donc une faille qui s'est initié dans notre volonté.

2006-11-08 04:56:25 · answer #7 · answered by Algor 3 · 1 1

une branche ,courbee sous le poids de la neige,laisse tomber cette neige quand sa resistance est menacee;elle n'oppose plus de resistance et retrouve sa liberte

2006-11-07 15:39:50 · answer #8 · answered by elena s 2 · 1 1

Pas toujours, lorsque la contrainte s'en mèle, la soumission peut être un salut.

2006-11-07 14:20:41 · answer #9 · answered by Rominet 5 · 0 0

parfois une force !

2006-11-07 14:17:37 · answer #10 · answered by Le président de yahoo Q/R 7 · 1 1

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