réforme du gouvernement, réforme de l'éducation, reconstruction des syndicats, est ce possible?

Question

Quand les gouvernements se battent les uns apres les autres pour garder leur place, quand l'éducation nationale veut former des psychologues alors qu'on a besoin de main d'oeuvre, quand les syndicats ne représentent plus qu'une minorité de la population active, que peut on encore espérer?
Ou est le modele francais basé sur la révolution?
Les nobles sont revenus. Ils sont politiciens, chefs d'entreprise, haut fonctionaires... Ils sortent de l'ENA et de polytechnique (encore que les polytechniciens émigrent. Ils comprennent...).

pour ceux qui ont le temps, je vous conseille le livre de Jacques Marseille, la guerre des 2 Frances.

vive le débat!

Answer 1

J'ai beaucoup aimé aussi "le malheur français" de Jacques Julliard, une analyse fine, intelligente d'un homme de coeur

Answer 2

Alors...

Déjà ce n'est qu'un exemple, mais les psychologues sont vraiment dans la merde au niveau des facs, y'a deux fois moins de places disponibles en séminaire pour de plus en plus d'élèves... a contrario, les lycées professionnels marchent plutôt bien.

Les syndicats, en France, c'est particulier... Je suis à fond avec SR pour la syndicalisation de masse, mais les français n'ont pas l'habitude d'avoir des droits ; le nombre de nanas exploitées sous-payées qui ne connaissent pas ce qu'est un syndicat ou les Prudhommes, c'est effrayant...

Le modèle français basé sur la Révolution ? Tu veux dire la première ? Tu veux revenir au suffrage censitaire ? Pour mémoire, il y avait un seul gros paysan qui a été élu à la Constituante, le restant étaient d'origine bourgeoise... et ont passé leur temps à se tuer entre eux avant de laisser la place à un Directoire pourri et finalement à Napoléon... c'est pas encore mon modèle rêvé... pour les nobles qui sont revenus, compte simplement les particules dans les noms au gouvernement... et regarde aussi du côté des premiers gros patrons de la révolution industrielle, qui sont aussi blindés de ci-devant... Bien sûr que tous les nobles n'ont pas été exécutés, y'a qu'à voir de Villiers pour voir qu'il y en a de sacrés réminiscences ( doit-on rappeler que l'abolition définitive de la monarchie date de 1848 ? )

Donc les réformes ça ne veut rien dire, c'est le sens dans lequel on les conduit qui compte, et les révolutions ont toujours la sale tendance à être facilement trahies ( au pif, toutes les nôtres plus un paquet d'autres dans le monde )