les sondages visant les sympathisants du PS influenceront-ils réellement les militants puis les électeurs ?

Answer 1

les sondages influencent bien les hommes politiques... pourquoi pas les militants / électeurs ?

Answer 2

C'est le but recherché bien sûr. Alors maintenant nous sommes arrivés à "peu importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse". Une Cresson qui se ralie à Royal, c'est plutôt un poid car son passage à Matignon a été une catastrophe. Par contre Jack, c'est vraiment une alliance contre nature mais son thème, c'est de battre la droite, après on verra. Pas très sérieux.

Answer 3

Des personnalités du PS se sont ralliées à ségolène royal, en exprimant clairement que le but est de faire gagner la gauche. Il est donc évident que les sondages d'opinion ont joué un rôle, même si les militants ont je pense pratiquement fait leur choix. D'autre part, les électeurs joueront eux aussi un rôle crucial, car ceux qui ne sont ni militants ni adhérents mais sympathisants de gauche pour la plupart je pense souhaitent d'abord la victoire de la gauche. Je vois mal les gens du PS ne pas tenir compte de cette donnée. La droite éliminerait-elle le candidat le mieux placé dans les sondages? Sauf erreur majeure du candidat le mieux placé, j'en doute fort.

Answer 4

Oui je le pense puisque le but c'est de gagner les élections donc autant prendre le candidat le plus populaire aupres du peuple puisque c'est le peuple qui vote. Si ils choisissent Fabius, c'est sur que c'est Sarkozy qui sera président.

Answer 5

C'est assez scandaleux... mais comme toujours la presse a décidé de faire l'élection avant le vote, et veut absolument (sans doute parce que cela arrangerait bien le Roquet de l'Intérieur) que Travail-Famille-Poitou soit candidate.

Donc on occulte beaucoup d'aspects du débat, on "oublie" volontairement certains détails ou on ment carrément en faisant croire que les sondages sont le reflet des militants du PS (hier 8 novembre sur France Info par exemple).

La réalité est toute autre : au sein du PS, un effet de mode Ségolène est en train de s'éroder méchamment vu son incapacité à répondre aux questions et ses hésitations constantes, ajoutées à sa malhonnêteté intellectuelle (elle se trompe sur le TNP et le cas Iranien, et plutôt que de l'avouer elle fait croire que c'est une nouvelle idée de politique étrangère).


DSK, avec son leitmotiv de social-démocratie, fera un bon premier ministre mais n'est pas suffisamment à gauche pour entrainer une dynamique victorieuse de rassemblement.

Parmi les militants, et pas les sympathisants, il n'y a qu'une ligne de gauche qui puisse rassembler, puis ensuite amener la victoire aux élections en rassemblant cette fois toute la gauche. Et le seul à incarner cette ligne de gauche, basée sur le programme que les militants ont choisi, c'est Fabius. Nous n'avons donc qu'une option de victoire : Voter Fabius.